Archives par étiquette : camping sauvage

Camping tadjike !

Popotte !

Comme d’habitude, nous faisons la bouffe à même le sol, mais les paysages sont un peu différents :

On ne fait pas beaucoup mieux comme paysage de camping !

Un peu de vent dans nos cheveux, mais la tente ne bronche pas !

Camping en famille !

L’intérieur des voisins a l’air sympa !

In the middle of nowhere ! Un petit aperçu du Pamir en avant première 😉
Attention, tornade droit devant !

Soleil du matin, cela fait du bien !

Alors, qui nous rejoint ? 🙂

Les sauvages en Ouzbékistan

Pour ceux qui voudraient savoir à quoi ressemble notre quotidien, voilà de quoi vous rassasier !!
Et oui, nous devenons un peu sauvage après tout ce temps passé sur les routes, et si nous apprécions toujours autant découvrir l’histoire et le fonctionnement des pays à travers leurs monuments, leurs villes et surtout leur population, ce qui nous fait vibrer, c’est aussi de vivre en voyageurs, au milieu de la nature, en plein dans le monde !

Pic nic dans un verger, recharge électrique

On vous écrit depuis là !

Les bivouacs en plein désert, on aime !

L’eau jaillit au milieu d’un village, on recharge

Touareg !

Trouvez la tente !

Parcours en montagne

Repos au col après la montée !

Du bon bivouac !

Début de nuit à la belle étoile pour François !

Ce que nous apprenons aussi, c’est que nous sommes toujours ce que nous sommes. Voir, entendre, sentir et goûter comment ça se passe ailleurs ne nous change pas dans ce que nous avons de plus profond, nous sommes toujours aussi fans de saucisson, toujours aussi sensibles à l’humour à l’occidentale et toujours aussi peu capables de jouer au foot en tatanes en plastic.

Et comme vous le voyez dans ces photos et vidéo, nous sommes en pleine nature, mais jamais à la mode du pays, il y a toujours un PC, un chargeur solaire, ou une tente high-tech pour nous séparer de la vie locale.

Je veux être nomade !

Entre Mashad et le Turkménistan, il semble qu’il y ai quelques nomades, ou du moins, des éleveurs qui pratiquent la transhumance.
Nous remarquons ça en apercevant depuis la route des camps faits de tentes, avec un enclos temporaire à côté, quelques voitures, des poules et des chiens.

 

Une colline plantée de moutons !

Mais ces « nomades » vont nous offrir ce moment qui restera gravé dans nos mémoires parmi les plus forts du voyage… Alors, c’est difficile à partager, mais essayons quand même !

Lors d’une de nos dernières étapes iraniennes, nous nous installons pour bivouaquer dans ce qu’on pense être au milieu de nulle part. Devant nous, une plaine infinie avec quelques montagnes toutes nues pour agrémenter un peu le paysage. Pas de poteaux électriques (la route et les poteaux sont juste derrière nous, mais bon…), pas de construction, pas même un arbre, nous nous croyons déjà en Mongolie !

Ça ne vous fait pas penser à la Mongolie ?

Et voilà ce qu’il y a de chouette avec ces gens, c’est qu’au milieu de nulle part justement, ils arrivent, pof ! Par curiosité, tranquillement, nous voyons arriver sur une moto deux jeunes bergers. Ils se posent avec nous, on communique en souriant mais sans trop se comprendre … le mieux est toujours de boire un petit thé ! Les voilà donc qui s’en vont chercher tout ce qu’il faut : du thé, de l’eau, des tasses, du sucre, du bois pour faire chauffer (alors qu’il n’y a pas d’arbres à des kilomètres à la ronde) et un âne pour porter le tout ! Et c’est parti, jusqu’à la tombée de la nuit, on est posé autour du feu à siroter ce petit thé. Entre temps, un troisième berger nous rend visite, je fais un petit tour en âne, on rigole bien !

Chacun sa bécane !

Feu de bois contre réchaud !

C’est que ce n’est pas évident à diriger ces bêtes là !

Ca y est, j’ai pris le coup !

Gare à toi le chien, je suis un grand chevalier !

Comme la nuit tombe, ils s’en vont, ils retournent à leur campement qui est de l’autre côté de la colline.

 

Mais ce n’est pas fini. Après le dîner, on continue la soirée ensembles, le temps s’est arrêté, nous nous sommes perdus avec joie au pays de l’insouciance. Nos amis nous apprennent à nous repérer dans cette nouvelle contrée jusqu’à ce que le bois pour le feu soit épuisé. Nos guides repartent à trois sur leur petite moto dans la brousse, le sourire toujours accroché aux lèvres.

On s’endort heureux, heureux et insouciants, nous sommes presque nomades !

L’âge de glace

Que se passe-t-il le matin, après avoir campé à 1600m d’altitude, dans la montagne entre l’Irak et l’Iran ?

Un petit coin sans neige ni trop de boue, il fallait le trouver !

A priori, à part les vélos qui sont « figés » en position par la glace, rien d’anormal…

 Ce n’est qu’en déplaçant les vélos que l’on s’en rend compte : le sol, encore gelé à l’ombre des vélos, dessine leur silhouette avec tous les détails, cables et chaine compris !

En tout cas, heureusement qu’on a eu un rayon de soleil cematin là, cela nous a bien aider pour nous gorger un peu d’énergie avant le passage, très difficile, de la frontière…


La tête dans les nuages !

L’autre soir, avec Luc et Valéryne, nous avons campé dans un espèce d’espace mi-aire de repos mi-décharge, comme on en trouve souvent en Turquie.

Nous avons passé une bonne soirée autour du feu…

Eglantine

Luc

Valeryne

…jusqu’à ce que deux pick-up débarquent dans notre « spot« , avec 4 ou 5 hommes dans chacun d’eux… Nous n’avons pas bien compris ce qu’ils voulaient, c’était un peu confus. Les stickers sur leur pick up expliquait sans doute aux initiés la nature de leur organisation…
L’un deux, un vieil homme apparemment en pyjama sous son manteau, n’avait pas du tout l’air content de notre présence ici, ainsi que de notre feu. Il voulait qu’on parte immédiatement. « yök ates » (pas de feu), « yök chadir » (pas de tente) et même « yök bisiklet » (pas de vélo). Alors pour le premier OK, le 2e, on était pas très chaud pour partir en pleine nuit, mais le dernier, incompréhensible ! Les vélos ils sont là, on peut pas trop faire autrement…

Finalement, ils sont partis aussi vite qu’ils sont arrivés, nous laissant cois. Deux d’entre aux sont revenus à pied quelques secondes plus tard, pour nous dire « yök problem » ! On préfère celui là !

L’histoire ne dit pas ce qu’il est advenu du vieux grincheux qui voulait nous voir partir, les autres ont sans doute réussi à le calmer, ou bien ils l’ont enfermé pour la nuit… En tout cas il n’est pas revenu !

Le lendemain, nous nous sommes réveillés dans un nuage…

Une descente plus loin et nous en sortions !