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Iran : fonctionnement des boulangeries

Petit flash back pour un article que nous avions oublié de poster, à propos des boulangerie d’Iran !

Cela mérite en effet un petit article, leur fonctionnement étant quelque peu différent de ce dont a l’habitude en France et dans d’autres pays.

Le pain est préparé devant tout le monde, dans la pièce unique de la boulangerie

Leur spécificité est la suivante : le pain est fabriqué en flux tendu. Les pains ne sont pas cuits à l’avance, les boulangers n’en préparant qu’une petite quantité à la fois, qui part quasi instantanément avec les gens qui font la queue. L’avantage est que le pain est bien chaud, mais cela implique de faire la queue à chaque fois, ou d’attendre l’heure de la prochaine fournée…


Petit cours de fabrication de pain à l’iranienne :


Faire une boule de pâte, puis l’aplatir sur la table
Avec les doigts pleins de farine, faire des petits trous et des petites bosses dans la pâte

Cette technique donne un mix entre du pain croustillant (au niveau des trous) et moelleux (au niveau des bosses) : c’est excellent, et je sais de quoi je parle en matière de pain !
Par contre, la durée de vie de ce pain et très faible : une fois froid, cela devient très vite soit très sec soit tout mou… D’où la nécessité de ne faire que des petites fournées !

Mettre le tout sur la plaque tournante passant dans le four : au bout de trois tours, c’est cuit !

Le four tournant, fonctionnant au gaz, ne nécessite pas de préchauffe, et semble très efficace : le temps de mettre les derniers pains sur la plaque, les premiers sont cuits : pas de temps mort !

Les pains chauds trouvent tout de suite acquéreurs !

Petit cours supplémentaire d’une vielle dame à Eglantine, pour lui montrer comment emballer le pain dans un sac plastique puis faire le noeud !

Malheureusement, tous les pains iranien ne sont pas de ce type, et nous en avons goûté d’autres, très fins, ressemblant à du carton, que nous n’avons pas trop aimés…

Bukhara


 Après le sprint turkmène, nous arrivons dans un nouveau pays.

Après les quelques jours nécessaires à l’adaptation à une nouvelle monnaie, de nouveaux us et coutumes, une nouvelle langue et une nouvelle organisation des villes, nous arrivons à Bukhara.

Voilà en image nos premières impressions sur le pays.

Premier pic-nic dans le pays, à peine arrivés sous ce grand arbre, on nous apporte tapis, coussins, thé et tout le toutim pour qu’on soit à l’aise !

Visiblement, les photos de familles rassemblées sur ce petit carnet jaune sont rigolotes !

Et pourquoi pas le mini-short devant la mosquée ?

La liberté au féminin (après l’Iran, ça fait du bien) !

Et bam !

Miniaturiste des Médersa de Bukhara

C’est bon, on ne va pas mourir de faim !

Le pain ouzbek est dé-li-cieux ! le pain carton iranien ne va pas nous manquer !

Haut comme trois pommes !

Bukhara centre !

Plouf !

Trouvez l’homme volant !

La construction ouzbek nous fait bien marrer, digne d’une manip Belfort !

Et on file la laine sur le trottoir en vendant 2-3 broutilles

Et bam bis ! (l’Ark de Bukhara)

Ca c’est du mur (toujours l’Ark) !

Bariolée l’entrée de la mosquée !

Bonhome !

Trois piliers !

Bukhara vue d’ensemble

Personne pour acheter mes tapis ? Tant pis, on joue au Backgammon !

Admirez la régularité des voûtes !

Mosquée du vendredi

Squatteur toujours

Récapitulatif Ouzbékistan !



L’Ouzbékistan est notre « pays repos » de l’Asie centrale, après le sprint au Turkménistan et avant les montagnes de la « Pamir Highway« .

Nous disposons d’un petit mois pour nous balader dans le pays.

Nous arrivons d’abord à Bukhara, ville de la liberté retrouvée, mais qui constitue surtout notre premier aperçu de ce nouveau pays.

Nous traversons ensuite des plaines très cultivées et habitées où les tissus bariolés se promènent entre les maisons en torchis : c’est la campagne ouzbèke.

Après un match serré avec les ripoux du coin, nous parvenons aux portes du désert, nous voilà seuls au monde pour plusieurs jours. On s’aventure en pistes sans réussir à atteindre le lac Aidar.

On se rattrape sur la montagne d’en face et ses torrents, nous rejoignons en randonnant les troupeaux de vaches et de chevaux qui paissent tranquillou dans la fraîcheur des hauteurs.

Mais nous troquons les bivouacs en solitaire pour la ville de Samarqande et ces grandes mosquées dignes de ImamLand Resort !

De là, nous partirons en troupes élargies, puisque François et le saucisson nous retrouvent pour un bout de route !

Nous descendons donc vers le sud, en passant un joli col à 1700m, pour arriver dans la ville natale d’Amir Temur, le héros national.

Nous y rencontrons d’autres français avec qui nous passons une bonne soirée pour les anniversaires de François et Guilhem.

Nous continuons tant bien que mal (le vélo de location Ouzbek n’étant pas très fiable), et profitons d’une pause pour faire un superbe trek dans la montagne Ouzbek.

C’est finalement à Guzor que le vélo de location (Phillipe de son petit nom)nous lâche. Ce n’est pas grave, nous avons trouvé une bonne famille d’accueil qui nous héberge pendant trois jours !

C’est ensuite le temps de la séparation, François repart vers Tashkent pour de nouvelles aventures (interview à venir !) pendant que nous voguons tranquillement vers le Tadjikistan.

Nous sommes pourchassés par les orages l’après midi, mais cela ne nous empêche pas de profiter de paysages extraordinaires !

