Dur retour au voyage après notre bonne étape à Moncucco : le soir-même, nous nous retrouvons à nous installer incognito dans un champs de noisetiers parce que personne ne veut nous prêter un bout de jardin pour la nuit. Visiblement, ils ont peur de nous…
En plus, les routes sont moches, avec plein de voitures qui passent à 20 cm de nous, et il y a une brume qui ternit tout le paysage.
Alors, sur la route et dans les villes, il y a tout de même des personnes curieuse et/ou encourageante, mais quand il s’agit de demander l’hospitalité…
A Castell’Aquarto, très jolie citadelle du moyen-âge toute en briques, on demande à une petite dizaine de personnes qui nous envoient aux pelotes. Et finalement, c’est un grand-père curieux qui veut bien nous accueillir. Alors bon, on installe la tente sur une allée trop courte pour la tente, mais c’est déjà ça…
A côté de ça, il y a quelques perles, comme ceux qui nous offrent un thé bien au chaud le matin du champs de noisettes alors qu’au réveil, on avait du givre sur les vélos.
Ou encore ceux qui nous on accueillit avec beaucoup de gentillesse et nous offert un repas gargantuesque et même une chambre !
Et enfin la « ferme-charpenterie métallique », où on dort dans une cabane en construction au milieu d’un « jardin botanique » et où toute la famille s’empresse de nous apporter la lumière, à manger, et tout plein de sourires !
En plus, on apprend à déchiffrer les routes italiennes, et on parvient à trouver des itinéraires bis un peu plus sympa. La brume se lève et on aperçoit les montagnes enneigées qu’on aurait longées si nous n’avions pas changé notre itinéraire !
Pour ce qui est du contact avec la population, l’Italien d’Eglantine est bien utile. Guilhem a beau faire des grands gestes et ajouter des O à chaque mot avec un fort accent, ça ne fonctionne pas très bien : petit avant-goût des pays inconnus…