Bon, il fallait s’y attendre, les conditions météo ne pouvaient pas rester parfaites…
Alors bon, ce qu’il y a de triste, c’est que nous allons perdre nos superbes marques de bronzage « cyclisme forever ! ».
Ce qu’il y a de triste aussi, c’est qu’il paraît que nous traversons des paysages magnifiques, mais nous n’avons pas vraiment l’occasion de les voir.
Coup de fatigue dans la montée au col de l’Epine |
Alors ça a commencé par le Col de l’Epine, bien raide, arrivés en haut, nous avons changé de costard. Nous avons troqué le T-shirt mouillé de transpiration pour le T-shirt sec plus polaire.
C’est le brouillard, sinon, la photo est nette ! |
Nous remercions également nos cagoules et gants coupe-vent, sans qui nous serions restés congelés en milieu de descente !
Alors, pendant cette descente sur Chambéry, on aurait pu avoir une belle vue sur le lac du Bourget, mais les gouttes de pluie et la vapeur qui s’échappe de notre visage pour se coller aux lunettes, jumelées à un angle de vue rétréci par la cagoule et la capuche font qu’on ne voit rien. Sans compter les nuages qui descendent assez bas.
Voilou, après cette superbe description, nous pourrions continuer la même chose pour la journée suivante, en ajoutant une pluie discontinue, mais nous ne voudrions pas vous lasser avec nos histoires de mauvais temps !
La combe de Chambéry, les eaux calmes du Bourget, la falaise du Granier, voilà les lieux que je chéris en notre belle Savoie. Quel dommage que le beau temps se soit éclipsé car les paysages y sont remarquables.
Sur les pentes du massif de l’Epine, face à la croix du Nivolet, j’ai grandi. Merci donc d’avoir mentionné votre passage à Chambéry, ça fait du bien alors que la parfois morne vie parisienne suit son cours.
Bravo pour cette traversée de France en tout cas. Un premier jalon de votre belle aventure.
Guillaume B.