Fin de la vallée de Vakhan : col de Khargush

On savait que ça allait être dur, mais cela dépasse nos « espérances »

Malgré la route défoncée, la pente importante et le manque de diversité alimentaire disponible dans cette région reculée, le plus dur est encore autre chose : il s’agit du problème lié à l’altitude : le col est à plus de 4000m, et le manque d’oxygène se ressent très rapidement dans l’effort.

Des enfants nous aident dans la montée après Langar :eux sont habitués à l’altitude, les chanceux !


Nous poussons sur la plus grande partie de la montée

C’est la première fois que nous devons pousser véritablement nos vélos couchés : nous inventons pour cela une nouvelle technique assez efficace, depuis l’arrière du vélo.
La technique semble efficace !
Même les descentes sont difficiles, avec du sable bien profond !


Petite pause pour le passage au dessus de 4000m, pour la première fois !

Neiges éternelles !

Les pauses se multiplient, mais le paysage s’y prête bien !

Lucia ne présente pas de symptômes du mal de l’altitude, contrairement à d’autres…

La nuit à 3900m avant le col a été dur pour moi (Guilhem) : mal de tête toute la nuit, avec l’impression que le coussin était en béton, et malaise au cours du petit déjeuner… Mais dans cette vallée si isolée et difficile, pas moyen de faire demi-tour : la solution se trouve de l’autre côté. En surmontant un peu la crise d’angoisse associée au possible mal de l’altitude, je parviens tant bien que ma à passer le col pour enfin redescendre de l’autre côté : le mal de tête diminue avec l’altitude !

Un joli lac ? Cela mérite encore une pause !

Spécificité des routes plates de cette route aussi : de la bonne tôle ondulée sur des kilomètres ! Nous remercions notre suspension arrière qui nous évite le pire !

Finalement, nous retrouvons de la route asphaltée : c’est la fin du calvaire ! La sensation est indescriptible sur cette route, nous ‘roulons’ à nouveau

2 réflexions sur « Fin de la vallée de Vakhan : col de Khargush »

  1. Cyrille

    Hello! Je crois que j’ai la citation adaptée pour ce post: « Le bonheur n’est pas d’arriver quelque part mais la façon dont on voyage » (Traduction d’une citation de Margaret Lee Runbeck).
    J’aime beaucoup les photos et le sujet de ce post.
    Même s’il m’est difficile de réaliser complètement les difficultés du parcours et leur intensité, ce billet permet d’imaginer un peu mieux les conditions. Bon courage!

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