Les météores, 1/2



Les Météores sont notre premier stop vraiment touristique du voyage. Nous y restons 2 jours dans un chouette camping, îlot d’hurluberlus baroudeurs !
Bon, le premier jour, on reste au chaud parce qu’il pleut trop, mais ensuite, on se fait une bonne journée de marche entre les gros rochers et les monastères perchés ! Et voilà ce que ça donne, dans l’ordre chronologique !

L’arrivée vers les météores annonce la couleur, depuis la route ! De loin, c’est la seule manière d’avoir les rochers des pieds à la tête !

Pour vous situer un peu mieux notre ballade, voici la carte du site, prise en photo avec l’ipod…

Penchez la tête !

Le chemin de notre ballade était le suivant : depuis Kalambaka (la grande ville au milieu), nous avons remonté la grande gorge puis tourné à gauche à travers les rochers pour enfin rejoindre Kastaki, la deuxième ville, celle du haut, où se situait notre camping.

Le temps n’est pas beau, mais les chemins sont quand même jolis, quand on n’est pas trop haut dans les nuages…
Les nuages nous bloquait la vue à partir d’une certaine altitude, ainsi depuis le premier monastère où nous sommes allés, nous ne voyions que du blanc partout…
Trop facile avec les escaliers !
Camouflage parfait grâce au manteau, dont la couleur passe pour une fois inaperçue !
En bas, la ville de Kalambaka, et sur le piton à gauche (dans les nuages), le premier monastère où on a voulu aller (voir ci-dessous).

Le voici, au moment d’une petite « éclaircie » de nuage
Voici deux autres monastères, au premier plan Roussano, et Varlaam derrière (en montant la gorge centrale de la carte, à gauche)
Roussano, vu de haut

Puis d’un peu plus près !
Les marches qui mènent au monastère de Roussano, construites en 1920 (le monastère date lui-même du 15e siècle…)
Avant, les moines utilisaient des échelles de ce type là ! Pratique !
Dans les monastères, les femmes en pantalon sont invitées à porter la dernière création des Galeries Lafayette pour être au top de la mode ! Eglantine veut la même à Noël, ça lui servira en Iran !

L’intérieur du monastère ne sera pas dévoilé en photos, ces dernières n’étant pas autorisées. On y trouve des petites salles, ainsi que des Églises, qui sont des salles très décorées, avec beaucoup d’icônes et de fresques racontant le martyr des chrétiens, avec toute sorte de tortures (tout y passe, de la classique crucifixion à la marmite bouillante genre tintin, en passant par l’écrasement, la décapitation et autre…). 

Roussano, de dos cette fois
Vue depuis les marches allant au monastère de Varlaam. Leurs potes de Roussano sont en face

Détail des rochers de la photo précédente : costauds !

Les météores sont un haut lieu de l’escalade… mais cela se rapproche plus à l’alpinisme de haut niveau, vu la difficulté des voies et l’espacement entre les pitons pour s’assurer (10m).

Ca serpente !

Eglantine, en robe motif grand mère du dernier chic !

Les personnes donnent l’échelle du petit bout de rocher en haut de l’énoorme rocher…
A l’intérieur du monastère trône un tonneau gargantuesque. Il faut croire que prier donne soif !

La terrasse en haut du monastère de Varlaam. Cela doit être agréable quand il ne fait pas 0°C dehors !
Descente au beau milieu des rochers
On y croise plein de jolies fleurs !

Eglantine s’essaye à l’escalade à l’ancienne !

Le monastère du grand météore, vue en contre plongée !

Au beau milieu d’une paroi rocheuse…
Une monastère inhabité, sur un flanc de rocher qui ne voit jamais le soleil…
Le rocher tout droit (le « gros bonhommme tout seul ») entre les deux parois en haut de Kastraki

Guilhem, pendant l’ascension de la base du gros bonhomme.

En haut (enfin en haut des pieds du bonhomme)
Petite église en galets… beurk

Maisons des ermites, sur du plancher installé dans les grottes naturelles de la roche

Pour avoir une idée de la hauteur de ces grottes…

Une autre monastère inhabité, dans un creux aussi

On se demande quand même comment ils sont arrivés là ces rochers… Est-ce le ciel qui les a envoyé comme le dit la légende ?

Les grottes au niveau du sol sont utilisées pour mettre les animaux à l’abri, enfin plus maintenant à priori
Les abris sont à l’épreuve d’éventuels bombardement avec la centaine de mètre de rocher au-dessus !

Voilà la fin des photos de cette journée riche en émotions ! Cette région est vraiment extraordinaire, et vaut largement le détour de 4 jours et la pause que nous nous y sommes permis ! Tout le monde peut y trouver son bonheur :

  • les randonneurs, car faire le tour et gravir tous ces rochers fait une belle promenade, et les environs sont très jolis aussi
  • les grimpeurs, car le potentiel est énorme, il faut juste avoir un sacré niveau…
  • les amateurs de visites culturelles, car les 7 monastères sont visitables et ce pour seulement 2€ par monastère (et encore, à la pause déjeuner, on ne croise personne !). On peut y accéder assez facilement par la route en plus si nécessaire à présent.

Nous vous conseillons donc vivement cet endroit lors de votre prochain passage en Grèce !

Nous avons préparé une petite vidéo aussi, que nous mettons en ligne en ce moment, mais n’est pas encore arrivée… Ca sera pour un prochain post, ainsi que les photos du lendemain, par beau temps… Patience !

3 réflexions sur « Les météores, 1/2 »

  1. Ad

    Canon. C’est terriblement beau. Et vous aussi vous êtes beaux, bien sûr (qui eût cru que le manteau vert finirait par passer inaperçu ?) !

    Mais alors, s’ils en sont encore à obliger les femmes à se mettre en jupe parce qu’ils ont peur de voir leurs fesses, et qu’ensuite l’accès se fait par des échelles… My god, l’hypocrisie patriarcale n’a pas de limites !

    Bises

  2. Anonymous

    En fait, pour les jupes, « aucune créature femelle n’est admise » dans les monastères du Mont Athos (inclus dans une république monastique, dans une presqu’île plus au nord). Cela ne vaut que pour les créatures vertébrées, à l’exception des poules (pour les oeufs) et des chattes (pour maintenir ces animaux qui chassent les nuisibles). Il y a eu des exceptions dans l’histoire, mais cela pose aujourd’hui un problème de libre circulation des citoyens sur le territoire européens (il y a des recours et il y a eu une « invasion » notamment de femmes en 2008). Autrefois, l’accès était aussi interdit aux mineurs, aux eunuques et aux hommes aux visage glabre (Guilhem pourra donc entrer…).
    Henri de Lépinay.

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