Les 4 000 îles

Pas besoin de titre accrocheur pour cet endroit, le nom suffit ! Et sa consonance paradisiaque correspond à peu près à la réalité !

Voilà donc le récit de ce que nous avons vécu dans cette partie du sud du Laos, en plein milieu du Mékong, entre les différentes îles de cet immense archipel.
Tout commence par la sortie de la route nationale 13, qui commençait à être un peu trop longue et droite pour nous. On pique plein ouest et en arrivant au Mékong, que nous longeons depuis plusieurs centaines de kilomètres sans le voir, nous embarquons, nous et nos bestioles, sur un « ferry ». Il s’agit d’un petit bicoque en bois, qui arrive à la rive d’en face sans même couler, hourra !

Un ferry rien que pour nous !

Quand nous reposons pied à terre, nous sommes sur l’île de Done Kong, la plus grande de l’archipel. Sans être un repère pour touristes, il y a quand même quelques guesthouses et restaurants. Nous, toujours si libres avec nos vélos, entamons le tour de l’île. Cette ambiance insulaire est très étonnante. Je ne sais pas si c’est le quelque chose de plus – l’omniprésence de l’eau – ou le quelque chose de moins – l’absence de gros véhicule – mais nous tombons sous le charme !

Lever de soleil sur les rives de Done Khong

Nous faisons connaissance des palmiers à sucre et nous approchons de plus près des cocotiers. A force de voir les habitants nous dire que nous ne devrions pas laisser notre tente en dessous (nous pensons que c’est bon car la tente n’est pas directement à la verticale des munitions de cocos), nous commençons à nous poser des questions, surtout une fois que le vent se lève pendant la nuit… Nous sommes fixés quand on entend un bruit de feuilles, un sifflement puis un gros plaf juste à côté de nous !

Nous avons du public pour ce petit bivouac au bord de l’eau

Il  nous reste un peu de temps pour continuer notre tour de l’île avant de retrouver Maman. Et oui, nous, on se donne rendez-vous aux 4 000 îles, c’est quand même la classe ! Nous finissons notre exploration le long des chemins qui traversent les villages entre la vie sur terre et la vie sur l’eau.

Le Mékong, et nous n’en voyons ici qu’un bras, est géant, et les berges sont cultivées à cette époque

Les moines ont quelque chose à construire

Après avoir fêté nos retrouvailles, nous allons à la découverte d’autres îles, d’abord en prenant un bateau qui serpente selon un chemin bien précis entre les îles, puis en arrivant sur Done Det et Done Kon, les îles les plus touristiques.

L’ambiance est bien différente de notre première étape insulaire. Ici, nous nous demandons presque s’il n’y a pas plus de backpakers que d’habitants. Et si ce n’est pas le cas, il y a sûrement plus de bungalows pour touristes que de maisons pour les locaux.

Enfin, cela ne nous empêche pas d’apprécier le site, naturellement incroyable, avec une touche supplémentaire liée à l’héritage colonial français. Nous découvrons en effet une vieille locomotive, vraiment surprenante au milieu d’une petite île, utilisée pour permettre aux bateaux de passer les rapides qui les empêchaient de remonter le Mékong.

Tchin !

Le reportage photo n’est pas tout à fait complet, car une erreur de manip, la première de ce gnre depuis le début du voyage, nous a fait perdre les quinze dernières photos du Laos… Tant pis, vous imaginerez !

3 réflexions sur « Les 4 000 îles »

  1. les Cyclorêveurs

    Hello !
    En fait c’est une noix de coco qui est tombée, avec quelques feuilles accrochées aussi vu le bruit ! Ca fait vraiment peur, car les cocotiers sont vraiment hauts par ici !

    La prochaine fois on suivra un peu plus les conseils des locaux qui connaissent un peu mieux les conditions particulières de la ou ils habitent !

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