Et oui, si dans les pays musulmans nous pouvions avoir relativement confiance en laissant nos affaires un peu sans surveillance, l’expérience nous a prouvé le contraire ici.
En allant visiter la célèbre pagode en bois, nous entrons les vélos dans la première enceinte, et là un garde nous aborde très gentillement et nous désigne un endroit, tout près de la où ils surveillent l’entrée, où poser les vélos. Devant le peu de monde, et l’air déterminé du garde en question, nous posons les vélos côte à côte, nous les accrochons pour éviter que quelqu’un ne les essaye (on est plus chez les mongols, mais quand même !), et puis on va sereinement visiter la pagode.
En revenant, nous voyons les vélos et je m’apprête à dire « c’est quand même cool de pouvoir laisser les vélos comme ça », mais en s’approchant on remarque qu’une poche du sac est ouverte : il manque le livre électronique, le premier objet accessible de cette poche…