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Changement de plan !

Nous allons prendre la direction de Bologne et Ancone puis prendre un bateau en direction de Split en Croatie.

Et oui, en prenant un peu le temps de revoir notre trajet, nous nous sommes rendu compte qu’en réalisé, nous parcourons quasi 50% de plus que les prévisions.

Nous avons rendez-vous à Istanbul pour Noel, et pour arriver à temps, il faut donc gratter quelques centaines de kilomètres, alors voilà !

Ca nous fait descendre plus vite dans le sud, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Nous traverserons de plus l’Emilia Romagna qui est une belle région de l’Italie.

Voilà !

Mais oui, mais oui, la France c’est fini !

Ode à la France.

Quand elle veut, la France est vraiment accueillante,
Vous avez vu les photos sous le soleil
Des paysages traversés, jamais pareils,
Et même la pluie n’a pas été si méchante !

On se passerait bien de certains éléments,
Supporter les naturels et chasser l’artificiel.
Les montagnes à pic contre les poteaux électriques,
Et même le vent contre, en échange des éoliennes !

Cependant, on a roulé, le casque bien au vent,
En appréciant vallées, montagnes, mer et ciel,
Qui chaque jour nous ont offert des contrastes magnifiques.
La France, finalement, nous ne la connaissions qu’à peine.

Quant aux français, avec leurs spécificités régionales,
Ont toujours su faire preuve d’une grande générosité.
Elle est encore bien réelle, cette légendaire hospitalité,
Alors nous saluons nos hôtes, leur rencontre fût un régal !

Nous avons passé le tunnel du Mont Blanc avec nos vélos !

En direct de l’Italie, voici le résumé de nos dernières aventures, depuis la débâcle du col du petit st Bernard !

Avant de commencer, une petite illustration allant avec le titre. (photo non contractuelle)

Nous vous avions laissé au Mac-Donald de Megève, plein de désespoir devant le temps qui ne nous laissait aucun répit. A la fin de notre séance film, bien tranquilles sur notre table de 6, nous nous sommes résignés à acheter tout de même un petit menu pour justifier notre sitting de quatre heures dans l’établissement : le Big Mac était à la hauteur de mes attentes, tout affaissé et pas cuit, mais par contre Eglantine était un peu déçue de son Cheeseburger, qu’elle attendait un peu plus gros…
Enfin bon, ce ‘repas’ dans le ventre, nous avons pris notre courage à deux mains pour partir malgré la pluie qui continuait à tomber. En quittant Megève, nous sommes sortis du nuage (et de sa pluie) dans lequel nous nous trouvions pour arriver dans une sorte d’espace inter nuage, où nous voyions seulement les montagnes à notre hauteur, mais rien au dessus ni en dessous. Une photo sera plus parlante :

La descente a continué, car pour aller vers Chamonix il faut déjà descendre tout en bas avant de remonter (on est quand même dans les Alpes !). La remontée fut longue et pénible, agrémentée de regonflages et de poses de rustines sur le vélo d’Eglantine…
Malgré la difficulté de cette montée, nous sommes passés par de très jolis villages et des petites routes bien sympathiques.

Nous ne sommes pas allés jusqu’à Chamonix finalement, car le tunnel se trouvant avant la ville, c’est mieux de s’arrêter avant (et puis surtout on était juste trop crevés pour continuer, puis il commençait à se faire tard, donc voilà…). On a sonné a quelques maisons dans la station « Les Houches » pour finalement tomber chez une dame très gentille qui nous a accueilli dans les combles de son chalet.

Mais tout ça ne vous éclaire pas sur ce que vous attendez tous… comment avons-nous fait pour passer le tunnel du Mont Blanc avec nos vélos ?

Nous avions prévu de faire du camion-stop, comptant sur le charme d’Eglantine pour amadouer de gentils camionneurs, et charger nos vélos dans leur remorque pour passer tranquillement le tunnel… ce qui nous aurait pris pas mal de temps, surtout vu le faible trafic du tunnel ce jour là. Heureusement nous n’avons pas eu à tenter l’aventure.
Mais comment alors ?

Et bien figurez-vous que, profitant d’un moment d’inattention des policiers, douaniers et employés du tunnel, nous avons réussi à glisser nos vélos dans une bouche d’aération du tunnel de secours, puis, esquivant les caméras de surveillance… Bon d’accord, ca ne s’est pas vraiment passé, comme ça, mais on peut garder l’idée pour l’adaptation à Hollywood de notre périple non ?

Et bien par une chance inouïe, Martine, chez qui nous étions logés aux Houches (faire la liaison malgré le h pour ne pas passer pour un touriste, ndlr) nous a proposé de nous accompagner en voiture (vive la Renault Espace !) de l’autre côté ! Nous n’avons pu refuser un plan de sauvetage si généreux, et c’est donc sans difficulté aucune que nous avons fini par traverser les Alpes ! (et cette fois, même si cela peut paraître un peu too much dans un scénario par exemple, c’est véridique ! Martine merci encore pour ce coup de pouce !)

PS : Pour la petite histoire, en passant devant la route qui menait au col du petit St Bernard côté Italien, celui-ci était indiqué ‘Ouvert‘ (argh) ! Nous aurions donc pu monter à La Rosière, ou nous avions une étape prévue, attendre un ou deux jours que le temps se dégage puis passer tranquillement, comme nos hôtes d’Albertville nous l’avaient conseillé. Des conseils avisés, mais dont le pessimisme des habitués du bar « Le Terminus » (c’était prédestiné) de Moûtiers a eu raison.
Enfin bon, l’essentiel était de traverser, et c’est chose faite, puis cela nous a permis de faire des rencontres très agréables !

