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Chateaux d’Italie (pictures inside)

En Italie, ils aiment bien faire des châteaux. Des petits, des grands, des beaux, des moches, des vieux, des récents, etc… En gros, dès qu’il y a une montagne ou même un colline, il faut mettre un château dessus.

 Celui-ci par exemple, vu au bord d’une route, de loin. Mais même de loin, il est déjà imposant. D’autres, de tout près, sont absolument ridicules (ça doit faire bien de mettre une tour fortifiée à son pavillon tout neuf ;). Me refusant à prendre des photos de trucs trop moches, on aura donc pas d’exemple illustré, mais je vous laisse imaginer.

Une autre catégorie de château que l’on peut trouver en Italie est celle des villes fortifiées. On vous en avait montré un exemple dans un post précédent :

Là ça commence à avoir de la gueule, car il y a moins l’effet « cheveu sur la soupe » au milieu de rien.
On a rencontré, au détour de nos détours, des châteaux et des villes magnifiques, dignes du mont St-Michel parfois, comme Castell’Arquato :

L’entée annonce la couleur : superbe porche avec des dessins d’époque (laquelle?), et montée à 10% dans la ville.

Une des tours, dominant la plaine. La vue est un peu décevante, à cause de cette éternelle « brume de beau temps » qui nous a suivi quasiment tout au long de l’Italie… On remarque aussi les drôles de créneaux, qui sont tous en V ici, ils ont du se passer le mot.

L’intérieur de la ville regorge de petits endroits charmants, comme ce petit cloître, les rues ou maisons ci-dessous :

Toute la ville est très bien entretenue, et vaut vraiment le coup d’œil !

Quelques autres photos prises dans la ville :

A la période où on l’a visité, il n’y a pas un chat dans toute la ville, mais on imagine bien le monde en pleine saison…

En fait, le seul problème avec cette ville, c’est les gens qui l’habitent, qui nous ont envoyé #@!#er quand on a demandé un bout de jardin pour la tente… des refus catégoriques, où des vagues tentatives pour nous trouver des terrains tout aussi vagues… Pour vous dire, on a finalement planté notre tente sur une toute petite entrée en pierre, où la tente ne passait pas en longueur ni largeur…

On bloquait donc la porte du monsieur qui nous a « acceptés », et on a essayé de pas trop écraser les fleurs sur les côtés… Le tout sous la pluie pour couronner le tout ! Bon au moins on a pu faire une jolie visite !

Et enfin, dans les différentes catégories de châteaux, il y a les mastoques : 
 

Du solide !

 Et voilà, c’est enfin la fin de cet article de fond sur les châteaux Italiens ! 

La vera Italia

Bon, l’aventure, c’est cool, mais c’est vachement moins drôle quand on se fait fermer la porte au nez…
Dur retour au voyage après notre bonne étape à Moncucco : le soir-même, nous nous retrouvons à nous installer incognito dans un champs de noisetiers parce que personne ne veut nous prêter un bout de jardin pour la nuit. Visiblement, ils ont peur de nous…
En plus, les routes sont moches, avec plein de voitures qui passent à 20 cm de nous, et il y a une brume qui ternit tout le paysage.
Alors, sur la route et dans les villes, il y a tout de même des personnes curieuse et/ou encourageante, mais quand il s’agit de demander l’hospitalité…
A Castell’Aquarto, très jolie citadelle du moyen-âge toute en briques, on demande à une petite dizaine de personnes qui nous envoient aux pelotes. Et finalement, c’est un grand-père curieux qui veut bien nous accueillir. Alors bon, on installe la tente sur une allée trop courte pour la tente, mais c’est déjà ça…

A côté de ça, il y a quelques perles, comme ceux qui nous offrent un thé bien au chaud le matin du champs de noisettes alors qu’au réveil, on avait du givre sur les vélos.
Ou encore ceux qui nous on accueillit avec beaucoup de gentillesse et nous offert un repas gargantuesque et même une chambre !
Et enfin la « ferme-charpenterie métallique », où on dort dans une cabane en construction au milieu d’un « jardin botanique » et où toute la famille s’empresse de nous apporter la lumière, à manger, et tout plein de sourires !
En plus, on apprend à déchiffrer les routes italiennes, et on parvient à trouver des itinéraires bis un peu plus sympa. La brume se lève et on aperçoit les montagnes enneigées qu’on aurait longées si nous n’avions pas changé notre itinéraire !
Pour ce qui est du contact avec la population, l’Italien d’Eglantine est bien utile. Guilhem a beau faire des grands gestes et ajouter des O à chaque mot avec un fort accent, ça ne fonctionne pas très bien : petit avant-goût des pays inconnus…

