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Pamiris

Il n’y a pas grand monde sur cette fameuse M 41. Nous voyons essentiellement des bergers  ou des conducteurs de camions chinois (les camions sont chinois, les chauffeurs semblent plutôt d’Asie centrale !).

Du coup, nos rencontres sont peu nombreuses et assez furtives, mais les portraits méritent d’être publiés tout de même.

Dans le plateau du Pamir, il y a surtout des kirghizes :

Jiéna, « boss » du homestay « Marco Polo » où nous nous sommes bien reposés après la vallée Vakhan

Le chapeau Kirghize, merveilleusement porté avec ces yeux rieurs !

Une jeunette de 63 ans, un bébé tout nu dans le dos, peut-être que ce n’est pas le sien !

Réparation de yourte en cours !

Nous ferons peut-être plus de rencontres dans les prochains pays !

Et en exclusivité pour vous : les spécialités culinaires du pays ! Voilà ce que nous avons dégusté à Khorog !

 

Fin de la vallée de Vakhan : col de Khargush

On savait que ça allait être dur, mais cela dépasse nos « espérances »

Malgré la route défoncée, la pente importante et le manque de diversité alimentaire disponible dans cette région reculée, le plus dur est encore autre chose : il s’agit du problème lié à l’altitude : le col est à plus de 4000m, et le manque d’oxygène se ressent très rapidement dans l’effort.

Des enfants nous aident dans la montée après Langar :eux sont habitués à l’altitude, les chanceux !


Nous poussons sur la plus grande partie de la montée

C’est la première fois que nous devons pousser véritablement nos vélos couchés : nous inventons pour cela une nouvelle technique assez efficace, depuis l’arrière du vélo.
La technique semble efficace !
Même les descentes sont difficiles, avec du sable bien profond !


Petite pause pour le passage au dessus de 4000m, pour la première fois !

Neiges éternelles !

Les pauses se multiplient, mais le paysage s’y prête bien !

Lucia ne présente pas de symptômes du mal de l’altitude, contrairement à d’autres…

La nuit à 3900m avant le col a été dur pour moi (Guilhem) : mal de tête toute la nuit, avec l’impression que le coussin était en béton, et malaise au cours du petit déjeuner… Mais dans cette vallée si isolée et difficile, pas moyen de faire demi-tour : la solution se trouve de l’autre côté. En surmontant un peu la crise d’angoisse associée au possible mal de l’altitude, je parviens tant bien que ma à passer le col pour enfin redescendre de l’autre côté : le mal de tête diminue avec l’altitude !

Un joli lac ? Cela mérite encore une pause !

Spécificité des routes plates de cette route aussi : de la bonne tôle ondulée sur des kilomètres ! Nous remercions notre suspension arrière qui nous évite le pire !

Finalement, nous retrouvons de la route asphaltée : c’est la fin du calvaire ! La sensation est indescriptible sur cette route, nous ‘roulons’ à nouveau

Curieuse nature !

Mais qu’a-t-il pu se passer pour déformer les strates de cette façon ?

Rivière vs Rocher : le rocher a craqué !

L’eau creuse des vallées dans tous les sens !

Qui monte les courses ? (les courses ? Sans magasin ce n’est pas très facile… 🙂

On prendra de l’eau un peu plus tard !

On aurait finalement du prendre un peu d’eau…

Il aurait vraiment du prendre de l’eau !

On vous rassure, avec nos 8L par personne, on a pas ce genre de problème !

La vallée de Vakhan

Nous avons finalement choisi de quitter momentanément la M41 pour rouler avec Eireen et Mickaël, des cyclos allemands. Ceux-ci ayant choisi de parcourir la célèbre Vakhan Valley, décrite en détail par Marco Polo dans le temps.

Paysage typique de la vallée

Cela nous rajoute quelques kilomètres, mais nous avons encore un peu le temps donc nous tentons l’aventure !

Travail au champ

Eireen et Mickaël, en plein filtrage d’eau !

La route a l’air paisible non ? Pas pour longtemps !

Vue depuis la forteresse de Khakha, protégeant la vallée aux alentours du 3e siècle avant JC

Partie de volley improvisée avec les enfants locaux !

Engagement d’un petit aux yeux perçants, sur fond de camion12x12 des Pamirs !

Ici, point de tracteur, les boeufs se chargent de labourer. Comme au bon vieux temps ?

Jaloux de notre drapeau, les allemands en installent un sur un bout de bâton à l’arrière du vélo : ce n’est pas vraiment à la hauteur, mais cela évite bien des « at cuda ! » des locaux

Un monument digne d’un passage de col tibétain !

