Sur nos beaux vélos couchés, malgré l’agilité que nous développons au bout de 4 mois à cavaler, nous avons un peu de mal à regarder en direct derrière nous.
C’est la raison pour laquelle nous sommes partis équipés de petits rétroviseurs. Petits, légers, suffisamment éloignés du guidon pour voir au delà des sacoches et positionnés de sorte que nous ne soyons pas gênés pour tourner, bref, des petits bijoux qui ne payent pas de mine, mais qui sont indispensables !
Mais voilà, un jour est venu où il a fallu qu’Eglantine se fasse une raison. Son rétro a disparu. Nous préférons croire qu’il est tombé, même si l’hypothèse d’un vol est très probable.
Quoi qu’il en soit, nous nous sommes aperçus de l’importance des « choses » que nous avons avec nous.
Renaud le rétro n’est pas le premier, il y a aussi Bécassine la bassine, que nous avons sûrement oubliée à l’une de nos étapes et qui était pourtant bien utile pour les lessives (Que nous faisons maintenant dans notre poêle !), Hilaire la cuiller rouge, malencontreusement cassée en deux dans un duel Eglantine-Nutella trop froid, mais heureusement, il nous reste Robert la cuiller verte !
Voilà, tous ces petits copains de route que nous perdons au fur et à mesure, en plus de nous causer de la peine, nous donnent du fil à retordre !
Pour Renaud le rétro, Guilhem l’ingénieur a essayé d’en fabriquer à nouveau à l’aide d’un bout de rétro de camion, un morceau de bois de mandarine, un peu de scotch et un serre-joint. Et bien ce n’est pas évident, et même si ce n’est pas encore tout à fait au point, voilà ce que ça donne !
Bref, pour le moment, mon rétro, c’est Guilhem, que je n’appelle pas Renaud pour autant rassurez-vous !