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Les mongols, en 2012.
Petite série de personnages. Certains encore un peu nomades, d’autres résolument citadins.
Au final, la Mongolie, c’était comment ?
Quelqu’un de célèbre a dit :
S’il n’y avait pas les mongoles, la Mongolie, ce serait le paradis !
. Et bien, il y a beaucoup de vrai là-dedans, et si je fais un bilan des meilleurs et des pires moments passés dans ce pays, voilà ce que ça pourrait donner :
Pire : un mongole bourré et vraiment agressif qui veut se battre en pleine pampa, nous sommes obligés de fuir, le drapeau de Guilhem y reste.
Meilleur : la piste que nous avons prise entre Erdenet et Karkhorin, quand nous étions tout seuls dans l’infini vert et le calme absolu.
La Creuse en Mongolie : sport national !
Sur le dessus, peut-être, mais pas dans son sous-sol ! Peut-être même que les deux aspects sont liés : la terre serait tellement pleine de minerais divers que les plantes auraient du mal à pousser… Théorie à vérifier !
La Mongolie est effectivement une vaste réserve de minerais (cuivre, or, argent, molybdène, uranium, etc.) mais aussi de charbon. Nous étions passés dans la ville d’Erdenet, qui s’est créée exclusivement pour servir de support à l’une des dix plus grandes mines de charbon à ciel ouvert du monde. Nous avions malheureusement pas eu la chance de pouvoir visiter ce qui doit figurer dans le top 100 des désastres écologiques par la même occasion.
En traversant le Gobi, nous sommes passés non loin d’autres mines. Voici tout d’abord un petit aperçu en images :
Supplément Oulan Bator !
Voici encore quelques photos complétant le premier article !
Nos campements mongols, vus de nuit !
Adieu, frères Karamazov !
Et oui, si dans les pays musulmans nous pouvions avoir relativement confiance en laissant nos affaires un peu sans surveillance, l’expérience nous a prouvé le contraire ici.
En allant visiter la célèbre pagode en bois, nous entrons les vélos dans la première enceinte, et là un garde nous aborde très gentillement et nous désigne un endroit, tout près de la où ils surveillent l’entrée, où poser les vélos. Devant le peu de monde, et l’air déterminé du garde en question, nous posons les vélos côte à côte, nous les accrochons pour éviter que quelqu’un ne les essaye (on est plus chez les mongols, mais quand même !), et puis on va sereinement visiter la pagode.
En revenant, nous voyons les vélos et je m’apprête à dire « c’est quand même cool de pouvoir laisser les vélos comme ça », mais en s’approchant on remarque qu’une poche du sac est ouverte : il manque le livre électronique, le premier objet accessible de cette poche…