Ah oui, on vous a pas dit mais les allemands voyagent avec un petit chien, Lucia !

Au loin, derrière l’Afghanistan, nous observons un 7000m se trouvant… au Pakistan !

Petits ânes

Eireen et des pamiris

Un guide nous joue un air de musqie dans un petit musée local

Intérieur de la maison musée

Les montagnes nous surplombent régulièrement de quelques milliers de mètres !

C’est beau tout ça ! Et tant que c’est pas trop dur on en profite bien !

La suite, un peu plus dure, au prochain épisode !

Camping tadjike !

Popotte !

Comme d’habitude, nous faisons la bouffe à même le sol, mais les paysages sont un peu différents :

On ne fait pas beaucoup mieux comme paysage de camping !

Un peu de vent dans nos cheveux, mais la tente ne bronche pas !

Camping en famille !

L’intérieur des voisins a l’air sympa !

In the middle of nowhere ! Un petit aperçu du Pamir en avant première 😉
Attention, tornade droit devant !

Soleil du matin, cela fait du bien !

Alors, qui nous rejoint ? 🙂

Vue sur l’Afghanistan


Arrivés à Kalaikhum après notre premier ‘petit’ col, nous déjeunons dans un petit kiosque donnant sur la rive d’en face, et nous passons le repas à nous demander ce que peuvent bien être les bâtiments d’en face : cela ne ressemble pas auc constructions que l’on a pu voir jusqu’à présent : sûrement un hôpital, car les gens sont habillés tout en blanc… mais où est le pont ? Ce n’est pas très facile d’accès avec cette grosse rivière. Et bien non, nous avions tout faux pendant une bonne heure : c’est l’Afghanistan que nous voyions juste en face, de l’autre côté de l’Amou-Daria !

 

Afghan beach !
Village afghan

Wouah ! Nous allons voir des afghans pour de vrai ! Nous allons même les observer pendant plusieurs jours, le temps de remonter la vallée partagée jusqu’à Khorog – et peut-être un peu plus !

Les Afghans qu’on voit sont des pamiris comme les autres : ils pêchent, ils transportent des denrées d’un endroit à un autre, ils cultivent et ils construisent, rien de bizarre en somme !

Parfois, on les voit de très loin ! Ceux-là étaient à peine visible à l’oeil nu !
Sur cette route, on aperçoit surtout des animaux et des gens à pied, très peu de véhicules peuvent emprunter la route escarpée.

Parfois des motos lorsque la zone est habitée.

Rien de bizarre ? Il y a quelques différences tout de même : la route a juste l’air un peu plus casse-gueule (les ânes eux-mêmes ne passent pas à certains endroits, donnant lieu à des déchargements/rechargements sur de nouveaux ânes de l’autre côté…), on aperçoit quelques fantômes en plein jour et les types ne portent pas de slip (photo à l’appui !) !

Fantôme droit devant !

Vous voyez un peu ce qu’il y a au milieu de la montagne ?
Il y a une route en construction !
Petite partie de pêche…
Tout nu !

Enfin tout de même, passer autant de temps le long de cette frontière à essayer de communiquer par grands signes et cris indistincts, cela fait quand même un drôle d’effet ! On aurait pu pousser le vice en faisant une excursion dans le pays étant donné qu’il y a des structures touristiques accessibles depuis le Tadjikistan (pour ceux que ça intéresse !).

On a eu aussi un petit aperçu des relations parfois tendues entre tadjiks et afghans. Ils ne se rencontrent quasiment jamais, ils ne se comprennent pas, mais ne s’aiment pas quand même ! Jet de pierre d’un côté à l’autre semble être courant lorsque la rive est assez étroite !

Voilà un endroit où la rivière est très étroite, il est facile de jeter des cailloux d’un côté à l’autre !
Pour réveiller ce chameau, les tadjikes n’y vont pas de main morte !
Mais le berger d’en face n’est pas très content…

Et ben nous, on les aime bien !

Machina !

Sur la M41, on croise presque autant de véhicules « arrêtés » que de véhicules roulants…

Une petite photo pour situer le contexte… Vous devinez ce que l’on voit dans la rivière ?

Voilà ce qu’on trouve dans le fond de la rivière, rassurant !

Graou ! Pour réparer les routes par ici il faut au moins ça !

Et si on jouait au tacteu !

Les restes de la guérilla entre Afgahns et sovietiques dans les annees 1980′

Pont en morceau de camion !