Voici donc pour la traversée des Alpes, nous relaterons les nouvelles aventures des cyclorêveurs en Italie dans d’autres posts !

A bientôt !

Le col du Petit Saint Bernard

Nous allons vous raconter la formidable épopée des Cyclorêveurs à travers les Alpes !

Ça commence comme ça : les Cyclorêveurs ont tout prévu, ils partent mi-septembre, prévoient de passer le col du Petit Saint-Bernard – avec même une super étape à la Rosière grâce à Lou², début octobre, soit, largement avant les premières grosses neiges.


Nous, Guilhem et Eglantine, parcourons la France en temps et en heure (trop forts) !
Arrivés à Albertville sous une pluie incessante, le col du Petit Saint-Bernard, et tous ses copains, ferment sous notre nez.
C’est encore tôt dans la saison, les « Albertvillageois » chez qui nous avons débarqués en plein week-end pensent bien que les cols vont réouvrir sous peu, et nous avons envie de les croire.
Nous arrivons donc à Moutiers le dimanche, cette ville – base de beaucoup de stations de ski est bien triste un dimanche pluvieux d’octobre. Et surtout, les Moumoutes (habitants de Moutiers bien-sûr !), sont convaincus eux, que les cols ne vont pas réouvrir de si tôt, d’ici Avril peut-être. Alors, nous pensons bien au chalet qui nous attend là-haut, on se dit que ce serait chouette d’accueillir la famille Tchegun chez eux pendant la saison, mais ça ne va pas nous faire beaucoup avancer…
Nous envisageons différentes solutions : taxi, train, traîneau, camion (pouet! pouet !), et dans un premier temps, nous faisons demi tour et retournons péniblement vers Albertville.

Et voilà, c’est au Mc Do, et grâce au wi-fi, que nous nous décidons à bifurquer vers le tunnel du Mont-Blanc pour faire du camion-stop !
Là, maintenant, nous sommes à Megève, il pleut, il ne fait pas chaud, le Mc Do ouvre dans une heure et nous savons déjà que leur machine à café ne fonctionne pas. Tant pis, il paraît que ça devrait se dégager cet après-midi, nous devrions pouvoir aller jusqu’à Chamonix, tant pis pour la vue sur le Mont-Blanc.

To be continued !

Le Voyage en Images – Du 22 septembre au 28 septembre

Tadam !

Voici le retour du voyage en image, avec certes un peu de retard… que l’on va essayer de rattraper !
Nous revoici donc le 22 septembre, dans une contrée lointaine…

Voici une série de photos prises dans une exposition en plein air qui se trouvait pile poil sur notre chemin (que demande le peuple ?) :

La simplicité de  la sculpture est rendue possible par les formes très travaillée du peu d’éléments qui la composent 



Comment faire plus expressif avec un embrayage et une culasse ?



Bomberman se met à faire le ménage ?

Toute la puissance se retrouve dans le mouvement figé de la bête !
Ces créatures impressionnantes et assez réalistes (avec un peu d’imagination 😉 ont été conçues par un ancien ouvrier virtuose du fer à souder. Les matériaux utilisés sont d’origines diverses (automobile, agricole, mobilier urbain etc.), et tout est récupéré dans les déchets de la société. L’oeuvre de cet artiste est une critique de la société, grande consomatrice et productrice de déchets difficilement renouvelable, alors comme on est d’accord on fait passer le message !



Nouvelle région, fini les collines à gravir, place aux marais ! Les canaux omniprésents pertmettent de faire l’économie de clôtures pour les animaux !






Très belle et sauvage, elle zig-zag dans toute la région, je parle bien sûr du premir plan de la photo, mais c’est valable aussi pour la Vienne !

Nous arrivons dans les Alpes sous la pluie !

Bon, il fallait s’y attendre, les conditions météo ne pouvaient pas rester parfaites…
Alors bon, ce qu’il y a de triste, c’est que nous allons perdre nos superbes marques de bronzage « cyclisme forever ! ».
Ce qu’il y a de triste aussi, c’est qu’il paraît que nous traversons des paysages magnifiques, mais nous n’avons pas vraiment l’occasion de les voir.

Coup de fatigue dans la montée au col de l’Epine
Alors ça a commencé par le Col de l’Epine, bien raide, arrivés en haut, nous avons changé de costard. Nous avons troqué le T-shirt mouillé de transpiration pour le T-shirt sec plus polaire.
C’est le brouillard, sinon, la photo est nette !
Nous remercions également nos cagoules et gants coupe-vent, sans qui nous serions restés congelés en milieu de descente !
Alors, pendant cette descente sur Chambéry, on aurait pu avoir une belle vue sur le lac du Bourget, mais les gouttes de pluie et la vapeur qui s’échappe de notre visage pour se coller aux lunettes, jumelées à un angle de vue rétréci par la cagoule et la capuche font qu’on ne voit rien. Sans compter les nuages qui descendent assez bas.
Voilou, après cette superbe description, nous pourrions continuer la même chose pour la journée suivante, en ajoutant une pluie discontinue, mais nous ne voudrions pas vous lasser avec nos histoires de mauvais temps !