Archives de catégorie : Le Voyage en Image

L’Irak, c’est un grand désert plein de puits de pétrole ?

Effectivement, c’est l’image que l’on a tous en tête :

Pas de puits de pétrole à l’horizon, mais ça ressemble bien à un désert non ?

Et bien non ! Le nord tout du moins présente des paysages variés et très jolis, voyez plutôt !

La route longe les montagnes, pour ensuite s’y frayer un chemin !

Il reste de la neige, mais il fait bon !

Non, on n’a pas téléchargé l’image sur un site de wallpaper !

Village au pied de la montagne

Des enfants jouent sur la colline dominant la ville

Aperçu de la route longeant la rivière qui a percé les montagnes !

Cette ferme est de l’autre côté de la rivière, et ainsi complètement isolé de la civilisation

Camp d’altitude, près de la frontière iranienne

Les collines commencent seulement à devenir vertes, le printemps arrive petit à petit !


Amis cyclos et voyageurs, ne zappez pas ce pays, il en vaut la peine ! En plus le climat est très clément au début de l’année, nous n’avons pas eu les pieds gelés comme beaucoup de ceux qui sont passés par Erzurum (en Turquie) au même moment !

Éphèse : un grand site de ruines antiques ! (reportage complet, blabla+photos+vidéo, la totale !)

Petite pause culturelle et touristique, dans la ville d’Éphèse !

Ah non, on ne parle pas de cet Efes là ?

Située en Turquie actuellement, elle fût, dans l’antiquité, l’une des plus grandes cités grecques, et l’un des ports les plus actifs de la mer Égée. L’histoire de la ville est trèèèès imposante, du fait de sa longévité impressionnante. Son apogée se situe dans la période de -200 à +200 après JC. Ensuite, un tremblement de terre important vers 230 après JC, et surtout le retrait de la mer (qui se trouve désormais à 7km de la ville (!)) l’a rendue de moins en moins puissante… Au point de ne laisser plus que des vestiges, ensablés et enterrés, qui dépassent un peu par-ci par-là, et dont les voyageurs du XV siècle parlaient…

Ce n’est qu’en 1860 environ qu’un anglais, John Turtle Wood, a commencé à faire des trous – une centaine !- de bonne profondeur dans les environs de la ville pour y retrouver le temple d’Artémis, l’une des 7 merveilles du monde… Il y trouva de très nombreux monuments du site d’Éphèse (le grand gymnase, la bibliothèque de Celcus, etc…), mais pas de temple. Il en profita pour envoyer 60 tonnes de sculptures au British Museum, à Londres, qui finançait ses recherches. Touché par la malaria et tombant dans un de ses trous, Wood a eu du mal mais a finalement trouvé le temple 10 ans plus tard, dans l’actuelle ville de Selçuk, à 2km d’Éphèse.

Les fouilles ont ensuite continué, par des anglais, puis des autrichiens, ensuite les grecs pendant leur occupation, et enfin encore des autrichiens (les turques ne semblent pas voiloir creuser beaucoup). C’est un peu la course a qui creusera le plus vite pour en rapporter le plus possible à la maison… Les plus belles pièces sont d’ailleurs visibles aux musées d’Éphèse de… Vienne, Istanbul ou Londres !

Aujourd’hui, les fouilles continuent ; depuis 1979, un toit a été érigé pour couvrir un chantier de fouille très intéressant : des maisons entières, recouvertes par du sable, ont été conservées, et sont désormais « visitables » (on reste quand même très loin du DomExpo !) : le hic, le prix d’entrée du musée dans le musée : il faut repasser à la caisse, un peu comme le harem de Topaki à Istanbul…

Enfin, voilà pour l’histoire résumée, pour plus d’infos, lire les 2000 pages de wikipédia sur le sujet !

 Désormais, le site est un incontournable du tourisme turque. On le voit en arrivant, avec un parking payant obligatoire, puis une succession de boutiques attrape-touriste (« Genuine fake watches » et autre orange juice hors de prix…) et enfin une rangée de tourniquets comme à gare du nord…
On a eu de la chance, comme on n’était pas pendant une période spécialement chargée, on a eu que 4 cars de japonais et un d’allemand ! Il y a de plus deux entrées pour ce site, ce qui permet de garer deux fois plus de cars !

Cependant, le site étant gigantesque, on n’a pas vu beaucoup les autres touristes, et en faisant le tour dans le sens inverse du leur on a fait que les croiser !

Maintenant, place aux photos !

Éphèse, dit aussi « le puzzle 10 000 000 pièces « !
Églantine dans l’amphi du théâtre ! (145m de large, 30 de haut, prévu pour 24 000 personnes !)

Les chats savent où se placer pour recevoir des caresses ! (ah oui, et dans le fond, le théâtre)


La bibliothèque de Celcus,posant derrière le célèbre Guilhem.

La bibliothèque, se cachant derrière un arbre
La fameuse facade de la bibliothèque, remontée et reconstruite entre 1970 et 1978 par des autrichiens, sur des fonds privés.

En fait, très peu de morceaux sont authentiques. Elle n’était autrefois faite que de marbre, dont on ne voit plus beaucoup de morceaux à présent… On imagine cependant mieux ce que cela donnait qu’avec un tas de pierre par terre !
Vue du dessous : joli travail, et on croirait que cela a effectivement 2000 ans !
Une voûte remontée, et derrière une porte.

