En Chine, nous avons été conquis par le badminton que l’on voit jouer dans la rue, un peu n’importe où et un peu n’importe comment. Nous nous sommes même acheté un set de raquettes avec volants ! Mais notre jeu fait pâle figure face au jeu local :

Ici, peu importe le vent et le nombre de joueurs, on sort la balle en osier et c’est parti. Éventuellement, on tend une ficelle entre deux arbres et même parfois un vrai filet est installé.

Ca ressemble un peu au volley, c’est-à-dire que le but est de renvoyer la balle dans l’autre camp après avoir fait des passes (trois maximum) au sein de son équipe (traditionnellement, trois personnes de chaque côté). Sauf qu’ici, les passes se font avec tout sauf les mains et les bras et on peut toucher la balle plusieurs fois de suite. Il faut donc être un as de la dribble, être suffisamment souple pour faire des contres avec le pied au dessus du filet et ne pas avoir peur de mettre la tête !

Impressionnant non ? Chaussures réglementaires :  laTong !

Et nous avons essayé ! Guilhem ne s’en est pas mal tiré, mais je dois dire que je suis vraiment mauvaise avec mes pieds. Du coup, notre partie s’est vite transformée en vrai volley, et c’était beaucoup plus rigolo !

Ceux qui perdent font des pompes !

Mais nous ne désespérons pas de maîtriser un peu mieux l’objet. Nous avons troqué nos raquettes de badminton contre une de ces petites balles, du coup, promis, l’été prochain, on se fait une partie avec vous !

Pour info, ce jeu est appelé Kick Volley-Ball en Europe, mais vient d’Asie du Sud-Est, d’Indonésie, de Malaisie et de Thaïlande principalement, où il est appelé Sepak takraw, où Takraw seulement.

Il faut être souple… ou forcer !

En plus, l’avantage non négligeable de ce genre de balle, c’est que ça ne crève pas quand ça tombe sur le buisson à épines des voisins !