Archives de catégorie : Vie ma vie

Animal !

On regarde à droite et à gauche avant de traverser, sinon, scouitch la tortue…

Éboueurs de la nature !

Bronzette

 

Une espèce de marmotte, on en voit pleins !

Wouh ! petite couleuvre sympathique !

En montagne, on aperçoit des aigles !

Une petite tortue se cachait dans la salle de bain


Le ânes nous font toujours marrer !

La compile vidéo !

(f)utile : la restauration intérieure

Dans la mosquée de Bibi Khanum (la femme d’Amir Temur, le héros national ouzbek), à l’extérieur, c’est comme ça :

Devant la mosquée, vous apercevez un immense porte Coran en pierre

Allez, c’est beau, dîtes-le !


Mais à l’intérieur, c’est un peu différent …

Nickel le gros coup de béton !

On peut se cacher tout entier dans la fissure

On dirait que les soviétiques sont partis trop tôt, ils n’ont pas fini de tout restaurer. Maintenant, le gouvernement a eu beau appliquer des tarifs 15 fois supérieurs pour les étrangers, visiblement, ça ne suffit pas pour restaurer.
Enfin, à quoi bon restaurer l’intérieur du bâtiment que personne ne voit, l’important c’est l’apparence extérieure, n’est-ce pas ?
Pour leur défense, la ville a quand même subit un énorme tremblement de terre et c’est déjà assez miraculeux que tout cela soit resté debout !

Samarcande

Nous avons visité la ville de Samarcande quelques jours, voilà nos impressions !

Et ouai, on atteint les 9 000 en arrivant dans la ville, il nous a manqué 500 m pour prendre la photo devant les gros bulbes bleus…

Bon, au-delà des kilomètres, on a surtout vu des bâtiments assez incroyables !

En posant devant le Registan
Tout beau tout propre, jusqu’au dernier brin d’herbe
Négociation dure dans les ateliers cachés des medersas

Le bling bling de l’Islam des temps anciens restauré par les soviétiques, waouh !

Notre coup de cœur : « l’allée des mausolées » (en vrai ça ne s’appelle pas comme ça, mais c’est trop compliqué pour se souvenir…)

Tournage dans ce magnifique endroit !

Le carrelage de votre prochaine salle-de-bain ? classe !

C’est un peu grâce à lui que nous avons apprécié l’endroit. C’est le mollah d’ici et il nous a fait découvrir ces mausolées à sa façon, plein d’émotions et de convictions !

Timur a conquis des territoires jusqu’à l’Inde, d’où il a rapporté des éléphants. Il a fait utiliser l’ivoire pour décorer cette porte venue de Shiraz !

Les coupoles

A l’intérieur d’un mausolée, les décorations sont tout aussi travaillées

Toujours cette mise en scène de la nature et de l’eau qui coule, signe de prospérité dans ces pays arides

Notre visite a durée jusqu’à la nuit, merci à notre guide impromptu !

Bibi Khanum

Touristes Vs cops
La porte de la mosquée Bibi Khanum est absolument gigantesque, voilà sur quoi nous sommes tombés en arrivant dans la ville !

Nous avons été touchés par la présence d’un passé aussi riche à travers ces monuments. Ce qui nous a un peu gêné, c’est que les étrangers doivent payer entre 12 et 15 fois le prix appliqué aux ouzbek…
Enfin, on a aussi essayé d’aller voir un peu plus loin que les monuments historiques restaurés, ça nous a d’abord mené au bazaar, assez populaire, mais tout de même très touristique.

Ici, même les pains sont bariolés !

Le bazaar de Samarcande, est énorme, il est ouvert tous les jours de 6h à 19h, trop bien !

Ça vend de tout partout !

Puis à la rencontre des enfants du quartier, le temps d’une bonne partie de foot !

Partie de foot en bonne et due forme, au pied de la mosquée !

On a gagné !

Et dans les quartiers un peu excentrés, comme l’ancien quartier juif. En circulant dans ces petites rues, nous avons un peu vu l’envers du décors. En effet, nous avons eu l’impression que les quartiers où vivent les vrais gens sont cachés derrière de grands murs en céramiques pour ne pas que les touristes puissent y accéder. En y pénétrant, nous y trouvons l’organisation des autres villes d’Ouzbékistan, sauf qu’ici, les maisons ne sont pas toujours en torchis.

