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Edito : nous sommes en Russie !

Vite ! Vite ! Vite !

Nous n’avons que 10 jours pour parcourir 3 500 km !
Aïe ! Aïe ! Heureusement, Anne So et Max nous sauvent, ils vont nous camionner depuis Astana jusqu’à la Mongolie !

La vie en camion, c’est tout un programme : le rythme est différent, les vélos sont démontés, on lit, on débat, on rigole, on va vite !

Nous traversons donc taïga et steppe au rythme du moteur de ce cher Lulu, en passant par Novossibirsk, Krasnoiarsk, Irkoutsk et le lac Baïkal, en somme, la transsibérienne.


Un rêve qui va se réaliser pour Eglantine : voir le lac Baïkal !

Récapitulatif Kirghizistan !

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La frontière pour sortir du Tadjikistan passée, nous sommes pas au bout de nos peines : le col se trouve à quelques centaines de mètres, mais ce sont plus de vingt kilomètres de mauvaises pistes qui nous attendent avant le poste frontière Kirghize !

La douane passée sans trop de problème, nous découvrons un nouveau type de paysage, avec, ô surprise, de la verdure à nouveau ! Il faut dire que nous avons déjà avalé plus de 1000m de dénivelé dans le bon sens !

Nous rejoingnons le village de Sary-Tash pour nous reposer de toutes ces aventures dans une Guest House, et profiter d’un repas dans un café (cela aussi, cela faisait très longtemps qu’on en avait pas vu !).

Le lendemain, c’est à nouveau reparti pour un col… mais la descente suivante est extraordinaire : le dénivelé est tellement important que nous avons à peine besoin de pédaler, et nous pouvons observer sans peine des scènes de vie Kirghize le long de la route : des yaks, des chevaux, des yourtes, beaucoup d’enfants, et surtout beaucoup de monde par rapport à ce que l’on a pu voir « là-haut » !

Un autre aspect qui nous a marqué dans cette descente est la sensation de retourner sur terre au fur et à mesure des kilomètres : nous voyons apparaître des plantes en plus de l’herbe, puis des arbres, des oiseaux, des animaux, de la vie quoi ! La température augmente aussi à vue d’oeil : nous passons de cagoule et coupe-vent + polaire le matin à T-shirt en fin de journée !

Deux jours seulement nous seront nécessaires pour relier Osh, malgré le kilométrage et deux cols non négligeables : l’aérodynamisme des vélos couchés nous permettent de voguer à 40km/h pendant une cinquantaine de kilomètres !

Osh nous offre un repos bien mérité, et nous retrouvons de nombreux cyclos encore une fois.

Nous repartons après deux jours sur la M41 vers Biskek : les paysages sont une fois de plus magiques, malgré une chaleur infernale.

Après un petit coup de camion-stop pour passer les deux derniers cols (à plus de 3500m), nous arrivons à Biskek, capitale du pays. Nous logeons chez un couchsurfeur américain très sympa, trouvé par hasard !

Nous quittons ensuite Biskek pour le Kazakhstan, où nous comptons rejoindre un couple de voyageur français, Anne-Sophie et Maxime.

Récapitulatif Tadjikistan !

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Après notre petit tour en Ouzbékistan, pays très plat finalement, nous entamons les choses sérieuses : le Tadjikistan et sa Pamir Highway !

Tout d’abord nous arrivons à Dushanbé où nous campons dans le jardin d’un hôtel (!), pour obtenir notre permis GBAO pour les Pamirs et le visa Kazakh, qui prend environ une semaine (cela nous a laissé le temps d’aller à l’opéra !)

Nous avons finalement bougé pour aller chez Juliette, une couchsurfeuse très sympa en centre ville, et à part l’eau coupée, c’est parfait pour passer le reste de la semaine !

Ensuite départ pour la M41, qui suit le chemin suivant :

Nous avons récupéré cette carte sur un autre site, mais nous ne souvenons plus lequel, mais merci quand même !

Nous avons donc debuté la M41 juste après Dushanbé, ce qui nous a mené à travers des vallées époustouflantes mais assez difficiles a cause de l’état de la route, des coulées de boue et des rivières à traverser…

Au bout d’une semaine environ, nous tombons sur un checkpoint ou le policier nous dit de faire demi-tour pour retourner a Dushanbe. Nous avons finalement reussi a passer le lendemain apres midi : a nous la route du col !

Nous avons appris après coup que cette route, dite du nord, n’était pas la plus empruntée par les cyclos, préférant celle du Sud, et nous comprenons pourquoi… Pente a 7% de moyenne sur  les 25km, sans aucun répis ! Et la descente de 1800m n’est pas plus facile !

Nous rejoignons la route classique, qui est même parfois asphaltée, la classe, pour arriver a Khorog ou nous retrouvons des amis cyclos : Eireen et Mickael, allemand, ainsi que Nicolas, un français.

A l’heure actuelle nous ne savons pas encore quelle route nous prenons : M41 comme prevu, ou Vakhan Valley avec les autres cyclos ? L’avenir nous le dira !

Bon, l’avenir a tranché pour la Vakhan, avec les conséquences que cela implique ! Le passage est en effet assez difficile, surtout le dernier col, le Khargush, avant le plateau !

