Un petit post pour relater mes aventures récentes, qui augurent bien pour la suite (en fait le début d’ailleurs) de notre voyage…
Comme un peu tout le monde en France (désolé pour les autres !), je suis actuellement en vacances. Après quelques jours passés à Paris pour terminer deux trois préparations de voyage, je vais me rendre dans ma famille en Bretagne (Bretagne sud, précision pour les puristes de cette région).
Pour le déplacement, petit joueur, je décide de prendre un train (on va déjà en chier deux ans, alors profitons encore un peu des technologies avancées de la civilisation !)
Je pars tout de même avec mon vélo couché, et chargé comme une mule avec plus d’affaires qu’on en aura sûrement lors du voyage (genre la quasi totalité du matos commun, plus un ordi bien lourd, et quelques babioles inutiles) – sacoches remplies, et un sac à dos bien dense sur le haut du porte bagage, le tout ficelé tel un rôti avec la cordelette de 6m.
L’heure du train approchant, le départ se précipite un peu : Églantine m’accompagne en Vélib’ pour cette première sortie « en charge », et nous partons en zigzagant un peu pour parvenir à Montparnasse. « Ca va être chaud, faut se grouiller ! ». Histoire de rajouter un peu de piment, un maillon de chaîne s’ouvre, comme la dernière fois (certainement sous l’effet de ma puissance colossale) : tous les tours de chaîne, heureusement assez peu fréquents du fait de sa longueur, le maillon se coince a un endroit, ce qui m’oblige à arrêter de pédaler pour qu’il passe le point dur…
On arrive finalement devant la gare, et au milieu de la fourmilière de touristes, on porte sacoches, sacs et vélos dans le hall puis dans les escalators ‘anti-vélos’ (avec des poteaux devant l’entrée..), pour finalement trouver une borne de retrait de billet libre… sauvé ! Avec dix minutes d’avance, ça valait bien la peine de se presser !
En arrivant sur le quai, confiants, rassurés, les contrôleurs nous stoppent. « Vous avez une réservation pour le vélo ? »
moi : « Sur le train c’était marqué accessible au vélo, j’ai vérifié oui »
eux : « Il faut prendre une réservation vélo au guichet, c’est obligatoire, pour des questions de sécurité et de respon[…] blablabla[…] C’est bien indiqué sur le site vous savez [NDLR : après vérification, sûrement dans les petites lignes du « j’ai lu et j’accepte les 10 000 000 petites lignes à faire défiler« .
Il faut aller au guichet pour prendre la réservation, eux ne peuvent (ne veulent ?) pas le faire…
Églantine garde les sacs pendant que je courre aux guichets. J’ai un peu peur qu’elle réduise les contrôleurs en purée pendant mon absence, mais c’est un risque à prendre.
Au guichet, pas de réservation possible sur ce train, ni d’ailleurs sur aucun autre direct aujourd’hui… Ça sera pour demain… Pratique.
Après ce petit entraînement aux futures formalités de passage de douanes aux frontières, nous rentrons donc au bercail, tant qu’on en a un. Le retour se passe relativement bien, le maillon pète et on doit rentrer à pied, parce que j’ai rien pour le réparer au milieu de la rue de Rennes… on est plus à cela près !
Lendemain matin, réveil 7h45 pour le train de 9h. Je vais pas pouvoir compter sur Églantine aujourd’hui, rentrée tard dans la nuit… Le temps est à la tempête dehors, quoi de mieux pour tester les vêtements de pluie ? Je bois presque la tasse avec la vitesse, mais tant que ça roule… Les redémarrages sont plus durs, et je me vautre lamentablement lors d’un démarrage raté. Mon sac a touché un taxi qui me mettait le pression 20cm derrière moi au feu rouge. Le chauffeur sort, vérifie sous la pluie battante qu’il n’y a pas de micro rayure sur sa merco, tout en maugréant sans discontinuer.
moi, au bout de 30s : « ca va peut être aller là ?!«
lui : « [blablabla…] c’est pas le moment de faire ça » – pas le moment d’avoir un train quand il pleut dehors, oui effectivement !
Je galère à accrocher à nouveau le sac , puis je repars. Je vais arriver à l’heure inch hallah !
Cette fois, je prend une autre entrée à Montparnasse, tout se passe bien (mieux tout du moins:) . J’ai bien 2 minutes d’avance cette fois, nickel. Je monte dans le train, qui démarre. Je me demande pourquoi ça à l’air de bien se passer…
La suite au prochain épisode… qui s’annonce sanglant !