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Rattrapage : les photos de Moncucco

La dernière fois, on avait pas pu mettre des photos, car on était sur le PC de quelqu’un, alors cette fois, comme on a une connexion, on se rattrape !

Tout d’abord, Moncucco !

La vue depuis le dernier étage de la maison, au couchant : les Alpes dessinent un horizon un peu particulier !

Dans l’ordre, de gauche à droite : mon vélo, puis celui d’Eglantine, moi, Bibop, Eglantine, Pascale, le ballon, Alberto et Rosie !

La belle maison qui nous a accueilli pendant notre longue pause ! Merci encore à Marie-Laure et Grazziano !
Eglantine, en grande retrouvailles avec Bibop !

Ici c’est comme ça !

Inauguration d’une rubrique récurrente (et il y en aura d’autres !), histoire d’agrémenter un peu le blog avec autre chose que notre blabla quotidien !

Vous pourrez retrouver les rubriques dans le menu à droite.
Voici donc la première… Et qué s’apelorio : « Içi c’est comme ça !« 

C’est un peu le jeu des 7 différences avec ce à quoi nous sommes habitués et ce que nous pourrons voir pendant notre voyage. Mais rien de tel qu’un exemple pour expliquer la chose !

On commence soft, car on n’est pas encore bien loin et la France reste la France… Nous avons donc :

Un petit goût de déjà vu pour les parisiens, mais à Iffendic, on ne trouve pas  de fontaine, ni de souvenir shop (car les seuls touristes sont… nous !), mais juste des maisons… pas glop !

Enfin voilà, c’était la rubrique « Ici c’est comme ça« , épisode 1 !

Nouvelle figure en vélo couché : 180° tabletop ground scratching (Part2/2)

Gare de la Baule, tout est calme, je prend mon temps. Ma mission : simplement rejoindre la maison de vacances à 25km de là. Simplement…
Dans le train, j’ai tracé le chemin à prendre sur le GPS, seulement celui-ci ne trouve pas sa position… vive la technologie ! Je prend tout de même le chemin prévu.

J’ai tenté de prévoir des passages sur les routes grises, qui sont de redoutables raccourcis sur la carte : en réalité (IRL, pour les initiés) ça monte, c’est de plus en plus herbeux, y’a des pierres, des ornières… mauvais idée, je préfère m’arrêter et faire demi tour, avc la quantité d’affaire que je trimbale mon vélo n’est pas un VTT très efficace…

Cette fois du coup ça descend, et y’a toujours les pierres et les ornières, aie je ne vois pas trop par où passer et j’ai pris de la vitesse. J’essaye de me dégager des traces trop près des branches du côté, mais la roue arrière chasse dans l’une d’elle, et c’est la chute. Le cul et les sacs repeint couleur terre, des bleus un peu partout, je repars doucement, non sans devoir ré-arnacher le sac si lourd sur le dessus du porte bagage… Fini les routes grises de la carte, c’est noté !

La route est agréable, et le temps est couvert mais ne semble pas trop menaçant, je fais donc une pause pour enlever mes vêtements de pluie. Le pantalon type Gore-Tex a déjà un trou, -40 jours après le départ… super !

180° table top, mais sans le ground scratching cette fois… bien tenté !

Un peu plus loin, un phénomène paranormal me fait dévier vers le bord dangereusement bombé de la route… je n’arrive pas à redresser, c’est déjà trop tard. La roue arrière glisse et sors de la route, le vélo se couche (c’est un comble !). J’étais alors à 25km/h, le passage à zéro est rapide, grâce à la forte adhérence des sacoches et de mon bras sur le goudron… Le vélo tourne sur lui-même, à plat : la figure 180° TableTop Ground scratching est désormais inventée, mais est déjà parfaitement exécutée !

Les sacoches ont pris cher, et j’en viens à me dire que j’aurai pu au moins tout prendre sur le bras (qui est déjà bien entamé), car au moins lui se répare tout seul… Certes ça m’empêche de dormir à cause du frottement avec les draps, puis je peux plus poser le bras nul part, c’est pas hyper pratique… C’est le métier qui rentre.

C’est superficiel… certes, mais ca fait mal quand même !

Je n’ai pas encore pu déterminer le responsable de cette chute (car ça ne peux évidemment pas être uniquement de ma faute !) : j’hésite entre le vent, la route bombée, ou le sac qui en se détachant s’est mis à pencher… en tout cas, j’ai décidé à partir de cet instant de chasser du matériel tout poids superflu avec la détermination de Ducan !

Comparativement au début de ce petit trajet, la fin ne comporte pas d’intérêt notable (cad, pas de chutes !), je vous en fais donc grâce !

Vous trouverez dans le prochain épisode les résultats des premiers tests de matériel, ainsi que les optimisations du vélo !

