Archives de catégorie : Vie ma vie

Plateau du Pamir

Maison typique du Pamir : cube blanc avec portes et fenêtres bleu ciel

En passant, pour tous les cyclos, nous recommandons grandement le Homestay Marco Polo à Alichur : les personnes sont extrêmement gentilles, et la douche est un vrai sauna : cela fait du bien, surtout lorsque l’on vient de la Vakhan Valley !

Petit lac totalement transparent, reflétant le ciel avec une jolie couleur turquoise

Un de nos premiers yaks véritables !

Les yaks ne pouvant pas vivre au dessous de 3000m (quelle drôle d’idée), ils sont souvent croisés avec des vaches : le résultat, appelé dzo, est un animal présentant des ressemblances plus ou moins poussées avec l’un ou l’autre de ses parents, et est « utilisable » comme un yak : les bouses remplacent le bois (absent) comme combustible, et ils remplacent les voitures (presques inexistantes) comme moyen de transport.

La route est belle, les paysages sont beaux : c’est un vrai plaisir de rouler là-haut !

Quelques camions chinois circulent sur cette route, pour contruire ou entretenir les routes.

Vallée « fertile » : cela reste tout de même assez limité comme verdure…

Eglantine embrasse le paysage !

A Murghab

Les alentours de Murgab sont constellés de boîtes de conserve rouillées… Pas de retraitement des déchets par ici.

Corne d’un Marco Polo Sheep ?

Ligne de partage des eaux !

La tempête de sable nous talonne ! Vite, vite !

Profitons tant que c’est plat !

Spécial bonus, une vidéo !

Pamiris

Il n’y a pas grand monde sur cette fameuse M 41. Nous voyons essentiellement des bergers  ou des conducteurs de camions chinois (les camions sont chinois, les chauffeurs semblent plutôt d’Asie centrale !).

Du coup, nos rencontres sont peu nombreuses et assez furtives, mais les portraits méritent d’être publiés tout de même.

Dans le plateau du Pamir, il y a surtout des kirghizes :

Jiéna, « boss » du homestay « Marco Polo » où nous nous sommes bien reposés après la vallée Vakhan

Le chapeau Kirghize, merveilleusement porté avec ces yeux rieurs !

Une jeunette de 63 ans, un bébé tout nu dans le dos, peut-être que ce n’est pas le sien !

Réparation de yourte en cours !

Nous ferons peut-être plus de rencontres dans les prochains pays !

Et en exclusivité pour vous : les spécialités culinaires du pays ! Voilà ce que nous avons dégusté à Khorog !

 

Fin de la vallée de Vakhan : col de Khargush

On savait que ça allait être dur, mais cela dépasse nos « espérances »

Malgré la route défoncée, la pente importante et le manque de diversité alimentaire disponible dans cette région reculée, le plus dur est encore autre chose : il s’agit du problème lié à l’altitude : le col est à plus de 4000m, et le manque d’oxygène se ressent très rapidement dans l’effort.

Des enfants nous aident dans la montée après Langar :eux sont habitués à l’altitude, les chanceux !


Nous poussons sur la plus grande partie de la montée

C’est la première fois que nous devons pousser véritablement nos vélos couchés : nous inventons pour cela une nouvelle technique assez efficace, depuis l’arrière du vélo.
La technique semble efficace !
Même les descentes sont difficiles, avec du sable bien profond !


Petite pause pour le passage au dessus de 4000m, pour la première fois !

Neiges éternelles !

Les pauses se multiplient, mais le paysage s’y prête bien !

Lucia ne présente pas de symptômes du mal de l’altitude, contrairement à d’autres…

La nuit à 3900m avant le col a été dur pour moi (Guilhem) : mal de tête toute la nuit, avec l’impression que le coussin était en béton, et malaise au cours du petit déjeuner… Mais dans cette vallée si isolée et difficile, pas moyen de faire demi-tour : la solution se trouve de l’autre côté. En surmontant un peu la crise d’angoisse associée au possible mal de l’altitude, je parviens tant bien que ma à passer le col pour enfin redescendre de l’autre côté : le mal de tête diminue avec l’altitude !

Un joli lac ? Cela mérite encore une pause !

Spécificité des routes plates de cette route aussi : de la bonne tôle ondulée sur des kilomètres ! Nous remercions notre suspension arrière qui nous évite le pire !

Finalement, nous retrouvons de la route asphaltée : c’est la fin du calvaire ! La sensation est indescriptible sur cette route, nous ‘roulons’ à nouveau

Curieuse nature !

Mais qu’a-t-il pu se passer pour déformer les strates de cette façon ?

Rivière vs Rocher : le rocher a craqué !

L’eau creuse des vallées dans tous les sens !

Qui monte les courses ? (les courses ? Sans magasin ce n’est pas très facile… 🙂

On prendra de l’eau un peu plus tard !

On aurait finalement du prendre un peu d’eau…

Il aurait vraiment du prendre de l’eau !