Moncucco

La vie est douce à Moncucco Torinese, et on en profite bien !
Marie-Laure et Grazziano nous accueillent comme des rois, et les petites cousines et petit cousin sont super enthousiastes ! Merci à toute la famille !
C’était le moment familial du mois, avec même la visite de Maman « Eglantine » ! Ca redonne des forces pour la suite !
Alors voilà, on continue la visite de ce pays en franco-italien. D’abord Turin, où on fait un petit tour dans la ville après une visite du musée du Cinéma dans le Mole : première « vraie » visite de notre périple.
On a un look terrible avec nos sandales de vélo et notre combiné short-T-shirt de sport en laine !
Ensuite, les collines autour de Moncucco, toujours à pieds, on n’a plus l’habitude et on a même des courbatures !
On aperçoit toujours ces belles constructions en briques, comme le château de Cinzano, celui de Moriondo (appartenant aux grands-parents de Carla, et oui !), ou l’abbaye romane qu’on découvre un peu plus tard.
Le séjour se clôture par la fête du Chou ! Stupendo ! On joue à la tombola pour gagner des horreurs, on achète du noccimiele (miel aux noisettes) et on est content !
cdsEcco, Guilhem a installé la roue-dynamo, nous avons rechargé les batteries de pasta, de spumante, de bonnes nuits dans un lit et de moments en famille, il est temps de repartir à l’aventure !

La vigne en Italie

En bon français, nous avons l’oeil pour les choses importantes, nous allons gouter au vin Italien.
Mais avant, il faut inspecter les cultures. Et alors là, nous sommes un peu surpris. Ici, ils cultivent la vigne à l’horizontale.
Peut-etre que leurs montagnes sont trop raides, peut-etre qu’ils sont suffisament petits pour se glisser sous ses toits de vignes pour récolter le raisin, ou peut-etre qu’ils récoltent ça avec des engins volants…

En tout cas, cela donne des paysages chouettes ! Je vote pour !

Arrivée en Italie

Un petit rattrapage temporel pour le voyage en image: Voici le « récit » du passage des Alpes et un petit bout de l’Italie :

La vue depuis la fameuse route qui monte vers Chamonix !



Contre jour parfait au dessus du Mont Blanc (paradoxalement la plus petite montagne enneigée, au milieu). Merci à nos sauveurs des Houches sans qui nous serions passés sans le voir !

Le Monte Bianco (ou Mont Blanc de Courmayeur), qui présente un tout autre visage coté Italien

Le Mont Blanc au bout du chemin, depuis la Vallée d’Aoste

Les petits chateaux de la vallée d’Aoste

Le bon repas du soir ! En dessert, le chef vous propose des poires belle hélène (sans glace) avec les fruits ramassés à 10 cm de la tente !

Photo réalisée sans trucage, qui saura deviner ce qui se passe dans ce pays bizarre ?

On aurait pu vous faire croire que l’on est déja au Tibet, mais ce n’est que le chateau de Bord

La tour du chateau d’Ivrea, encore un de ces nombreux chateaux de la vallée d’Aoste

Changement de plan !

Nous allons prendre la direction de Bologne et Ancone puis prendre un bateau en direction de Split en Croatie.

Et oui, en prenant un peu le temps de revoir notre trajet, nous nous sommes rendu compte qu’en réalisé, nous parcourons quasi 50% de plus que les prévisions.

Nous avons rendez-vous à Istanbul pour Noel, et pour arriver à temps, il faut donc gratter quelques centaines de kilomètres, alors voilà !

Ca nous fait descendre plus vite dans le sud, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Nous traverserons de plus l’Emilia Romagna qui est une belle région de l’Italie.

Voilà !

Mais oui, mais oui, la France c’est fini !

Ode à la France.

Quand elle veut, la France est vraiment accueillante,
Vous avez vu les photos sous le soleil
Des paysages traversés, jamais pareils,
Et même la pluie n’a pas été si méchante !

On se passerait bien de certains éléments,
Supporter les naturels et chasser l’artificiel.
Les montagnes à pic contre les poteaux électriques,
Et même le vent contre, en échange des éoliennes !

Cependant, on a roulé, le casque bien au vent,
En appréciant vallées, montagnes, mer et ciel,
Qui chaque jour nous ont offert des contrastes magnifiques.
La France, finalement, nous ne la connaissions qu’à peine.

Quant aux français, avec leurs spécificités régionales,
Ont toujours su faire preuve d’une grande générosité.
Elle est encore bien réelle, cette légendaire hospitalité,
Alors nous saluons nos hôtes, leur rencontre fût un régal !