Cela mérite en effet un petit article, leur fonctionnement étant quelque peu différent de ce dont a l’habitude en France et dans d’autres pays.
Le pain est préparé devant tout le monde, dans la pièce unique de la boulangerie |
Leur spécificité est la suivante : le pain est fabriqué en flux tendu. Les pains ne sont pas cuits à l’avance, les boulangers n’en préparant qu’une petite quantité à la fois, qui part quasi instantanément avec les gens qui font la queue. L’avantage est que le pain est bien chaud, mais cela implique de faire la queue à chaque fois, ou d’attendre l’heure de la prochaine fournée…
Petit cours de fabrication de pain à l’iranienne :
Faire une boule de pâte, puis l’aplatir sur la table |
Avec les doigts pleins de farine, faire des petits trous et des petites bosses dans la pâte |
Cette technique donne un mix entre du pain croustillant (au niveau des trous) et moelleux (au niveau des bosses) : c’est excellent, et je sais de quoi je parle en matière de pain !
Par contre, la durée de vie de ce pain et très faible : une fois froid, cela devient très vite soit très sec soit tout mou… D’où la nécessité de ne faire que des petites fournées !
Mettre le tout sur la plaque tournante passant dans le four : au bout de trois tours, c’est cuit ! |
Le four tournant, fonctionnant au gaz, ne nécessite pas de préchauffe, et semble très efficace : le temps de mettre les derniers pains sur la plaque, les premiers sont cuits : pas de temps mort !
Les pains chauds trouvent tout de suite acquéreurs ! |
Petit cours supplémentaire d’une vielle dame à Eglantine, pour lui montrer comment emballer le pain dans un sac plastique puis faire le noeud !
Malheureusement, tous les pains iranien ne sont pas de ce type, et nous en avons goûté d’autres, très fins, ressemblant à du carton, que nous n’avons pas trop aimés…