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Murgab, la grande ville du Kirghizistan, et lac Karakul

Après la « grande ville », Murgab, un petit obstacle à passer :

Ca se corse : un col à 4655m se profile, et à cette altitude, on ne fait pas trop les malins !

Nous faisons donc le plein de nourriture et de benzine avant la grande ascension.

Ville de Murgab, en plein bazaar : tous les magasins sont installés dans des containers reconditionnés !

Ne pas chercher de station service comme un peu partout ailleurs : il s’agit ici du container marqué A3C !

Nous passons sur les difficultés du col, pour insister sur la jolie descente qui le suit :

Nous arrivons ensuite au lac Karakul, visible au loin depuis une vingtaine de kilomètres.

Lac Karakul, d’une couleur éclatante par beau temps. Malheureusement pour nous, le temps commençait à se dégrader un peu…

Sur les bords du lac, on trouve un petit village peuplé essentiellement de yaks, de moutons et d’ânes, mais on y a quand même rencontré des gens : des Kyrghyzes essentiellement, alors que nous sommes au Tadjikistan. En effet, nous apprenons que le millier d’habitants sont kyrghyzes, sauf la vingtaine de militaires tadjikes qui habitent dans l’énorme garnison soviétique abandonnée au trois quart.


Comme à la playa !! Le temps n’a malheureusement pas permis à Eglantine de piquer une tête !

Attaque de nuage au dessus du lac : notre nuit près de celui-ci ne les a pas dissipés, et c’est sous un ciel gris que nous continuons notre route vers le Kirghizistan
Vue du lac depuis la tente

Les yaks paissent juste à côté de notre tente !

Les yaks ont des couleurs fashion !

Ils font quand même un peu pitié, avec leur laine qui se détache…

Corne de bête, sur le bord de la route !


Bon, et puis ça n’a pas grand chose à voir, mais entre temps, on danse un peu ! (En fait, on aurait dû poster cette vidéo dans l’article « Barage au check point : flic ripoux en vue ! », mais disons qu’on fait bien ce qu’on peut !


Plateau du Pamir

Maison typique du Pamir : cube blanc avec portes et fenêtres bleu ciel

En passant, pour tous les cyclos, nous recommandons grandement le Homestay Marco Polo à Alichur : les personnes sont extrêmement gentilles, et la douche est un vrai sauna : cela fait du bien, surtout lorsque l’on vient de la Vakhan Valley !

Petit lac totalement transparent, reflétant le ciel avec une jolie couleur turquoise

Un de nos premiers yaks véritables !

Les yaks ne pouvant pas vivre au dessous de 3000m (quelle drôle d’idée), ils sont souvent croisés avec des vaches : le résultat, appelé dzo, est un animal présentant des ressemblances plus ou moins poussées avec l’un ou l’autre de ses parents, et est « utilisable » comme un yak : les bouses remplacent le bois (absent) comme combustible, et ils remplacent les voitures (presques inexistantes) comme moyen de transport.

La route est belle, les paysages sont beaux : c’est un vrai plaisir de rouler là-haut !

Quelques camions chinois circulent sur cette route, pour contruire ou entretenir les routes.

Vallée « fertile » : cela reste tout de même assez limité comme verdure…

Eglantine embrasse le paysage !

A Murghab

Les alentours de Murgab sont constellés de boîtes de conserve rouillées… Pas de retraitement des déchets par ici.

Corne d’un Marco Polo Sheep ?

Ligne de partage des eaux !

La tempête de sable nous talonne ! Vite, vite !

Profitons tant que c’est plat !

Spécial bonus, une vidéo !

Fin de la vallée de Vakhan : col de Khargush

On savait que ça allait être dur, mais cela dépasse nos « espérances »

Malgré la route défoncée, la pente importante et le manque de diversité alimentaire disponible dans cette région reculée, le plus dur est encore autre chose : il s’agit du problème lié à l’altitude : le col est à plus de 4000m, et le manque d’oxygène se ressent très rapidement dans l’effort.

Des enfants nous aident dans la montée après Langar :eux sont habitués à l’altitude, les chanceux !


