Dans le train, j’ai tracé le chemin à prendre sur le GPS, seulement celui-ci ne trouve pas sa position… vive la technologie ! Je prend tout de même le chemin prévu.
J’ai tenté de prévoir des passages sur les routes grises, qui sont de redoutables raccourcis sur la carte : en réalité (IRL, pour les initiés) ça monte, c’est de plus en plus herbeux, y’a des pierres, des ornières… mauvais idée, je préfère m’arrêter et faire demi tour, avc la quantité d’affaire que je trimbale mon vélo n’est pas un VTT très efficace…
Cette fois du coup ça descend, et y’a toujours les pierres et les ornières, aie je ne vois pas trop par où passer et j’ai pris de la vitesse. J’essaye de me dégager des traces trop près des branches du côté, mais la roue arrière chasse dans l’une d’elle, et c’est la chute. Le cul et les sacs repeint couleur terre, des bleus un peu partout, je repars doucement, non sans devoir ré-arnacher le sac si lourd sur le dessus du porte bagage… Fini les routes grises de la carte, c’est noté !
La route est agréable, et le temps est couvert mais ne semble pas trop menaçant, je fais donc une pause pour enlever mes vêtements de pluie. Le pantalon type Gore-Tex a déjà un trou, -40 jours après le départ… super !
180° table top, mais sans le ground scratching cette fois… bien tenté ! |
Un peu plus loin, un phénomène paranormal me fait dévier vers le bord dangereusement bombé de la route… je n’arrive pas à redresser, c’est déjà trop tard. La roue arrière glisse et sors de la route, le vélo se couche (c’est un comble !). J’étais alors à 25km/h, le passage à zéro est rapide, grâce à la forte adhérence des sacoches et de mon bras sur le goudron… Le vélo tourne sur lui-même, à plat : la figure 180° TableTop Ground scratching est désormais inventée, mais est déjà parfaitement exécutée !
Les sacoches ont pris cher, et j’en viens à me dire que j’aurai pu au moins tout prendre sur le bras (qui est déjà bien entamé), car au moins lui se répare tout seul… Certes ça m’empêche de dormir à cause du frottement avec les draps, puis je peux plus poser le bras nul part, c’est pas hyper pratique… C’est le métier qui rentre.
C’est superficiel… certes, mais ca fait mal quand même ! |
Je n’ai pas encore pu déterminer le responsable de cette chute (car ça ne peux évidemment pas être uniquement de ma faute !) : j’hésite entre le vent, la route bombée, ou le sac qui en se détachant s’est mis à pencher… en tout cas, j’ai décidé à partir de cet instant de chasser du matériel tout poids superflu avec la détermination de Ducan !
Comparativement au début de ce petit trajet, la fin ne comporte pas d’intérêt notable (cad, pas de chutes !), je vous en fais donc grâce !
Vous trouverez dans le prochain épisode les résultats des premiers tests de matériel, ainsi que les optimisations du vélo !
A bientôt, et soyez prudent sur la route 😉
Guilhem