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Gut ! Gut ! Gut !

Il arrive, on ne sait pas trop comment, que nous rencontrions d’autres voyageurs à vélo. On commence par distinguer une forme peu commune au loin : des vélos, puis quelque chose d’encore plus étrange : les gens qui conduisent les vélos portent des casques ! A ce moment-là, nous savons à qui nous avons à faire !
C’est toujours un moment de grande excitation et de curiosité, puis ensuite, on peu (ou pas) passer un peu plus de temps ensemble. Lorsque ça arrive, c’est vraiment formidable !
Parfois, nous en rencontrons beaucoup en peu de temps, et là, on se dit qu’on doit être un bon paquet à voyager, nous qui nous sentions seuls au monde !
Voilà quelques bons moments passés avec ce couple germano-autrichien – et un chien. Qui se termine par la rencontre d’un autre couple, suisse cette fois-ci, avec qui nous sommes toujours en train de voyager en ce moment !

Petite partie de BackGammon dans le bar à thé du coin !

Facile de trouver de l’eau !

Il y a même les glaçons parfois !

Carnet de voyage, bien installée dans la paille

Recherche du petit nid douillet !

Petite soirée au coin du plateau à bougies !

Good food, good mood, la devise de Markus !

Chasse au trésor !


Les plus assidus d’entre vous se souviendront d’une photo d’une branche posée contre un arbre, au début de la Turquie, et puis de moi en train de tailler la branche en question dans la tente, pendant nos longues soirées qui commençent à 18h.

Le branche de chêne, au début, en photo avec son pôpô !

Voici la petite histoire dudit bâton :

Il était une fois un grand chêne turque, auprès duquel nous nous sommes arrêtés pour le déjeuner. Voyant que l’une de ses branches, à terre, avait une forme parfaite pour y tailler un bokken (arme japonaise en bois, utilisée en Aïkido notamment), Guilhem a scié cette branche pendant de longues minutes, tout en mangeant son sandwich (et oui, cela n’aide pas forcément à scier rapidement…). Après de longues heures de travail de taille, le soir entre 18h et 20h, Guilhem lui avais donné sa première forme, un peu massive mais présentant une ébauche de la forme finale. Malheureusement, au cours des 3 semaines de « repos » à Istanbul, son séchage l’a fait se courber, latéralement par rapport à la courbure initiale… Après avoir hésiter à se débarrasser de l’objet, devenu peu utilisable, Guilhem a décider de rattraper le coup : il a fallu changer la direction de la « lame », pour épouser la nouvelle forme du bâton. Après de nouvelles longues heures de boulot, le bâton était enfin droit et régulier. Le 25 janvier au soir, le dernier coup d’Opinel a été donné, et il ne manquait plus qu’un petit coup de papier de verre pour lisser le tout…
Hélas, le départ du lendemain séparât le bâton de son concepteur, qui, l’oubliant derrière lui, le laissait inachevé et surtout inutilisable pour la suite de son voyage.

Fin de l’histoire ?

Peut-être pas !

Comme vous avez pu le voir dans cette petit histoire, je m’étais, en le travaillant si longtemps, fort attaché à cet objet, qui outre son utilité lors d’attaques de chien, me permettait d’effectuer quelques mouvements d’Aïkido le soir, pour ne pas perdre trop le rythme…

Je lance donc un appel,un peu dérisoire sans doute, à tout voyageur (ou autre !) allant dans la même direction que nous, pour tenter de le retrouver et le de faire cheminer jusqu’à nous !

Si cela vous tente, voici quelques indications pratiques :

  • L’endroit où il se trouve n’est pas une cachette secrète, mais une grange charmante dans un petit village nommé Gökbel, tout près de Dalyan, ville très connue pour ses tombes antiques et car les tortues viennent pondre leurs œufs sur sa belle plage.
La grange en question, avec ses deux étages très accueillants !
  •  Le village se trouve dans un endroit tout simplement magnifique, avec des montagnes entourées de lacs, du plus bel effet !
Gökbel, au centre, près du petit lac
Paysage juste avant Gökbel

  • La famille a qui appartient cette maison habite juste à côté et est très accueillante : nous avons eu droit à un plateau repas directement dans notre nouvelle maison !

    • Le bâton, accompagné d’un deuxième, mais de moindre importance, se trouve sûrement bien sagement à l’intérieur, au premier étage, attendant qu’on vienne le chercher !

    C’est sûrement un appel dans le vide, mais j’espère qu’il arrivera à quelqu’un qui sera en mesure de me le faire parvenir, un jour, du moment que cela ne l’oblige pas à trop de contraintes !

