Nous nous étions doutés, avant d’arriver au Japon, que ce pays serait synonyme de surprises… On s’y habitue un peu, mais la première fois ça fait vraiment bizarre !
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Ils ont ça presque partout : ça compte beaucoup dans l’IDH ?
Entre mer et montagnes, il est difficile de trouver de grandes plaines bien plates au Japon. Pour autant, on ne souffre pas trop du dénivelé, comment donc ? Et bien la technique nous sauve !
Les tunnels transpercent les montagnes et les ponts enjambent la mer intérieure !
On ne le sait que trop, le Japon est sous la menace constante des éventuels tsunamis, et lorsqu’on arrive dans le pays, on s’en rend bien compte.
Pas la peine d’aller jusqu’à la plage pour remarquer les zones de sécurité prévues en cas de catastrophe. Même à plusieurs kilomètres du bord de mer, nous avons pu observer des panneaux de signalisation ! D’une part, il y a des zones de refuges, et d’autre part, il y a partout des indications de l’altitude. Comme ça, si une vague de 5 mètres est annoncée et que sur le lampadaire d’à côté, c’est marqué 2,5 mètre, il faut vite courir sur le haut de la colline voisine, sauf s’il y a une rivière entre les deux…
Les infrastructures sont aussi prévues pour gérer au mieux les grosses vagues. En plus des gros bidules en béton qui jallonnent les plages (voir article les rois du béton), les bâtiments et les stations services ont l’air d’être conçus anti-tsunami.
On a révisé le scénario, et on s’est mis d’accord qu’en cas d’annonce, on laisse les vélos et on prend nos sacoches pour aller en haut de la montagne, comme ça, s’il faut camper quelques jours en attendant que ça se calme, on a tout ce qu’il faut ! (la stratégie d’action a été débattue avec nos comparses cyclos qui eux, décideraient de garder le vélo et de laisser leurs affaires… à vous de nous dire ce que vous en pensez !)
Dès notre entrée au Cambodge, nous avions remarqué toutes ces maisons affublées des affiches de partis politiques.
Au début, nous croyons que c’était les sièges des partis, mais quand nous avons vu, dans des villages d’une cinquantaine de maisons, trois sièges du Funcinpec et deux d’autres partis, devant des maisons parfois misérables nous nous sommes dit que c’était un peu louche !
Dans tous les villages, on dirait que c’est la compétition au parti qui aura réussi à soudoyer le plus de citoyens pour mettre leur panneau devant leur maison.
Un peu de politisation dans un pays démocratique, ça ne fait pas de mal 😉 !
Nous nous baladions tranquillement au milieu des temples (au Bayon plus précisément), quand soudain, en observant les bas-reliefs, j’ai été frappée de stupéfaction !! Continuer la lecture
Nous avions déjà constaté une pratique de déforestation au Laos, mais à côté du Cambodge, ce n’était rien !
Après avoir franchi la frontière, nous roulons entre des bandes de forêt brûlée. Le phénomène s’accentue encore quand nous prenons la piste dans la province de Preah Vier : la sensation de ravage est forte.
Nous avions été prévenus aux 4000 îles (les visas et les frontières étant un sujet particulièrement prisé dans les rencontres de voyageurs !) : la frontière Laos/Cambodge est horrible et peut coûter cher ! Nous nous préparons donc psychologiquement pour son passage, avec pour mot d’ordre : on ne lâche rien !
Nous nous séparons d’avec Pascale pour passer la frontière : elle part avec un car rempli de voyageurs occidentaux, tandis que nous passons à vélo tous seuls.