Edito : les cyclorêveurs en Chine – à nouveau !

Cet « édito » restera en haut des messages, et donnera un fil conducteur à tous nos messages.
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Un troisième édito pour un même pays ? C’était pas un par pays le plan ?

Et oui, mais la Chine est un pays à part. Et puis il y a une chose aussi : nous avons vraiment l’impression d’avoir eu affaire à trois pays différents, avec leurs végétations, reliefs et populations si différents. Ces différences nous ont marqués d’autant plus que nous avons triché : en prenant le train, nous n’avons pas vu, comme d’habitude (sauf aux frontières) une évolution constante au fil des kilomètres. L’arrivée à Kunming nous a plongés directement dans le nouveau pays : la jungle terrassée !

Pour reprendre le fil de l’histoire, nous partons donc en train de Shanghai pour Kunming, capitale de la province du Yunnan. La ville est appelée ville aux quatre printemps car il y règne toute l’année un climat agréable et propice à la culture des fleurs notamment.
Nous n’aurons pas l’occasion de beaucoup le vérifier car après 37 heures de train, nous n’avons pas la tête à faire du tourisme en ville !
Nous la traversons juste pour suivre notre route, que nous avons calculée au hasard sur internet avec un itinéraire cycliste… Nous ne savons pas à quoi nous attendre, mais nous n’avons pas mieux à proposer !

La région est montagneuse dans la partie que nous traversons. Le profil d’élévation du trajet que nous avons est dantesque (jeu de mots 😉 : pas de plat, ça monte et ça descend tout le temps, avec des dénivelés d’environ 1000m à chaque fois !

Notre mode de vie à Shanghai ne nous a pas préparés à cela, et le troisième jour une fatigue généralisée nous terrasse : plus moyen d’avancer plus, il nous faut nous reposer. La journée presque entière, suivie d’une nuit réparatrice nous remet sur pied, que nous levons ensuite un peu pour nous ménager.

Les montées semblent interminables (certaines nous prennent parfois plus d’une journée !) mais comme leur pente est relativement constante, on prend le rythme, cela nous laisse le temps d’apprécier notre environnement et de réfléchir posément dans l’effort.

Un autre point compliqué dans cette région abrupte est de trouver où dormir : cela l’était déjà ailleurs en Chine, mais devient vraiment embêtant ici, car en plus en montée le paysage ne défile pas très vite. Toute surface plane (horizontale ou non) est cultivée, le reste envahi par une végétation de type jungle (or, on n’a pas de machette…). Les seuls endroits « disponibles » sont les carrières désaffectées ou les maisons abandonnées (enfin l’espace autour) : ca ne fait pas beaucoup ! Enfin, nous avons une fois eu la chance de trouver des terrasses entretenues (gazon et tout !) mais non cultivées ! Le tout avec une vue incroyable, trop beau pour être vrai, nous ne nous sommes pas privés de nous y installer ! (en fait il semblerait que nous étions sur des terrasses « déco » de l’hôtel d’à côté, qui avait l’air fermé).

Nous continuons donc notre route vers Pu’er, la ville du thé éponyme, où nous nous arrêterons peut être un peu nous reposer, pour ensuite continuer vers le Laos, 300km (de montagnes) plus au Sud.

To be continued !

3 réflexions sur « Edito : les cyclorêveurs en Chine – à nouveau ! »

  1. Tchegeun

    Et ben les copains, quels changements en effet !
    Ici à Shanghai ca y est c’est l’hiver, c’est gris, il pleut et il fait froid 🙁

    Bonne route, et bon vent
    L’hôte Shanghaien

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