Les chats s’y croient vraiment !

Et ce ne sont pas les seuls d’ailleurs !


Ne pas se perdre dans les méandres !
Une partie des 10 000 000 pièces qui n’ont pas encore trouvé leurs places… en attendant elles sont bien alignées et triées !

Un amphi de taille plus modeste (jeu concours : trouvez Eglantine !)

Une anastylose plutôt… pas terrible ! Sert à remettre les pierres trouvées dans leurs contexte, en différenciant bien le nouveau de l’ancien : ici, pas de doute !

On cherche encore la tête… sans doute à Vienne ou à Londres ?
Il reste encore beaucoup à creuser, alors si ça vous dit, vous savez où aller !

Et enfin, la vidéo ! On vous a gâté cette fois-ci !

Voilà, on est bien content d’avoir visité ce site, même si cela nous a posé quelques soucis logistiques avec nos vélos !

A quand la prochaine visite touristique ?

Aperçu d’un village Turc dans les terres

Une différence énorme existe entre les villages sur la côte et dans les terres (c’est à dire à plus de 30km de la mer). Ces derniers ne connaissent pas le tourisme, ni du coup les constructions effrénées de maisons en toc et autres conséquences plus ou moins bénéfiques…

Voici donc un village assez loin de la côte, qui ressemble à ce qu’on a pu voir jusqu’à présent, et qu’on pourrait appeler « un village traditionnel turque ». Les meilleurs connaisseurs pourront nous contredire si nécessaire !

Maison en brique de torchis, avec soubassement en pierre. Sûrement une maison assez ancienne, il en reste mais les nouvelles bénéficient d’autres matériaux…

Détail de la maison ci-dessus, avec moucharabieh à la fenêtre

Les façades ne sont pas toujours en excellent état…

Eglantine se promène dans le centre ville (facilement reconnaissable grâce à la route pavée, toujours avec les mêmes pavés)

L’école du village, dans un tout autre style !

Détail d’un mur de maison traditionnelle

La maison en question. L’enduit à la chaux ne recouvre qu’une partie des murs : travaux en cours ?

Ici, comme vous l’aurez remarqué, on est sorti du centre ville !

Le chien d’intérieur de village est moins agressif que celui de juste avant le village, et pose facilement pour les photos !

L’observateur attentif aura remarqué le troupeau de mouton dans le fond !

Tracteur fabrication (ou refabrication) maison semble-t-il !

Encore un gros chien qui pose, de nuit !

Une des questions que l’on a pu se poser, durant notre jour passé dans ce village : seraient-ils mieux, et dans quelle mesure, avec des routes goudronnées, ou d’autres « améliorations » à l’occidentale ? La réponse rapide n’est pas si évidente…

Dans le prochain épisode, un aperçu du village (si on peut encore appeler ça comme cela) des côtes, en vidéo !

A bientôt !

Istanbul, propice à l’émerveillement et aux retrouvailles !

Istanbul est une vraie étape pour nous.
Nous y restons à peu près 20 jours. Le temps de se laver et se remettre d’aplomb dans un premier temps, puis de retrouver une partie de la famille pour des moments intenses, tant en visites qu’en émotions.
De l’émerveillement et de la tendresse, le combo vital et universel dont chacun a besoin !

On fera quelques posts à propos d’Istanbul, mais voici tout d’abord une mise en bouche avec l’aperçu de l’ambiance générale !

Le Sultan est un grand sportif : c’est la traduction paraît-il !

Le drapeau omniprésent, ici sous une coupole du bazaar antique

Topkapi

La Citerne de Yerebatan et ses chapiteaux corinthiens

Les voûtes telles que vues par les carpes nageant dans les 30cm d’eau qu’il reste dans la citerne

Famille !

Qui veut un chapeau ??

Mosquée et ciel bleus

Tapis rouge dans Mosquée bleue

Le grand bazaar, à peine bondé !

Pas banal de voir un autre continent si près !

Le Bosphore ne livre pas ses poissons comme ça !

Palais sur le Bosphore

Les remparts de la ville, c’est du sérieux !

La tour Galata qui donne sur la Corne d’Or

Perchés pour le couché de soleil !

Voici pour le moment !

Joyeux Noël à tous, n’abusez pas trop du foie gras !

En Turquie et encore en Europe !

Après le passage de la frontière gréco-turque, on s’est bien baladé dans la campagne turque.
Nous pouvons le dire maintenant que nous avons rencontré d’autres cyclo-voyageurs, nous sommes sortis des sentiers battus cette fois-ci !
Ça nous a permis de voir la campagne profonde turque et d’approcher lentement mais sûrement d’Istanbul.

Du gros chêne est né le « bâton » !

Quoi de mieux pour réchauffer une bouteille de gaz que de la mettre sur la casserole ?

Petites maisons et Lada, un classique !

Les grandes plaines de la liberté !

Journal de bord consciencieux !

Avec notre hôte bulgare de Corlu !

C’est une maison bleue…

Avec des faux volets !!

Eglantine escortée pour aller remplir les gourdes !

Fan club !

Et le bâton part en copeaux !

Alors, qui sont les plus gentils enfants, les grecs ou les turcs ??