15h45

Nous traversons le village sans trouver d’eau pour le bivouac, alors nous nous arrêtons à la dernière maison pour en demander. « Et les chiens alors ? » demande Églantine, inquiète. Deux kangals nous aboient dessus. Il suffit de les ignorer et de ne pas avoir peur pour être tranquilles. Je prend les gourdes pour demander de l’eau aux personnes venant vers moi, un grand père et un enfant. L’enfant se charge d’aller remplir les gourdes, pendant qu’un début de discussion commence entre moi et le grand père. « Istanbul » dis-je. « Ah, Istanbul ! ». Ce sont à peut près les seuls mots que l’on peut échanger pour le moment. Il me mime des trucs : lui écrivant sur un papier… « Est-ce que je sais écrire ? » « Est-ce que je peux écrire un truc ? » Il me montre la direction des vélos « Oui, j’ai des stylos là-bas… » Ca n’a pas l’air d’être ça. Il continue… finalement, je comprend lorsqu’il met deux doigts à côté et me montre Églantine : le papier veut dire mariage en fait ! J’acquiesce, et il a l’air ravi. Il me propose de venir manger un peu. Vu qu’on est mariés, il peut nous accueillir chez lui semble-t-il ! Je fais signe à Églantine, et nous montons les vélos près de la maison.

4 réflexions sur « 15h45 »

  1. Hugues

    Oui pour le moyen orient, si vous voulez être bien vu, il va falloir vous faire des alliances avec l’anneau d’ouverture de cannette de Coca.

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