Dis camion !

Il est temps pour vous de faire plus ample connaissance avec Anne So, Max, et Lulu, nos trois sauveurs qui nous permettrons d’aller d’Astana à la Mongolie en quelques quinze jours seulement !

Max et AnneSo dans les champs
Lulu dans les fleurs !


Lulu, c’est le camion, un bon vieil utilitaire reconverti en voyageur au long cours. Il y a tout le confort : douche, toilettes, cuisine, salle à manger convertible en lit. Il y a aussi l’électricité, une bibliothèque qui va bien nous inspirer et une chouette déco qui évolue au fur et à mesure du voyage selon l’inspiration d’Anne So.

Côté cuisine !
Côté salon, avec vue sur la salle de bain là bas dans le fond

Lulu tient bien la route, il va nous emmener dans de beaux endroits de bivouac pas forcément facile d’accès et surtout, il avale les kilomètres sur la transsibérienne parfois en piteux état.

Un de ces bivouac de steppe

La route dans la taïga, avec le Masallah turc qui nous rappelle quelques souvenirs

Pour ça, les conducteurs sont aussi des héros ! C’est fatigant d’enchaîner les heures de conduite tous les jours, je m’imagine mal à leur place, je me serais déjà endormie dix fois !

Certes, il y a parfois de la vie au bord des routes, mais c’est assez ponctuel
Pause

Mais nous leur sommes reconnaissants pour tout un tas d’autres raisons : leur générosité et leur calme (pas facile de rester tranquille quand au bout de cinq minutes dans le camion, j’ai déjà cassé un robinet et que la salle de bain est repeinte par les traces de pneu…).
Nous avons aussi beaucoup appris à leurs côtés. Les bouquins, les docu et surtout les discussions à refaire le monde de l’après pétrole (mais avant qu’on y soit contraint) sont autant de sources d’inspiration pour nos esprits en pleine réflexion !
On en rediscutera quelque part entre Bordeaux et Toulouse d’ici un an ou plus ! Bonne route en attendant (et joyeux anniversaire Anne So !) !


Merci à eux, ce ne sera jamais assez dit !

5 réflexions sur « Dis camion ! »

  1. tinou

    C’est top de rencontrer des gens comme ça. C’est génial et rassurant de se dire qu’il y a plein de gens formidables et généreux sur terre.

  2. Cyro

    Hello! J’envie les discussions à refaire le monde et j’imagine que vous ne vous êtes pas cantonnés à la question « Que devient Lulu après le pétrole? ».
    En voyant la couverture du livre, cela devait être très inspirant, en effet. A ce sujet, en cherchant une séance de cinéma de plein air, je suis tombé sur un film qui me semble pas mal. Voici le site: http://www.empire-me.net/?lang=fr

  3. Cyro

    Encore un petit mot pour la route: la citation du jour du calendrier:
    « Muße, nicht Arbeit, ist das Ziel des Menschen » traduit de l’Anglais vers l’Allemand (puisque l’auteur est Oscar Wilde) que je traduirais en français comme ceci: « C’est le loisir, pas le travail, qui est le but de l’Homme ».
    Qu’en pensez-vous?

  4. GuilhemEglantine

    Je ne suis pas sûr d’être tout à fait d’accord avec cela (sauf le respect que je lui dois !). Cela dépend tout d’abord de comment l’on définit ces/ses deux premiers termes.

    Les deux notions de travail et de loisir sont mentionnées, avec une discussion quant à leur priorité. Cela se comprends et est très certainement applicable dans notre mode de vie occidental, où le/les loisir(s) vient contrebalancer le travail.

    Cependant, nous avons remarqué, et ce dans un grand nombre de pays, que la notion même de loisir est inexistante. Les gens ne font pas de vélo si ce n’est pour se rendre quelquepart. Ils ne font pas de sport en club, ou ne découpent pas des photos, ni même ne tricotent pour le ‘loisir’. S’ils tricotent, c’est pour avoir plus chaud la prochaine fois.
    Je ne pourrais pas dire dans quelle mesure, mais cela est sans doute lié à ce qu’on entend par travail. Je m’explique : de la même manière qu’un paysan qui cultive un potager, s’occupe de construire sa maison et bricole ses outils, de nombreuses personnes n’ont pas ‘un’ travail à proprement parlé, mais ‘du’ travail. Elles n’ont pas d’horaires précises pour l’effectuer. Elles n’ont pas, du coup, « d’horaires » pour les loisirs non plus.

    La citation ne semble donc pas trop applicable pour ces régions.

    Pour revenir à notre société ‘moderne’, nous y travaillons, puis nous profitons. Puis nous travaillons encore, et ainsi de suite jusqu’au week-end ou aux vacances où, comble de joie, nous pouvons juste profiter et prendre le temps d’effectuer nos loisirs ! Les paysans ne s’arrêtent pas de nourrir leurs bêtes le dimanche. Ils profitent des moments tranquilles de chaque journée, mais ne nomment cela, sauf erreur, pas vraiment « des loisirs ».

    En restant dans le cadre de notre société, la citation telle que tu l’as traduite donne l’impression, pour le terme loisir, qu’il est question ‘des’ loisirs. Or, dans ce cas, cela n’a pas de sens que l’Homme ait pour But les loisirs, sauf bien sûr dans la vision raëlienne, où la sophistication des machines et de la technologie nous libérerai de toute nécessité de travail.

    Pour moi, le but serait plutôt de parvenir à transformer ce qui doit être effectué sous forme de travail -action et terme péjoratifs- sous forme de loisir -mélioratifs cette fois.

    Si vous comprenez la citation comme cela, alors nous sommes d’accords !

    Guilhem

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