Nous poussons sur la plus grande partie de la montée

C’est la première fois que nous devons pousser véritablement nos vélos couchés : nous inventons pour cela une nouvelle technique assez efficace, depuis l’arrière du vélo.
La technique semble efficace !
Même les descentes sont difficiles, avec du sable bien profond !


Petite pause pour le passage au dessus de 4000m, pour la première fois !

Neiges éternelles !

Les pauses se multiplient, mais le paysage s’y prête bien !

Lucia ne présente pas de symptômes du mal de l’altitude, contrairement à d’autres…

La nuit à 3900m avant le col a été dur pour moi (Guilhem) : mal de tête toute la nuit, avec l’impression que le coussin était en béton, et malaise au cours du petit déjeuner… Mais dans cette vallée si isolée et difficile, pas moyen de faire demi-tour : la solution se trouve de l’autre côté. En surmontant un peu la crise d’angoisse associée au possible mal de l’altitude, je parviens tant bien que ma à passer le col pour enfin redescendre de l’autre côté : le mal de tête diminue avec l’altitude !

Un joli lac ? Cela mérite encore une pause !

Spécificité des routes plates de cette route aussi : de la bonne tôle ondulée sur des kilomètres ! Nous remercions notre suspension arrière qui nous évite le pire !

Finalement, nous retrouvons de la route asphaltée : c’est la fin du calvaire ! La sensation est indescriptible sur cette route, nous ‘roulons’ à nouveau

Curieuse nature !

Mais qu’a-t-il pu se passer pour déformer les strates de cette façon ?

Rivière vs Rocher : le rocher a craqué !

L’eau creuse des vallées dans tous les sens !

Qui monte les courses ? (les courses ? Sans magasin ce n’est pas très facile… 🙂

On prendra de l’eau un peu plus tard !

On aurait finalement du prendre un peu d’eau…

Il aurait vraiment du prendre de l’eau !

On vous rassure, avec nos 8L par personne, on a pas ce genre de problème !

Les ouzbeks et nous !

On a fait nos sauvages en Ouzbékistan, mais nous avons quand même eux l’occasion d’avoir des échanges avec les gens, souvent très curieux, parfois très riches !

Lorsqu’on s’arrête sur les bazaar, c’est l’attroupement instantané !

Intérieur coloré !

C’est le petit de devant qui nous a donné de l’eau !

Traitement de la laine dans un village

Vendeuses de bord de route, elles ont toutes le même étal : pommes, miel et fromage roulé sous les aisselles !

Lui, il n’est pas ouzbek, il est iranien, n’empêche que ça fait plaisir de revoir des têtes connues : il nous avait déjà vu à la frontière turkmène !!

Approvisionnement en eau au puit

Mamas ouzbek

Les petites filles de Samarcande

Il nous a offert un moment magique : un petit déhanché sur du Joe Dassin, comme ça, en pleine rue!

Le coupe rasée de rigueur pour les petites filles !

Prière devant le mausolée de l’Imam Ali, le plus proche de Mahomet.

Notre « guide » impromptu et passionné !

Au marché, questionnement sur le dictionnaire !

Il a un vélo Pioneer, comme nous !

Notre sauveur face au déluge

Belle

Les enfants trop chou (et oui, il y a même des blonds par ici !)

Interro de russe par prof François ! (à la lampe à pétrole faute d’électricité)

Gipsy !

Grrrr…

Fatigue

Intervention médicale d’urgence : avec notre anti-septique et nos compresses, nous sommes suréquipés par rapport à certains !

Ville natale

C’est la ville natale du monsieur en dessous. On vous en a déjà parlé, c’est Amir Timur, plus connu sous le nom de Tamerlan pour les français. Et le vrai nom de la ville, c’est Shahrisabz, mais « ville natale » c’est plus facile !

Il est grand ce type !

Fête d’anniversaires avec les voyageurs du coin ! Santé ! (et sal’s à l’archi !)
La rangée des vendeuses d’herbes fraîches au bazaar

Yeah Mamy !

Il y a de quoi se barioler dans le marché de « ville natale » ! (un peu d’inspiration pour la créa !)

Qui veut grimper dans les attractions soviétiques ??

La totale : Timur, son palais et les mariés qui posent !

C’était la ville natale de Timur, et la ville de décès du Reblochon trop bon !!