J-7 ça y est, j’ai pris mes billets, direction Hiroshima !
J-2 Rien n’est prêt !
J-1 Achat du vélo+sac de voyage
J-1 Recupération d’un duvet, d’une tente, d’un matelas de sol, d’un “sac à vélo”, de chaussures de rando… merci les amis !
Jour J (tôt le matin) réservation d’une nuit dans une auberge de jeunesse a Hiroshima.
Arrivée au Japon le soir, sans argent ni même de quoi retirer dans le petit aéroport…
J+1 tram-speedboat-marche-Matsuyama ; retrouvailles avec les cyclos au pied d’un Onsen, le voyage peut enfin commencer !
Bien que j’avais l’impression d’être sur-équipé, j’avais une inquiétude, ne pas suivre le rythme a vélo. Heureusement pour moi, les cyclos ne recherchent pas la performance. J’arrive relativement bien a suivre l’allure, les collines ne sont jamais trop grandes, mais les pauses sont toujours les bienvenues. Non, finalement, le plus dur ce n’est pas le vélo.
Là où j’ai vraiment souffert, c’est sous la tente ! Fin février, au Japon, la température peut descendre en dessous de 0° et j’y suis moins préparé que je ne le croyais. Enchaîner les nuits avec un confort limité est ce qui a été pour moi le plus difficile à vivre. Cependant, je me console avec le festin du matin: thé – chocolat chaud – lait – céréales – tartines grillées – confitures… il ne manque de rien !
Être cycliste au Japon m’a paru très agréable, les routes ont presque toujours des pistes cyclables en partitculier sur les îles de Shikoku que nous traversons pour regagner Honshu ; les paysages insulaires me font prendre un bon bol d’air frais dont j’ai bien besoin ; les gens sont souriants, heureux de nous voir passer et les japonnais les moins timides viennent même nous offrir quelques denrées pour nous aider à traverser le froid de la nuit sous la tente.
C’est ma première rando en cyclo, et j’en sors avec la satisfaction d’être allé au bout du programme fixé au départ. Ca n’a pas tous les jours été facile, la météo n’étant pas forcément au rendez-vous, les jambes tirant de plus en plus, me faisant passer des collines pour des montagnes ! Je suis admiratif de la force qu’ont les cyclos pour suivre leur voyage de nomades, à faire et défaire les sacs en permanance. Je les quitte jaloux de leur liberté, mais heureux de retrouver mon confort de sédentaire shanghaien !
Merci pour cette vision exterieure. Je crois que j’aurais la même sensation. La liberté, les rencontres, les découvertes, la nature, les paysages, les cultures diverses…. m’attirent mais les nuits sous la tente sous la neige et le manque de confort me peseraient un peu au bout de qqs jours. Vive la douche chaude, un bon lit et une machine a laver… Mai bravo aux cyclos, on est tres admiratif!