L’hôtel, lorsqu’il a bien lui-même eu l’autorisation de donner des autorisations (ce qui semble assez difficile pour eux aussi…), distribue aux touristes des petits papiers avec la date et un tampon. Ces petits papiers doivent ensuite être présentés aux agents de l’OVIR (présents surtout à Tashkent à priori) et à la frontière (surtout aux aéroports).
Les personnes qui ne se sont pas enregistrées risquent l’expulsion du pays (pratique avec les visas à date fixe), une amende sympathique, ou ne peuvent plus aller dans un hôtel à nouveau (!).
Nous avons choisi de ne pas nous enregistrer tous les jours, car nous n’avons pas l’habitude de descendre très souvent dans des hôtels, et puis que par là où nous passions il n’y en avait de toute façon pas (ce qui nous a d’ailleurs valu des menaces du policier ripoux).
Cela ne met pas dans une situation très agréable pendant le séjour dans le pays : nous étions hors la loi dès le premier jour, où nous avons campé à 15km de la frontière ! Chaque voiture de police rencontrée était susceptible de nous causer des problèmes, et cette épée de Damoclès a pas mal influencé nos choix lorsque nous étions avec François par exemple… Cela n’aide pas à apprécier le séjour !
Nous n’avons heureusement pas eu de problème à la frontière, personne ne nous a parlé de l’OVIR, probablement parce que nous étions en vélo. Cela doit-être différent pour ceux qui reviennent en avion. François nous en dira plus à ce sujet dans son interview !