Archives de catégorie : Le Labo de Loby

Ces vieux outils

Certains d’entre vous me connaissent suffisamment pour savoir qu’il n’en fallait pas plus pour me faire rêver : un atelier abandonné, des vieux outils rouillés, des tiroirs coincés et du temps pour farfouiller…

C’est inattendu, mais ça fait partie des plaisirs du WWOOFing au Japon !

Quand on rend visite à un producteur de riz hors saison et qu’il n’y a pas grand chose à faire dans les champs, ça donne l’occasion de creuser dans d’autres domaines : l’astrologie Maya, la levure de riz et ses bienfaits et, bien sûr, l’atelier !

J’espère que ces petites photos en inspireront certain-e-s autant que moi !

Et si certains se posent des questions sur l’usage de certains de ces outils, et bien sachez que moi aussi !

JAP_1800 JAP_1825 JAP_1827 JAP_1829 JAP_1831 JAP_1841 JAP_1843 JAP_1846 JAP_1848 JAP_1852 JAP_1859 JAP_1868 JAP_1874 JAP_1877 JAP_1887 JAP_1889 JAP_1891 JAP_1894 JAP_1896 JAP_1900

La Création (pas de fausse alerte, je ne suis pas entrée dans les ordres)

[Vous êtes dans la rubrique « réflexions », parce qu’à force de pédaler, ça commence à cogiter.
Comme nous n’avons pas forcément les mêmes sujets de prédilection avec Guilhem, et surtout, comme nos réflexions prennent rarement le même chemin, j’écris cet article en mon nom.]

(tiens, j’avais les cheveux propres à cette époque !)

Alors voilà, j’aimerais aborder le sujet de la création, parce que, même si je ne m’y attendais pas avant le départ (enfin, pas à ce point là!), ça me manque terriblement !
J’entends par création ces activités qui permettent de s’exprimer, de construire et d’échanger. Pour moi avant de partir, c’était danser, jouer du saxo avec les Chapoum, fabriquer des bijoux, bricoler et faire des projets pour Gievremont ou le Morimont, parler scène avec les coupines, monter des films pour le FFFG, etc. .

Je croyais pouvoir me prémunir de ce manque en emportant de quoi dessiner, tricoter et jouer de la musique, mais ça ne fonctionne pas. Je m’explique :
J’ai bien un carnet, des crayons et de l’aquarelle, mais je ne les maîtrise pas du tout, je ne sais pas dessiner. Pour le moment, je m’exerce, j’essaie de trouver toute seule le moyen de m’exprimer sur du papier en pratiquant, sans trop savoir où aller. Ce n’est pas facile, les premiers essais ne sont pas forcément très encourageant, et je ne suis pas sûre qu’au retour, je sois enfin capable de dessiner ce que j’ai dans la tête…
J’ai une flûtine et un harmonica aussi, mais c’est le même problème que pour le dessin, je ne sais pas jouer (ou juste que du reggae…), j’apprends doucement. Et puis, Guilhem a beau garder son calme olympien à la sortie de ces instruments, c’est quand même plus énervant que les coups de crayons sur du papier…
J’avais de la laine, je me suis fait un bonnet, cool! mais il ne m’en reste presque plus. Et en plus, je n’ai pas emporté le lot d’aiguilles qui permettrait de tricoter n’importe quoi. Je ne peux faire que des trucs tout petits.
Je pourrais danser aussi, il n’y a besoin d’aucun outil pour ça (à part un corps en forme, ce qui, heureusement, est le cas !), et en plus, je sais faire (il paraît) ! Mais, sans partenaire, ni prof, ni public (voire les 3 en même temps, pour certain), ça devient un simple entraînement et l’aspect créatif disparaît.
Il y a le film, ça, ça fonctionne, vous en avez la preuve ! Mais faire du montage sur un i-Phone avec des séquences qui bougent de partout, sans son digne de ce nom, ni effets, on ne peut pas appeler ça de la création. Quant à filmer de bonnes séquences avec l’appareil photo en vue d’un film de maboule, on le fait, mais attendre le bon PC du retour capable de monter ces images, avec du bon son, des bruitages et tout le toutim, c’est un peu frustrant…

Voilà, je me suis donc rendu compte que la création qui me manque, c’est celle qui demande du temps. C’est celle qui demande des essais, puis des critiques, des reprises et à nouveau une confrontation à un « public », jusqu’à trouver le bon agencement, la bonne transmission de pensée, le bon geste qui fait que ce qu’on a au fond de soi peut sortir et trouver un écho chez quelqu’un d’autre.

Alors voilà, je ne suis pas douée en écriture. Parmi les modes d’expression, c’est sûrement le plus délicat : si puissant par son universalité, et si banal et fade lorsqu’on ne le maîtrise pas. Il demande une rigueur d’esprit et une clarté de pensée que je n’ai pas, mais écrire et avoir des réponses est peut-être justement le meilleur moyen pour acquérir ces qualités, c’est comme pour l’aquarelle, j’essaie, sans arriver à exprimer complètement ce que j’ai dans les tripes !

Enfin, même si vous trouvez ça fade et banal, vous connaissez maintenant ma situation actuelle et ma recherche de moyens de pallier à ce manque que rien ne comble en voyage. Il n’y a sûrement pas de solution à cela, et peut-être que ce n’est pas plus mal. Finalement, nous voyageons sans contrainte, même pas celles d’un projet créatif, et c’est très bien comme cela. La création demande une routine, un matériel et un travail qu’on ne peut pas mettre en place dans ce voyage tel qu’on le réalise.


C’est juste un constat surprenant : je suis créato-dépendante, maintenant j’en suis sûre ! (Peut-être est-ce un éclairage pour une direction professionnelle à prendre au retour ? C’est un autre débat qui nous travaille également, même s’il est loin). Il faut juste que j’apprenne à vivre sans ma drogue ! En attendant, je prends du recul, les idées s’entassent, ça gamberge dans ma caboche, bref, quand l’occasion se présentera – sûrement au retour, ça va exploser !!

En exclu pour vous, quelques échantillons de la deuxième série du Labo de Loby, créés et vendus (quasi en totalité) avant notre départ !

 

Une des seules pièces qui ont échappé à la rafle d’avant départ, avis aux amateurs !

Le Labo de Loby !

Eglantine part, mais Eglantine a des idées derrière la tête qu’elle aimerait vous faire partager avant de partir !

Pour commencer, la première collection du Labo de Loby en l’honneur des Bricol’ Girls.

Exclamez-vous, esclaffez-vous, peu importe, du moment que vous réagissez !

Collier entre papillon et dentelle, il était un écrou :
Collier entre papillon et dentelle, il était un écrou

Sautoir lampe de phare :
Sautoir lampe de phare

Enfin une bague au niveau :

Collier en « vraie » chaîne :

Collier en

Collier à roulement :

Collier à roulement
Boucles d’oreilles légères comme une plume ou comme une vis en titane :

Boucles d'oreilles légères comme une plume ou comme une vis en titane

Collier serre-mandrins (ça peut toujours servir !) :

Collier serre-mandrins (ça peut toujours servir !)

Sautoir à la pêche au vis :
Sautoir à la pêche au vis

Sautoir clef Peugeot :
Sautoir clef Peugeot

Shooting Lobyesque (merci au photographe !)
Shooting Lobyesque

Voilou, vous en savez un peu plus ! Et pour en savoir encore plus, n’hésitez pas à laisser un commentaire !
N’attendez pas le prochain New York Fashion Show pour les découvrir, il sera trop tard !

Retrouvez la page sur le Labo de Loby !