Faut bien balayer la rue, il n’y a pas de camions pour nettoyer par ici !

Ensuite, il y a les immenses quartiers « soviétiques », avec leur avenues 2*4 voies où personne ne circule, et leurs grands bâtiments tout carrés bien nets. Mais tout est tellement large et vide que ça ne passait pas  avec l’appareil photo, même avec le fish eye !

Petit tour dans la steppe ouzbek

Nous prenons notre temps dans ce pays et nous partons à l’aventure dans des régions pas très touristiques, (au point d’avoir droit à un contrôle de police comme vous avez pu le voir dans un précédent article!!).

Nous découvrons la région de Nurota, entre montagnes et lac artificiel.

La forteresse d’Alexandre le Grand à Nurota, il ne reste pas grand chose mais c’est rigolo de marquer son nom en pierres sur la colline !

Le lac Aidar, on serait bien allé le voir si nous n’avions pas été pris dans les tempêtes de sable, mais ce n’est pas toujours évident de rouler sur les pistes…


Et voilà ce que ça donne quand on pense que les graviers et le sable c’est comme le macadam…

Du coup, nous n’avons pas vu le lac, mais nous avons beaucoup apprécié ce paysage désertique sur fond de montagnes !

On ne rencontre pas grand monde, surtout des troupeaux !

Mais il y a quand même des gens qui habitent ici, ils viennent à notre rencontre

En plus, il y a des noms de ville rigolos !

Ils n’ont pas osé s’approcher à moins de 10m, mais ils sont quand même restés 2 heures avec nous !

L’appel de la montagne, on n’a pas résisté à une petite rando !

Pas mal de troquer nos vélos pour un guide de temps en temps !

On gambade au milieu des champs de rhubarbe sauvage

Peu de tourisme, mais du tourisme de qualité avec cette petite organisation d’éco-tourisme qui nous a bien plue, à l’initiative d’une poignée d’allemands il y a à peine 5 ans.
Les apiculteurs du désert avec ruches mobiles.

Iran : fonctionnement des boulangeries

Petit flash back pour un article que nous avions oublié de poster, à propos des boulangerie d’Iran !

Cela mérite en effet un petit article, leur fonctionnement étant quelque peu différent de ce dont a l’habitude en France et dans d’autres pays.

Le pain est préparé devant tout le monde, dans la pièce unique de la boulangerie

Leur spécificité est la suivante : le pain est fabriqué en flux tendu. Les pains ne sont pas cuits à l’avance, les boulangers n’en préparant qu’une petite quantité à la fois, qui part quasi instantanément avec les gens qui font la queue. L’avantage est que le pain est bien chaud, mais cela implique de faire la queue à chaque fois, ou d’attendre l’heure de la prochaine fournée…


Petit cours de fabrication de pain à l’iranienne :


Faire une boule de pâte, puis l’aplatir sur la table
Avec les doigts pleins de farine, faire des petits trous et des petites bosses dans la pâte

Cette technique donne un mix entre du pain croustillant (au niveau des trous) et moelleux (au niveau des bosses) : c’est excellent, et je sais de quoi je parle en matière de pain !
Par contre, la durée de vie de ce pain et très faible : une fois froid, cela devient très vite soit très sec soit tout mou… D’où la nécessité de ne faire que des petites fournées !

Mettre le tout sur la plaque tournante passant dans le four : au bout de trois tours, c’est cuit !

Le four tournant, fonctionnant au gaz, ne nécessite pas de préchauffe, et semble très efficace : le temps de mettre les derniers pains sur la plaque, les premiers sont cuits : pas de temps mort !

Les pains chauds trouvent tout de suite acquéreurs !

Petit cours supplémentaire d’une vielle dame à Eglantine, pour lui montrer comment emballer le pain dans un sac plastique puis faire le noeud !

Malheureusement, tous les pains iranien ne sont pas de ce type, et nous en avons goûté d’autres, très fins, ressemblant à du carton, que nous n’avons pas trop aimés…

Bukhara


 Après le sprint turkmène, nous arrivons dans un nouveau pays.

