Nos astuces !

Une petite page concernant les petits trucs que nous avions prévus avant de partir ou que nous avons inventés en chemin, et dont nous n’avons pas souvent l’occasion de parler. Aujourd’hui concernant nos vélos !

Sur les vélos

Nous avions commandé le vélo avec certaines options bien pratiques, comme le porte bagage bas complémentaire, qui évite aux sacoches de toucher le vélo, ou les pneus [presque] increvables, grâce aux 5mm de caoutchouc supplémentaire sur la bande de roulement. Ce ne sont pas vraiment des astuces, alors nous n’en dirons pas plus.

Voici nos astuces, adaptées ou inédites !

Vache à eau en position basse

Pour être autonome en camping sauvage, il faut de l’eau. Pour ne pas se trimbaler des bouteilles en plastique en pagaille, nous avions opté pour les vaches à eau (MSR Dromadery), qui prennent tout leur sens sur notre vélo. Qu’est-ce que c’est ? Juste une poche flexible de 6L, avec un bouchon permettant trois débits différents.
Pour limiter l’effet de cette masse supplémentaire sur le vélo, nous les avons placés le plus bas possible : entre les deux roues, là où se trouve le pédalier sur un vélo droit. Pour cela, rien de plus facile : quatre petits mousquetons fixent la gourde au porte bagage et aux colliers Colson que nous avons placé sur le cadre.
En camping, nous décrochons les gourdes pour les suspendre à un arbre ou sur une partie haute du vélo, et pendant la route, nous l’utilisons directement : nous avons ainsi un peu l’impression de traire nos vélos !

Le chargement

Nous transportons chacun une trentaine de kilos, sans les vélos ! C’est beaucoup pour certains, raisonnables pour d’autres, et peu pour quelques personnes vraiment pas raisonnables ! 😉
Comment transporter tout cela ? Vous avez-dû le voir sur les photos, mais nous n’en avons jamais vraiment parlé.

Sacoches seulement ou sacoche+remorque ?

Voici une question qui compte parmi les trolls (sujet récurrent qui divise les foules, ex : Mac ou PC, Orange ou SFR, etc.) du monde du cyclotourisme.
Pour nous la réponse est sans appel : pas de remorque ! Pourquoi ? Alors entre autres :

  • Roue supplémentaire :
        • -> frottements supplémentaires
      • -> entretien supplémentaire (pneu, moyen, etc.)
  • => problèmes supplémentaires !

Matériel non nécessaire : des kilos en plus pour transporter la même chose, et encombrement accru lors de transit

Longueur accrue du vélo : fini les marches arrières, les faufilements au milieu d’un marché qui bloque la route, etc.

Effet néfaste sur le vélo tracteur : j’ai remarqué que de nombreux cyclos ayant une remorque ont eu des problèmes prématurés de moyeux sur leur roue arrière : les efforts de la remorque sur le vélo n’ont pas forcément été pris en compte lors de la conception.

Tenue de route diminuée en haute vitesse Il doit y avoir des avantages, mais certains désavantages ne sont pas négociables, donc le choix est vite vu !

Les sacoches latérales

Nous avons chacun deux sacoches étanches (de marque Ortlieb pour les connaisseurs) qui se fixent très facilement sur le porte bagage. Elles ont une capacité assez importante (27 litres par sacoche) et permettent de tout fourrer dedans. Et fourrer est le bon terme ! Contrairement aux sacoches de vélos classiques, où tout soit être rangé au millimètre pour se glisser à l’intérieur sans gêner la fermeture, nous fourrons tout dedans pour ensuite compresser pour fermer. Cela se révèle finalement bien pratique, mais n’est pas optimal pour la conservation des éléments fragiles (cahiers, ordinateur, etc.).
De plus, les sacoches servent d’éléments de sécurité active : lors d’une chute, ce sont elles qui amortissent la chute en touchant le sol en premier : leur largeur importante évite que ce soit nous ou les guidons qui touchent. D’autres cyclos avec le même vélo (les globicyclettes) se plaignaient de tordre leur guidon trop souvent : ils n’avaient pas de sacoches assez grosses, car ils tiraient une remorque hébergeant l’essentiel de leurs affaires (encore un désavantage, indirect cette fois !).
Malgré le faible nombre de chute en roulant, il faut tout de même que les sacoches soient solides pour ne pas se déchirer complètement en cas de problème. Et pour cela, nous pouvons certifier les Ortlieb !

Le troisième sac

En plus des deux sacoches latérales, nous avons chacun un sac qui vient sur le dessus du porte bagage.
Pour Eglantine, il s’agit d’un sac de rando classique de 60 litres, que nous pouvons utiliser si nous choisissons de devenir piétons lors d’un trek par exemple. Il contient la nourriture et quelques affaires.
Pour Guilhem, il s’agit d’un sac spécial photo, qui regroupe plusieurs avantages :

  • Tout est bien matelassé, pour la protection de ce qu’il contient
  • La poche latérale dédiée pour l’appareil photo : celui-ci devient du coup accessible rapidement par l’arrière du vélo
  • Les emplacements pour objectifs : ils ne sont pas en vrac à s’entrechoquer à chaque bosse : cela reste des éléments mécaniques fragiles
  • L’emplacement pour PC : dedans, le PC, l’e-reader et les documents importants, bien à plats.
  • La grande poche supérieure : remplie des bidules et des machins pour ranger des trucs : pratique !
  • La petite poche supérieure : pour les objets dont on se sert pendant la journée : Leatherman, fils pour recharger, etc.

Les fanions

Un problème des vélos couchés est la faible hauteur, qui limite la visibilité par les automobilistes en zone urbaine. Nous avons donc bricolé un petit système permettant de placer un drapeau ou un fanion assez haut. Pour cela, nous avons récupéré dans une décharge deux antennes de voiture, flexibles et légères, que nous avons accroché sur l’appui tête : et voilà !

Emplacement pour la bouteille d’essence du réchaud

Pour éviter d’avoir à ranger la bouteille d’essence avec le reste des affaires, qui risquait de pas sentir très bon du coup, nous avons placé deux colliers Colson sur la partie centrale du porte bagage arrière : on peut ainsi glisser la bouteille sous le porte bagages (il y a de la place perdue à cet endroit, malgré le débattement de la suspension arrière), en la coinçant avec dans les colliers. Elle est facilement accessible pour les stations essence comme ça, et on peut faire croire aux pompistes que l’on a un moteur dans le vélo ! (véridique !)

Voilà, vous connaissez les petits secrets jusqu’alors bien gardés de nos vélos ! Si vous partez bientôt en voyage (on ne vise personne 😉 cela pourrait vous être directement utile, et pour les autres… Ca vous a fait de la lecture pendant cinq minutes !

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