A bientôt, et soyez prudent sur la route 😉

Guilhem

Nouvelle figure en vélo couché : 180° tabletop ground scratching (Part1)

Bonjour à tous !

Un petit post pour relater mes aventures récentes, qui augurent bien pour la suite (en fait le début d’ailleurs) de notre voyage…

Comme un peu tout le monde en France (désolé pour les autres !), je suis actuellement en vacances. Après quelques jours passés à Paris pour terminer deux trois préparations de voyage, je vais me rendre dans ma famille en Bretagne (Bretagne sud, précision pour les puristes de cette région).

Pour le déplacement, petit joueur, je décide de prendre un train (on va déjà en chier deux ans, alors profitons encore un peu des technologies avancées de la civilisation !)

Je pars tout de même avec mon vélo couché, et chargé comme une mule avec plus d’affaires qu’on en aura sûrement lors du voyage (genre la quasi totalité du matos commun, plus un ordi bien lourd, et quelques babioles inutiles) – sacoches remplies, et un sac à dos bien dense sur le haut du porte bagage, le tout ficelé tel un rôti avec la cordelette de 6m.

L’heure du train approchant, le départ se précipite un peu : Églantine m’accompagne en Vélib’ pour cette première sortie « en charge », et nous partons en zigzagant un peu pour parvenir à Montparnasse. « Ca va être chaud, faut se grouiller ! ». Histoire de rajouter un peu de piment, un maillon de chaîne s’ouvre, comme la dernière fois (certainement sous l’effet de ma puissance colossale) : tous les tours de chaîne, heureusement assez peu fréquents du fait de sa longueur, le maillon se coince a un endroit, ce qui m’oblige à arrêter de pédaler pour qu’il passe le point dur…

On arrive finalement devant la gare, et au milieu de la fourmilière de touristes, on porte sacoches, sacs et vélos dans le hall puis dans les escalators ‘anti-vélos’ (avec des poteaux devant l’entrée..), pour finalement trouver une borne de retrait de billet libre… sauvé ! Avec dix minutes d’avance, ça valait bien la peine de se presser !

En arrivant sur le quai, confiants, rassurés, les contrôleurs nous stoppent. « Vous avez une réservation pour le vélo ? »
moi : « Sur le train c’était marqué accessible au vélo, j’ai vérifié oui »
eux : « Il faut prendre une réservation vélo au guichet, c’est obligatoire, pour des questions de sécurité et de respon[…] blablabla[…] C’est bien indiqué sur le site vous savez [NDLR : après vérification, sûrement dans les petites lignes du « j’ai lu et j’accepte les 10 000 000 petites lignes à faire défiler« .
Il faut aller au guichet pour prendre la réservation, eux ne peuvent (ne veulent ?) pas le faire…
Églantine garde les sacs pendant que je courre aux guichets. J’ai un peu peur qu’elle réduise les contrôleurs en purée pendant mon absence, mais c’est un risque à prendre.

Au guichet, pas de réservation possible sur ce train, ni d’ailleurs sur aucun autre direct aujourd’hui… Ça sera pour demain… Pratique.

Après ce petit entraînement aux futures formalités de passage de douanes aux frontières, nous rentrons donc au bercail, tant qu’on en a un. Le retour se passe relativement bien, le maillon pète et on doit rentrer à pied, parce que j’ai rien pour le réparer au milieu de la rue de Rennes… on est plus à cela près !

Lendemain matin, réveil 7h45 pour le train de 9h. Je vais pas pouvoir compter sur Églantine aujourd’hui, rentrée tard dans la nuit… Le temps est à la tempête dehors, quoi de mieux pour tester les vêtements de pluie ? Je bois presque la tasse avec la vitesse, mais tant que ça roule… Les redémarrages sont plus durs, et je me vautre lamentablement lors d’un démarrage raté. Mon sac a touché un taxi qui me mettait le pression 20cm derrière moi au feu rouge. Le chauffeur sort, vérifie sous la pluie battante qu’il n’y a pas de micro rayure sur sa merco, tout en maugréant sans discontinuer.
moi, au bout de 30s : « ca va peut être aller là ?!« 
lui : « [blablabla…] c’est pas le moment de faire ça » – pas le moment d’avoir un train quand il pleut dehors, oui effectivement !
Je galère à accrocher à nouveau le sac , puis je repars. Je vais arriver à l’heure inch hallah !

Cette fois, je prend une autre entrée à Montparnasse, tout se passe bien (mieux tout du moins:) . J’ai bien 2 minutes d’avance cette fois, nickel. Je monte dans le train, qui démarre. Je me demande pourquoi ça à l’air de bien se passer…

La suite au prochain épisode… qui s’annonce sanglant !