Arrivés à Kalaikhum après notre premier ‘petit’ col, nous déjeunons dans un petit kiosque donnant sur la rive d’en face, et nous passons le repas à nous demander ce que peuvent bien être les bâtiments d’en face : cela ne ressemble pas auc constructions que l’on a pu voir jusqu’à présent : sûrement un hôpital, car les gens sont habillés tout en blanc… mais où est le pont ? Ce n’est pas très facile d’accès avec cette grosse rivière. Et bien non, nous avions tout faux pendant une bonne heure : c’est l’Afghanistan que nous voyions juste en face, de l’autre côté de l’Amou-Daria !
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Afghan beach ! |
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Village afghan |
Wouah ! Nous allons voir des afghans pour de vrai ! Nous allons même les observer pendant plusieurs jours, le temps de remonter la vallée partagée jusqu’à Khorog – et peut-être un peu plus !
Les Afghans qu’on voit sont des pamiris comme les autres : ils pêchent, ils transportent des denrées d’un endroit à un autre, ils cultivent et ils construisent, rien de bizarre en somme !
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Parfois, on les voit de très loin ! Ceux-là étaient à peine visible à l’oeil nu ! |
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Sur cette route, on aperçoit surtout des animaux et des gens à pied, très peu de véhicules peuvent emprunter la route escarpée. |
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Parfois des motos lorsque la zone est habitée. |
Rien de bizarre ? Il y a quelques différences tout de même : la route a juste l’air un peu plus casse-gueule (les ânes eux-mêmes ne passent pas à certains endroits, donnant lieu à des déchargements/rechargements sur de nouveaux ânes de l’autre côté…), on aperçoit quelques fantômes en plein jour et les types ne portent pas de slip (photo à l’appui !) !
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Fantôme droit devant ! |
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Vous voyez un peu ce qu’il y a au milieu de la montagne ? |
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Il y a une route en construction ! |
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Petite partie de pêche… |
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Tout nu ! |
Enfin tout de même, passer autant de temps le long de cette frontière à essayer de communiquer par grands signes et cris indistincts, cela fait quand même un drôle d’effet ! On aurait pu pousser le vice en faisant une excursion dans le pays étant donné qu’il y a des structures touristiques accessibles depuis le Tadjikistan (pour ceux que ça intéresse !).
On a eu aussi un petit aperçu des relations parfois tendues entre tadjiks et afghans. Ils ne se rencontrent quasiment jamais, ils ne se comprennent pas, mais ne s’aiment pas quand même ! Jet de pierre d’un côté à l’autre semble être courant lorsque la rive est assez étroite !
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Voilà un endroit où la rivière est très étroite, il est facile de jeter des cailloux d’un côté à l’autre ! |
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Pour réveiller ce chameau, les tadjikes n’y vont pas de main morte ! |
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Mais le berger d’en face n’est pas très content… |
Et ben nous, on les aime bien !