Archives de l’auteur : Eglantine

Poterie de Kyushu

Sur l’île de Kyushu, il y a un endroit spécialement renommé pour la faïence : cet endroit s’appelle Onta et notre hôte Hideki San nous y a emmenés, pour notre plus grand bonheur !

Et puis, cela nous a rappelé les fours dragons croisés en Chine, vous vous souvenez ?

JAP_1620

Le village de Onta rassemble 10 familles de potiers qui pratiquent leur art depuis plusieurs générations. C’est marrant, le site a obtenu la reconnaissance des japonais à partir du moment où un anglais l’a découvert et a dit que, tout de même, ça valait le coup de s’intéresser un peu à ce savoir faire !

JAP_1675 JAP_1666 JAP_1639

Ce qui nous a marqué dans cet endroit, c’est que chaque famille dispose de l’ensemble de la chaîne de production : de l’extraction de la terre dans les carrières jusqu’au magasin, en passant par le pilonnage de la terre, la filtration, le premier séchage, les cuissons (chaque foyer a son four dragon dans le jardin, pratique !), l’entreposage des biscuits et les engobes. Du coup, on perçoit bien le style de chacune !

JAP_1615 JAP_1622 JAP_1645 JAP_1609Nous n’avons passé que quelques heures dans cet endroit très calme par un dimanche radieux. Et nous nous sommes un peu demandé pourquoi ici il n’y a personne alors que probablement, la rue commerçante de Yufuin est encombrée de touristes au même moment… Comment se fait-il que les gens préfèrent acheter des figurines Totoro et des glaces au matcha (qu’ils peuvent trouver partout soit dit en passant), le long d’une petite rue bondée, plutôt que d’aller à la rencontre des gens et d’un savoir-faire ? JAP_1710 JAP_1712 JAP_1696 JAP_1694Quoiqu’il en soit, nous avons apprécié l’atmosphère paisible d’Onta, et le fait de pouvoir se balader partout pour observer chaque étape de fabrication de près.

Nous sommes arrivés !

Il fallait bien que ça arrive un jour ! L’aventure mobile s’est terminée hier, avec notre arrivée devant le comité d’accueil qui nous attendait sur les quais de Seine.

Derniers tours de roues

On nous demande « alors, qu’est-ce que ça fait ? », et nous sommes bien embêtés, parce que pour de vrai, nous avons l’impression d’être partis deux semaines.

A première vue, rien n’a changé, ni vous, ni nous (« oh le petit chat… »). La Seine coule toujours sous les ponts parisiens, les parisiens sont toujours aussi lookés et de sortie aux premiers rayons de soleil, le soleil est toujours aussi capricieux et la météo reste le principal sujet de conversation avec la gastronomie, la gastronomie de France et d’ailleurs nous ravit toujours autant, même si on ne trouve rien de tel qu’un bon plat de pâtes pour garder la forme et la forme prend toujours beaucoup plus de place que le fond. Au fond, nous sommes rentrés à la maison, comme si on ne l’avait pas quittée si longtemps !

Oui, mais les gens ! Ben oui, pour ça, nous sommes encore plus heureux. Nous pouvons croiser le regard des gens auxquels nous avons pensé pendant tout le voyage, ce regard qui en dit tellement plus qu’un mail ou qu’un post de blog. Nous pouvons serrer des paluches, embrasser, rire, méditer, réfléchir, ne rien dire et tout comprendre.

Le voyage est un régénérateur de sens. S’il inhibe peut-être les expressions des émotions, il exacerbe sûrement la sensibilité. Alors non, pas de larmes d’émotions à l’arrivée, pas non plus de « we did it !« , ni de « c’est fini ! ». Nous continuons notre chemin, nous sommes sereins, nous sommes partis sans objectifs définis et nous en avons atteints beaucoup plus !

Peut-être que nous n’avons pas encore atterri. Nous espérons juste rester capables d’être détachés de certaines réalités encombrantes de la vie comme : la CAF, la CPAM, le RSA, l’IR, le RER et autres acronymes (je n’ai pas très bien révisé, alors il en manque…) et planer toujours un peu !

Les vélos vont passer en chômage technique, on en profitera pour faire une vraie maintenance pour une fois…

Et pour ceux qui voudraient prendre l’air avec nous dans un avenir proche, nous serons en Alsace sous peu ! L’invitation est lancée !

Pittoresque, oui, pittoresque !

Après la Hongrie et l’Autriche, entre l’Allemagne et la Suisse, nous avons aussi notre lot de villages typiques, hauts en couleurs, bref, pittoresques !

Et la piste cyclable (ben oui, dans ces pays, où que nous allions, il y a une piste cyclable prête à nous y conduire à l’abri des voitures, magique !) est sympa, elle nous emmène au cœur de ces endroits (à défaut de nous emmener près des marchés – nous avons toujours du mal à trouver un magasin pour faire le plein de vivres) ; nous entrons parfois, et de façon inattendue, dans des bijoux de style, des perles d’architectures et des modèles d’urbanisme traditionnel… Ces cités nous envoient tout de suite dans les contes de fées, entre chevaliers ardents et cavalcades de brigands. Lorsqu’on bat le pavé de ces ruelles, on sent comme une bise médiévale.

Continuer la lecture

Retour à la maison !

Nous voilà en Europe depuis seulement – déjà deux bonnes semaines !

Dans les rues de Vienne, nous sommes déjà à Paris !

Nous avions trois semaines de retard sur nos récits, et tout à coup, nous avons l’étrange impression de ne plus rien avoir à vous raconter. Il faut dire qu’il y a quelques temps, nous traversions des contrées bien exotiques, et que de retour en Europe, on se sent vraiment comme à la maison. Vous avez déjà vu nos photos des trois capitales déjà traversées, c’est magnifique, mais nous n’avons pas grand chose à ajouter. Avec un peu de chance, vous êtes déjà passés dans le coin et en connaissez sûrement plus que nous sur l’histoire de ces endroits ! Continuer la lecture

Une débutante à l’Aïkikaï

Qui aurait cru qu’à peine sortie d’un mois d’aïkido, je me retrouve à regarder des vidéos de démonstrations dès que l’occasion se présente !

Et oui, j’ai testé, j’ai mordu. Il faut dire que je ne suis pas très difficile, l’aïkido rassemble plusieurs aspects qui me plaisent : la connaissance de son corps, le travail avec un partenaire, et l’immersion dans une culture  nouvelle. Je ne pouvais qu’apprécier !

Voilà comment le feu est parti.

Continuer la lecture