On vous rassure, avec nos 8L par personne, on a pas ce genre de problème !

La vallée de Vakhan

Nous avons finalement choisi de quitter momentanément la M41 pour rouler avec Eireen et Mickaël, des cyclos allemands. Ceux-ci ayant choisi de parcourir la célèbre Vakhan Valley, décrite en détail par Marco Polo dans le temps.

Paysage typique de la vallée

Cela nous rajoute quelques kilomètres, mais nous avons encore un peu le temps donc nous tentons l’aventure !

Travail au champ

Eireen et Mickaël, en plein filtrage d’eau !

La route a l’air paisible non ? Pas pour longtemps !

Vue depuis la forteresse de Khakha, protégeant la vallée aux alentours du 3e siècle avant JC

Partie de volley improvisée avec les enfants locaux !

Engagement d’un petit aux yeux perçants, sur fond de camion12x12 des Pamirs !

Ici, point de tracteur, les boeufs se chargent de labourer. Comme au bon vieux temps ?

Jaloux de notre drapeau, les allemands en installent un sur un bout de bâton à l’arrière du vélo : ce n’est pas vraiment à la hauteur, mais cela évite bien des « at cuda ! » des locaux

Un monument digne d’un passage de col tibétain !

Ah oui, on vous a pas dit mais les allemands voyagent avec un petit chien, Lucia !

Au loin, derrière l’Afghanistan, nous observons un 7000m se trouvant… au Pakistan !

Petits ânes

Eireen et des pamiris

Un guide nous joue un air de musqie dans un petit musée local

Intérieur de la maison musée

Les montagnes nous surplombent régulièrement de quelques milliers de mètres !

C’est beau tout ça ! Et tant que c’est pas trop dur on en profite bien !

La suite, un peu plus dure, au prochain épisode !

Récapitulatif Kirghizistan !

Suivez les liens contenus (ou qui seront contenus) dans le message pour voir les articles correspondant !


Afficher notre avancement sur une carte plus grande

La frontière pour sortir du Tadjikistan passée, nous sommes pas au bout de nos peines : le col se trouve à quelques centaines de mètres, mais ce sont plus de vingt kilomètres de mauvaises pistes qui nous attendent avant le poste frontière Kirghize !

La douane passée sans trop de problème, nous découvrons un nouveau type de paysage, avec, ô surprise, de la verdure à nouveau ! Il faut dire que nous avons déjà avalé plus de 1000m de dénivelé dans le bon sens !

Nous rejoingnons le village de Sary-Tash pour nous reposer de toutes ces aventures dans une Guest House, et profiter d’un repas dans un café (cela aussi, cela faisait très longtemps qu’on en avait pas vu !).

Le lendemain, c’est à nouveau reparti pour un col… mais la descente suivante est extraordinaire : le dénivelé est tellement important que nous avons à peine besoin de pédaler, et nous pouvons observer sans peine des scènes de vie Kirghize le long de la route : des yaks, des chevaux, des yourtes, beaucoup d’enfants, et surtout beaucoup de monde par rapport à ce que l’on a pu voir « là-haut » !

Un autre aspect qui nous a marqué dans cette descente est la sensation de retourner sur terre au fur et à mesure des kilomètres : nous voyons apparaître des plantes en plus de l’herbe, puis des arbres, des oiseaux, des animaux, de la vie quoi ! La température augmente aussi à vue d’oeil : nous passons de cagoule et coupe-vent + polaire le matin à T-shirt en fin de journée !

Deux jours seulement nous seront nécessaires pour relier Osh, malgré le kilométrage et deux cols non négligeables : l’aérodynamisme des vélos couchés nous permettent de voguer à 40km/h pendant une cinquantaine de kilomètres !

Osh nous offre un repos bien mérité, et nous retrouvons de nombreux cyclos encore une fois.

Nous repartons après deux jours sur la M41 vers Biskek : les paysages sont une fois de plus magiques, malgré une chaleur infernale.

Après un petit coup de camion-stop pour passer les deux derniers cols (à plus de 3500m), nous arrivons à Biskek, capitale du pays. Nous logeons chez un couchsurfeur américain très sympa, trouvé par hasard !

Nous quittons ensuite Biskek pour le Kazakhstan, où nous comptons rejoindre un couple de voyageur français, Anne-Sophie et Maxime.

Camping tadjike !

Popotte !

Comme d’habitude, nous faisons la bouffe à même le sol, mais les paysages sont un peu différents :

On ne fait pas beaucoup mieux comme paysage de camping !

Un peu de vent dans nos cheveux, mais la tente ne bronche pas !

Camping en famille !

L’intérieur des voisins a l’air sympa !

In the middle of nowhere ! Un petit aperçu du Pamir en avant première 😉
Attention, tornade droit devant !

Soleil du matin, cela fait du bien !

Alors, qui nous rejoint ? 🙂