Maintenant que vous êtes un peu plus familiers à la culture Khmère, ses temples et son histoire, nous allons pouvoir vous présenter nos nouvelles copines, les APSARAS !
Ces personnages féminins sont mis à l’honneur dans la cité d’Angkor, particulièrement au Preah Khan, où une « salle » complète leur est dédiée !
Le Preah Khan d’Angkor
Tout d’abord, parlons un peu de ce temple « à plat » que Jayavaraman VII – le roi bâtisseur dont on vous a déjà parlé, a fait construire à l’occasion de la victoire des Khmers sur les Chams (les vietnamiens pour faire court) et dédié à son père (on vous avait dit qu’il y en avait pour toute la famille !). C’est un grand complexe bouddhiste, avec plusieurs particularités.
D’une part, il est très grand, son enceinte englobe une surface de 56 hectares.
Et d’autre part, ces bâtiment ont des fonctions spéciales, dans un enchevêtrement de constructions assez complexe. Il y a donc cette « salle de danse » et aussi un autre bâtiment surprenant : une « bibliothèque » à deux étages.
Les apsaras de pierre
Revenons à nos moutons, enfin, à nos bergères locales plutôt. Vous avez déjà dû les remarquer dans nos précédents post, elles sont souvent gravées en bas-relief. Ce sont de belles femmes danseuses. Leur corps, très souple jusqu’au bout des doigts, est orné de bijoux et de coiffes. Elles ont toutes une expression de visage singulière, en revanche, elles sont toujours dans la même position !
En voyant ces sculptures, nous nous sommes imaginés une danse un peu étrange, où les danseuses sautilleraient de droite à gauche dans cette position saugrenue (et extrêmement difficile à garder soit dit en passant !).
Les apsaras sur scène
Mais que nenni, nous les avons vues de nos yeux vues, sur une scène du petit théâtre de Siem Reap, et elles ne sont ni nues, ni accroupies et sautillantes, quelle déception !
Cependant, quel enchantement de voir ces danseurs et danseuses en costume traditionnel raconter leur histoire ! Les chorégraphies sont très éloignées de ce que nous trouvons aujourd’hui sur les scènes de chez nous. Les mouvements ont l’air très codifiés, et la beauté de la danse réside beaucoup dans la virtuosité et la maîtrise tendue des interprètes. En revanche, les expressions sont très limitées, et si les danses racontent des histoires, nous ne pouvons rien lire sur les visages des danseurs. Tout repose sur les gestes codés et sur les masques.
Nous nous sommes rendu compte à ce moment là que la tradition de la danse est encore bien vivante au Cambodge ! Le spectacle nous a montré un autre aspect de la culture khmère. En dehors de l’héritage patrimonial, il y a aussi des pratiques bien vivantes qui subsistent ! Personnellement, j’ai eu l’impression d’en apprendre plus sur l’histoire et la culture du pays par ces danses que sur les bas-reliefs et dans les temples.
Ah ! Le spectacle vivant, rien ne peut le surpasser !
Dans la salle il n’y avait que des touristes ou aussi des locaux? car nous nous avions assisté a ce genre de spectacle au Sri lanka et c’etait un vrai attrape touristes tres decevant!
Les spectateurs étaient tous étrangers, c’était un loisir pour touristes, mais bien fait tout de même !