    N’hésitez pas à nous contacter si vous avez une idée à ce sujet !

    Turquie, la balade continue !

    Nos sens continuent d’être ravis dans ce pays :
    Nos yeux naviguent entre les grandes plantations d’oliviers qui couvrent les montagnes et l’azur de la mer qui transparaît entre les pins ; nos oreilles entre les appels à la prières et les klaxons plus ou moins amicaux ; nos narines entre l’odeur du goudron fraîchement coulé et les oranges encore accrochées aux arbres ; notre peau entre la bise légère d’une descente bienvenue après l’effort de la montée et l’humidité d’une pluie persistante ; et enfin, nos papilles entre le Nutella tout juste sorti du duvet le matin et la soupe de lentille qu’on nous offre certains soirs !

    Alors, il nous est difficile de partager avec vous l’odeur, les goûts et les sensations d’humidité. Par contre, le son et l’image peuvent passer :

    Un SSD, quelle bonne idée !


    On n’y pensait plus, mais nous avions équipé notre ordinateur portable de type netbook pas cher d’un disque dur SSD ; qu’est-ce que c’est que ça SSD ?

    Ca veut dire Solid State Drive, et en gros c’est un disque dur, mais sans parties mécaniques. C’est une sorte de grosse carte mémoire.

    En haut, un disque dur, en bas un SSS : plus de pièces mobiles, beaucoup moins fragile

    Et pourquoi c’est mieux alors ?

    Et bien tout d’abord c’est beaucoup plus rapide (avec le PC poussif qu’on a, démarrage en 20s au lieu d’une minute, puis à l’utilisation c’est nettement plus agréable) et puis surtout…

    -> quand on fait tomber l’ordinateur par terre sur du carrelage parce qu’on a oublié de fermer sa poche dans le sac à dos, et bien il ne casse pas ! Du coup,comme évidemment ça nous est arrivé, et bien on a encore un PC qui fonctionne, même s’il est un peu cabossé. Ouf !

    Si vous aussi vous avez un portable, que celui-ci contient votre travail ou les photos de vos vacances depuis 10 ans et que la sauvegarde n’est pas votre fort, alors un petit investissement dans un SSD peut-être ingénieux ! A bon entendeur !

    Bivouac or not bivouac ?

    Bon, on ne va pas vous spamer à dire qu’il fait un sale temps à chaque post, mais quand même !
    Pour vous rassurer, sachez que nous trouvons toujours des solutions pour se mettre à l’abri quand il faut !

    Par contre, la douche est rarement fournie…

    Un rétroviseur, (f)utile ?

    Sur nos beaux vélos couchés, malgré l’agilité que nous développons au bout de 4 mois à cavaler, nous avons un peu de mal à regarder en direct derrière nous.
    C’est la raison pour laquelle nous sommes partis équipés de petits rétroviseurs. Petits, légers, suffisamment éloignés du guidon pour voir au delà des sacoches et positionnés de sorte que nous ne soyons pas gênés pour tourner, bref, des petits bijoux qui ne payent pas de mine, mais qui sont indispensables !

    Mais voilà, un jour est venu où il a fallu qu’Eglantine se fasse une raison. Son rétro a disparu. Nous préférons croire qu’il est tombé, même si l’hypothèse d’un vol est très probable.

    Quoi qu’il en soit, nous nous sommes aperçus de l’importance des « choses » que nous avons avec nous.
    Renaud le rétro n’est pas le premier, il y a aussi Bécassine la bassine, que nous avons sûrement oubliée à l’une de nos étapes et qui était pourtant bien utile pour les lessives (Que nous faisons maintenant dans notre poêle !), Hilaire la cuiller rouge, malencontreusement cassée en deux dans un duel Eglantine-Nutella trop froid, mais heureusement, il nous reste Robert la cuiller verte !
    Voilà, tous ces petits copains de route que nous perdons au fur et à mesure, en plus de nous causer de la peine, nous donnent du fil à retordre !

    Pour Renaud le rétro, Guilhem l’ingénieur a essayé d’en fabriquer à nouveau à l’aide d’un bout de rétro de camion, un morceau de bois de mandarine, un peu de scotch et un serre-joint. Et bien ce n’est pas évident, et même si ce n’est pas encore tout à fait au point, voilà ce que ça donne !

    Bref, pour le moment, mon rétro, c’est Guilhem, que je n’appelle pas Renaud pour autant rassurez-vous !