Archives de l’auteur : Guilhem

14h40

Il n’y a pas beaucoup de voitures qui passent, mais dès qu’il y en a, on a le droit à un grand sourire, un petit coup de klaxon et un grand coucou ! Certains s’arrêtent même pour nous poser deux trois questions. Ici, ils ont des vieilles bagnoles, mais ce ne sont pas des mercedes comme en Albanie mais des vieilles Renault ! Renault 12, Renault 9, enfin des trucs dont je ne me souviens même pas en avoir déjà vu en France !

13h30

Au moment de repartir, un camion s’arrête sur la route pour nous poser des questions… Deux vélos bizarres, ici, et venant d’un tout petit chemin… cela intrigue ! Nous repartons sans avoir a priori pu répondre à toutes leurs interrogations…

12h45

L’épisode précédent nous a ouvert l’appétit, nous nous arrêtons sur un petit chemin pour déjeuner. Profitons de nos tranches de jambon, réserves accumulées en Grèce : nous n’aurons plus de porc avant un moment !

12h18

Nous avons dépassé la zone à risque, cela n’est finalement pas si terrible (ma version, celle d’Églantine est peut-être un peu différente !). Premier test passé avec succès. Nous nous demandons comment Olivier et Hélène de lamigration.com, rencontrés auparavant, on pu rouler en Turquie sans en croiser un seul. Ils ont sans doute emprunté des routes plus grandes et moins perdues !

12h15

La légende des chiens turques, les Kangals, va bientôt se vérifier. Nous en avons bien aperçu quelques-uns en ville, mais en mode « chien errant gentil », car sans maître ou troupeau à garder. Nous approchons ici d’une ferme. Je repère deux chiens à 11h, près de la ferme. Eglantine s’inquiète plutôt des cinq autres, à 01h, qui apparaissent sur la colline, et se dirigent vers nous…

// Juste pour vous situer, les Kangals, ou berger d’Anatolie, sont des chiens de la classe des molossoïdes, de forte taille, bien plantés, grands, puissants de construction, 74 à 81cm au garrot… Ils n’hésitent pas à s’attaquer aux loups qui s’approchent du troupeau, et peuvent même combattre des ours. Ils sont une légende pour les cyclo-randonneurs prévoyant de traverser la Turquie. Une simple recherche « Turquie à vélo » sur Google recense les techniques tentées pour se débarrasser de ces chiens !

12h00

Nous traversons de grandes étendues légèrement vallonnées, cultivées mais à nu en ce moment. La terre à l’air quand même un peu sèche, et les voitures passant à 110 sur les chemins de terre soulèvent sur nous un nuage de poussière (souvenirs d’AfricAM !).
Une sensation de liberté nous envahie : rouler tous seuls, au milieu de ces espaces gigantesques, sans y voir une ombre bouger ! Grandiose !


11h35

Une station service ! Terrain connu, nous pourrons recharger notre petite bouteille, et découvrir le secret de la monnaie, on ne va pas se faire arnaquer ici ! Pas de chance, on ne peux/veux pas nous servir : »Oil, kaput ! ». J’y crois à mort ! Un type en costard sort d’un bureau vitré dans la station et nous propose un thé. Nous acceptons notre premier thé ! Il nous explique, en gestes, que nous ne demandons pas assez d’essence et que c’est pas possible du coup. On a réussi à se faire servir en Croatie et en Grèce, et en Turquie c’est pas possible ? C’est le comble ! On retentera dans une autre station plus petite. Le thé est servi à tous ceux qui rentrent dans la pièce, un type semble d’ailleurs dédié à cette tâche, n’ayant pas l’air très occupé devant son bureau dénué d’ordinateur ou autre… Serveur de thé, poste à plein temps dans les entreprises turque ? 😉 Nous expliquons que nous allons à Istanbul, puis plus loin. Difficile de leur expliquer l’itinéraire en Turquie, malgré la carte au mur… Nous décidons de limiter la partie « expliquée » de notre voyage à Istanbul pour le moment, à échelle de vélo cela semble beaucoup plus raisonnable et compréhensible. Nous partons finalement, toujours dans la mauvaise direction selon les turques unanimes…