L’Ouzbékistan est notre « pays repos » de l’Asie centrale, après le sprint au Turkménistan et avant les montagnes de la « Pamir Highway« .
Nous disposons d’un petit mois pour nous balader dans le pays.
Nous arrivons d’abord à Bukhara, ville de la liberté retrouvée, mais qui constitue surtout notre premier aperçu de ce nouveau pays.
Nous traversons ensuite des plaines très cultivées et habitées où les tissus bariolés se promènent entre les maisons en torchis : c’est la campagne ouzbèke.
Après un match serré avec les ripoux du coin, nous parvenons aux portes du désert, nous voilà seuls au monde pour plusieurs jours. On s’aventure en pistes sans réussir à atteindre le lac Aidar.
On se rattrape sur la montagne d’en face et ses torrents, nous rejoignons en randonnant les troupeaux de vaches et de chevaux qui paissent tranquillou dans la fraîcheur des hauteurs.
Mais nous troquons les bivouacs en solitaire pour la ville de Samarqande et ces grandes mosquées dignes de ImamLand Resort !
De là, nous partirons en troupes élargies, puisque François et le saucisson nous retrouvent pour un bout de route !
Nous descendons donc vers le sud, en passant un joli col à 1700m, pour arriver dans la ville natale d’Amir Temur, le héros national.
Nous y rencontrons d’autres français avec qui nous passons une bonne soirée pour les anniversaires de François et Guilhem.
Nous continuons tant bien que mal (le vélo de location Ouzbek n’étant pas très fiable), et profitons d’une pause pour faire un superbe trek dans la montagne Ouzbek.
C’est finalement à Guzor que le vélo de location (Phillipe de son petit nom)nous lâche. Ce n’est pas grave, nous avons trouvé une bonne famille d’accueil qui nous héberge pendant trois jours !
C’est ensuite le temps de la séparation, François repart vers Tashkent pour de nouvelles aventures (interview à venir !) pendant que nous voguons tranquillement vers le Tadjikistan.
Nous sommes pourchassés par les orages l’après midi, mais cela ne nous empêche pas de profiter de paysages extraordinaires !
Après un passage de douane assez embêtant (le douanier a insisté pour regarder les photos prises en Ouzbékistan…), nous passons tout de même sans problème au Tadjikistan : pas question de l’OVIR (organisme qui vérifie que nous sommes bien allés tous les soirs dans un hôtel) lors du passage de frontière, tant mieux !
A suivre, le Tadjikistan !