Après les quelques jours nécessaires à l’adaptation à une nouvelle monnaie, de nouveaux us et coutumes, une nouvelle langue et une nouvelle organisation des villes, nous arrivons à Bukhara.

Voilà en image nos premières impressions sur le pays.

Premier pic-nic dans le pays, à peine arrivés sous ce grand arbre, on nous apporte tapis, coussins, thé et tout le toutim pour qu’on soit à l’aise !

Visiblement, les photos de familles rassemblées sur ce petit carnet jaune sont rigolotes !

Et pourquoi pas le mini-short devant la mosquée ?

La liberté au féminin (après l’Iran, ça fait du bien) !

Et bam !

Miniaturiste des Médersa de Bukhara

C’est bon, on ne va pas mourir de faim !

Le pain ouzbek est dé-li-cieux ! le pain carton iranien ne va pas nous manquer !

Haut comme trois pommes !

Bukhara centre !

Plouf !

Trouvez l’homme volant !

La construction ouzbek nous fait bien marrer, digne d’une manip Belfort !

Et on file la laine sur le trottoir en vendant 2-3 broutilles

Et bam bis ! (l’Ark de Bukhara)

Ca c’est du mur (toujours l’Ark) !

Bariolée l’entrée de la mosquée !

Bonhome !

Trois piliers !

Bukhara vue d’ensemble

Personne pour acheter mes tapis ? Tant pis, on joue au Backgammon !

Admirez la régularité des voûtes !

Mosquée du vendredi

Squatteur toujours

Récapitulatif Ouzbékistan !



L’Ouzbékistan est notre « pays repos » de l’Asie centrale, après le sprint au Turkménistan et avant les montagnes de la « Pamir Highway« .

Nous disposons d’un petit mois pour nous balader dans le pays.

Nous arrivons d’abord à Bukhara, ville de la liberté retrouvée, mais qui constitue surtout notre premier aperçu de ce nouveau pays.

Nous traversons ensuite des plaines très cultivées et habitées où les tissus bariolés se promènent entre les maisons en torchis : c’est la campagne ouzbèke.

Après un match serré avec les ripoux du coin, nous parvenons aux portes du désert, nous voilà seuls au monde pour plusieurs jours. On s’aventure en pistes sans réussir à atteindre le lac Aidar.

On se rattrape sur la montagne d’en face et ses torrents, nous rejoignons en randonnant les troupeaux de vaches et de chevaux qui paissent tranquillou dans la fraîcheur des hauteurs.

Mais nous troquons les bivouacs en solitaire pour la ville de Samarqande et ces grandes mosquées dignes de ImamLand Resort !

De là, nous partirons en troupes élargies, puisque François et le saucisson nous retrouvent pour un bout de route !

Nous descendons donc vers le sud, en passant un joli col à 1700m, pour arriver dans la ville natale d’Amir Temur, le héros national.

Nous y rencontrons d’autres français avec qui nous passons une bonne soirée pour les anniversaires de François et Guilhem.

Nous continuons tant bien que mal (le vélo de location Ouzbek n’étant pas très fiable), et profitons d’une pause pour faire un superbe trek dans la montagne Ouzbek.

C’est finalement à Guzor que le vélo de location (Phillipe de son petit nom)nous lâche. Ce n’est pas grave, nous avons trouvé une bonne famille d’accueil qui nous héberge pendant trois jours !

C’est ensuite le temps de la séparation, François repart vers Tashkent pour de nouvelles aventures (interview à venir !) pendant que nous voguons tranquillement vers le Tadjikistan.

Nous sommes pourchassés par les orages l’après midi, mais cela ne nous empêche pas de profiter de paysages extraordinaires !

Après un passage de douane assez embêtant (le douanier a insisté pour regarder les photos prises en Ouzbékistan…), nous passons tout de même sans problème au Tadjikistan : pas question de l’OVIR (organisme qui vérifie que nous sommes bien allés tous les soirs dans un hôtel) lors du passage de frontière, tant mieux !

A suivre, le Tadjikistan !