Finalement, nous arrivons sur ce qu’on appelle les pamirs : le grand plateau situé à 4000m d’altitude en gros, magnifique ! Nous rencontrons les locaux, qui vivent on se sait comment dans ce milieu très pauvre en tout (aucune végétation quasiment, peu de bêtes du coup…)

En longeant la frontière chinoise, avancée on ne sait pourquoi de quelques kilomètres, nous parvenons à Murgab, une des plus grandes ville du plateau, où l’on trouve même un bazaar ! Nous n’y passons pas beaucoup de temps, pour continuer vers un lac un peu plus joli, puis vers le Khirghizistan, car notre visa nous presse malheureusement.

Récapitulatif Ouzbékistan !



L’Ouzbékistan est notre « pays repos » de l’Asie centrale, après le sprint au Turkménistan et avant les montagnes de la « Pamir Highway« .

Nous disposons d’un petit mois pour nous balader dans le pays.

Nous arrivons d’abord à Bukhara, ville de la liberté retrouvée, mais qui constitue surtout notre premier aperçu de ce nouveau pays.

Nous traversons ensuite des plaines très cultivées et habitées où les tissus bariolés se promènent entre les maisons en torchis : c’est la campagne ouzbèke.

Après un match serré avec les ripoux du coin, nous parvenons aux portes du désert, nous voilà seuls au monde pour plusieurs jours. On s’aventure en pistes sans réussir à atteindre le lac Aidar.

On se rattrape sur la montagne d’en face et ses torrents, nous rejoignons en randonnant les troupeaux de vaches et de chevaux qui paissent tranquillou dans la fraîcheur des hauteurs.

Mais nous troquons les bivouacs en solitaire pour la ville de Samarqande et ces grandes mosquées dignes de ImamLand Resort !

De là, nous partirons en troupes élargies, puisque François et le saucisson nous retrouvent pour un bout de route !

Nous descendons donc vers le sud, en passant un joli col à 1700m, pour arriver dans la ville natale d’Amir Temur, le héros national.

Nous y rencontrons d’autres français avec qui nous passons une bonne soirée pour les anniversaires de François et Guilhem.

Nous continuons tant bien que mal (le vélo de location Ouzbek n’étant pas très fiable), et profitons d’une pause pour faire un superbe trek dans la montagne Ouzbek.

C’est finalement à Guzor que le vélo de location (Phillipe de son petit nom)nous lâche. Ce n’est pas grave, nous avons trouvé une bonne famille d’accueil qui nous héberge pendant trois jours !

C’est ensuite le temps de la séparation, François repart vers Tashkent pour de nouvelles aventures (interview à venir !) pendant que nous voguons tranquillement vers le Tadjikistan.

Nous sommes pourchassés par les orages l’après midi, mais cela ne nous empêche pas de profiter de paysages extraordinaires !

Après un passage de douane assez embêtant (le douanier a insisté pour regarder les photos prises en Ouzbékistan…), nous passons tout de même sans problème au Tadjikistan : pas question de l’OVIR (organisme qui vérifie que nous sommes bien allés tous les soirs dans un hôtel) lors du passage de frontière, tant mieux !

A suivre, le Tadjikistan !

Récapitulatif Iran

Nous sommes arrivés par la frontière Irakienne, ou plus précisément du Kurdistan Irakien. Le début de l’Iran a été un peu difficile pour nous, car nous étions tombés malade : la tourista nous a rattrapé, après 6 mois de voyage ! Cloués sur place, nous avons été heureusement accueillis par une famille Iranienne qui a pris soin de nous. Après trois jours de repos, nous avons décidé de continuer notre route, mais de façon un peu particulière : sans les vélos !

Scandale, crieront les puristes du voyage à vélo ! Et oui, nous quittons (pour un temps) nos fières montures pour nous permettre de visiter ce vaste pays qu’est l’Iran, avec le peu de temps qui nous est accordé avec le visa.

Nous avons donc pris des bus, beaucoup de bus, pour rallier différentes villes mythiques : Esfahan, ancienne capitale et première destination touristique des iraniens, Yazd, petite ville aux portes du désert, Persepolis, palais majestueux  d’avant notre ère, et puis Shiraz, cité ancienne aux multiples attraits. Nous avons pu découvrir les multiples facettes de ce pays gigantesque !

Nous avons ensuite récupéré nos vélos et sommes allés à Téhéran pour nos démarches administratives de demandes de visas. Nos avons encore une fois été très bien accueillis, et nous passons un excellent séjour dans la ville cauchemar de nombreux cyclos. Nous avons beaucoup de chance une fois de plus, car nos hôtes nous font visiter la ville et les environs !

Notre planning pour la suite est on ne peux plus précis, les dates d’entrée et de sortie dans les prochains pays étant fixées par les visas.

Après Téhéran, nous avons pris un dernier bus vers Mashhad, puis nous nous sommes remis en selle (ou plutôt en siège !) pour notre plus grand plaisir !
Les rencontres et expériences sur ce dernier tronçon ont été intenses, notamment avec les nomades

En attendant, portez vous bien et ne croyez pas trop ce qui est dit à la télé !