Après un passage de douane assez embêtant (le douanier a insisté pour regarder les photos prises en Ouzbékistan…), nous passons tout de même sans problème au Tadjikistan : pas question de l’OVIR (organisme qui vérifie que nous sommes bien allés tous les soirs dans un hôtel) lors du passage de frontière, tant mieux !

A suivre, le Tadjikistan !

(f)utile les réfrigérateurs ?

Pourquoi réfrigérer la viande quand elle est si bien dehors par 30°C ?

Depuis un moment, on voit les vaches se faire égorger sur le bord de la route, les boucheries en plein air et les animaux à vendre encore « vivants ».
Mais en Ouzbékistan, c’est particulièrement intense, peut-être à cause de la chaleur qui commence à se faire sentir et l’odeur que dégagent les bouts pendus aux crochets dans les bazaars…
Nous n’avons pas demandé si les mouches sont fournies avec la bidoche, mais il semble qu’elles soient tout à fait à l’aise par ici !
Bon ap’ !

Ouzbeka-trek par notre guest star !

Après plus de deux jours de vélo intensifs (pour moi), nous décidons de faire une pause dans les montagnes à Langar. Donc si vous roulez avec Guilhem et Eglantine et que vous voulez vous reposer, suivez leurs bonnes idées: pourquoi pas une petite balade dans les alentours de cette charmante bourgade de montagne. Le tout aura fait une randonnée de 15 km à flanc de montagne en 3h.

Le mausolée, lieu de pèlerinage musulman

Le mosquée de Langar
Je ne monte pas dans ce taxi avec ce chauffeur !!

A peine arrivés au mausolée de Langar, nous voici invités à manger du gras de mouton avec du thé jaune fluo, entourés d’une charmante famille « bien en chaire ». Il faut croire que le gras de mouton nous réussit bien à nous aussi car nous avons bien failli passer à travers du Tapchan (une sorte de lit de très grande taille sur lequel nous nous asseyons tous pour manger).

 

Nous avons commencé notre randonnée avec le professeur de français du village puis l’avons finie tous les trois à travers la montagne.

Nous passons la nuit chez une famille d’éleveurs de vers à soie, dont une grande chambre en est remplie, ça grouille de partout.

Mmm, le lit douillet !
De quoi nourrir les petits vers

Encore une fois, de bons moments avec toute la famille qui nous offre l’hospitalité !

François

IciC’estCommeCa, les flics sont ripoux


A ben non, en fait c’est partout pareil…

Enfin, nous avons rencontré ceux du pays !
500 mètres après un check point, nous croisons une voiture de flics qui fait demi tour pour nous arrêter.
Après un contrôle de nos passeports, on nous annonce que nous ne pouvons pas continuer la route que nous envisageons.
Tiens tiens, ça ne sent pas très bon. Nous gardons notre calme et prenons notre mal en patience, je fais semblant de ne pas comprendre le russe…
On essaye d’abord de savoir s’il y a une vraie raison pour laquelle nous ne pourrions pas continuer. Nos deux ripoux ne parlent pas anglais et sont donc obligés de faire appel à un joker pour pouvoir communiquer. Guilhem passe un bon moment au téléphone, mais après l’orage, la tempête de sable, le froid, la route fermée, l’absence de guide nous accompagnant, le fait qu’il n’y ait pas d’hôtel où nous allons, les excuses du flic s’embrouillent un peu trop…
Bon, ça fait 2h qu’on négocie quand le type au téléphone nous avoue que c’est la seule décision de notre interlocuteur qui fait que nous ne pouvons pas continuer.
La situation devient donc très claire et visiblement, ils sont prêts à attendre un bon moment pour nous extorquer quelque chose, du coup, on décide de partir, on remercie les deux agents et on s’en va sous leur nez.
En France, ce serait un délit de fuite, ici, c’est juste montrer qu’on n’a pas envie de filer de backshish !
Ils essayent de nous impressionner en nous suivant sur quelques centaines de mètres, mais on finit par les semer !!

Turkménistan

On nous avait raconté toutes les anecdotes les moins cool à propos du passage des douanes du Turkménistan, mais finalement, tout s’est bien passé pour nous, entre le douanier iranien pas trop réveillé qui nous fait remplir son cahier nous-même, le camionneur qui passe juste devant nous avec son paquet de beuh et les formulaires turkmènes que nous remplissons un peu n’importe comment, tout se passe plutôt bien ! Et dans le no man’s land entre l’Iran et le Turkménistan, liberté : Eglantine enlève le voile, enfin !

Les portes de « ville » en plein désert !

La route est longue et droite… surtout droite, et pendant longtemps… bref ! De plus les alentours ne sont pas franchement divertissant : désert à gauche, désert à droite… heureusement les trous dans la route par endroit nous font nous tenir éveillés !

no comment !
Attention, un tournant !
Forcément, on enquille les km et on passe les 8000 !

Le sable traverse la route par risée

On rencontre des animaux !

Les dromadaires sauvages (?) en plein désert
On s’est bien marré avec les bousiers

Et on approche aussi parfois de zones civilisées (ou moins).
 Nous n’avons pas beaucoup l’occasion de nous arrêter pour rencontrer les gens à cause de notre visa de transit très court, mais nous avons quand même un petit aperçu.

Vive la civilisation !! En sortant du désert, nous avions comme l’impression de ne plus respirer…

Les petits quartiers classiques que nous avons traversés

Jeunes et belles !

Jeune et re-belle !

IciC’estCommeCa

Au travail bande de fainéants !

Coucou quand même !

Contre toute attente, le Turkménistan nous a plu. Nous avons apprécié le camping sauvage, les gens que nous avons croisés ont été ultra sympathiques, comme si le fait de nous voir provoquait une joie incroyable, et ça, ça n’a pas de prix !