Un ami, dont vous avez sûrement d’ailleurs déjà entendu parler, nous accompagne depuis le début du voyage. Il nous suit partout, voyez plutôt : le 11 octobre, il nous accompagnait en Italie, le 27, en Croatie, puis le 1 novembre au Montenegro, le 4 en Albanie, le 8 en Grèce, le 2 décembre en Turquie, le 1er mars en Irak, et le 8 avril en Iran ! Toujours présent depuis le début, il nous donnait régulièrement de précieux conseils, tout en facilitant le contact avec nos proches. C’est un ami au bras long, et quand on l’a dans la poche, tout se passe toujours bien!
Seulement voilà, depuis quelques jours cet ami nous a quitté. Plus de nouvelles de lui. Sans doute n’a-t-il pas obtenu son visa pour le Turkménistan, ou bien allons-nous juste trop vite pour lui !?
Cette absence nous fait un peu bizarre, laisse comme un vide : comment pourrait-il en être autrement, pour nous qui avons presque passé notre vie entière proche de lui ! Il était si présent et aujourd’hui nous laisse seuls, tous seuls au milieu du désert !
Nous pourrions nous sentir abandonnés, ou trahis. On est souvent en colère lorsque que l’on a besoin de son ami et que celui-ci n’est pas disponible… Pourtant, à la réflexion, nous en dégageons une autre analyse : d’une part, nous savons que nous le reverrons sûrement prochainement et qu’alors nous aurons plein de choses à nous raconter. D’autre part, cela nous soulage aussi dans un sens : nous trouvons un peu de liberté à ne pas l’avoir comme toujours sur le dos, surtout en pleine traversée du désert. De plus, afin d’en rajouter une petite couche, il se trouve que de toute façon il n’était plus très bavard et coûtait un peu cher à entretenir…
Vous vous demandez toujours de qui nous parlons ? Comme à peu près tout le monde, vous avez pourtant le même ami que nous, ou, s’il n’a pas le même nom, lui ressemble comme deux gouttes d’eau : le nôtre s’appelle Orange, passez lui le bonjour de notre part !
Je pleure en lisant votre message et en recevant ce nouveau coup de poignard et de mépris. Vous avez atteint votre but, une fois de plus.
Si je comprends ce qu’il faut comprendre, mon copain à moi n’est pas de couleur mais binaire: il s’appelle 1&1 (aïnssoundaïns en phonétique primaire…) et j’en ai un autre qui prend le relai de temps en temps qui lui s’appelle Bouytel… J’ai gagné?
Moi ce sera bientot Free. C’est bien ça?
Aux dernières nouvelles, notre ami est revenu, il était juste parti le temps du Turkménistan faute d’accord entre les opérateurs !