Qui dit Japon dit sushi, qui dit sushi dit poisson, et du frais ! Pour approvisionner tous les afficionados de Tokyo et de l’ensemble du Japon d’ailleurs, on peut compter sur le marché au poisson de Tokyo. Plus gros marché de poisson du monde, et sans doute aussi le plus important marché de gros du monde, ce sont des centaines de milliards de yens de marchandises qui se négocient chaque année. Petit aperçu en image par vos cyclo-reporters favoris !
Le marché débutant à 03h00 du matin, nous nous sommes donc levés à 02h30 pour être au premières loges et vous fournir les images les plus percutantes ! – ah, on me dit dans l’oreillette que le réveil n’a pas sonné… ; que le réveil n’a pas été mis ?… ; qu’il n’était pas du tout prévu de venir à cette heure-ci, mais plutôt tranquillement vers 9/10h ? Ah, dans ce cas ! Les images ne sont donc pas toutes fraiches, attention aux odeurs ! 😉
Et oui, difficile avec la soirée salsa de la veille et le fait de dormir sous la tente avec une pluie battante de se lever aux aurores pour le marché… D’autant plus que l’entrée de touristes est fermée de 5h à 9h, sauf pour les 120 premiers ! Nous nous pointons donc tranquillement après l’ouverture officielle, et d’après ce que nous avons pu entendre, nous avons tout de même vu l’essentiel : des gros poissons congelés, d’autres bien frais, des poissons bizarres, des coquillages géants, enfin pas mal de choses ! A part les enchères aux thons, où de belles bêtes de 300kg s’arrachent à prix d’or, tout le reste est tout de même visible un peu plus tard dans la matinée : on vous laisse découvrir tout ça avec les photos :
Cliquez sur une photo pour lancer le diaporama
-
-
Les achats effectués, il faut traiter la marchandise, en la découpant, puis en la dispatchant dans les très nombreuses boites en polystyrène, direction les quatres coins de Tokyo ou du Japon !
-
-
Les poissons pré-découpés sont chargés dans les camions : la marché en est inondé !
-
-
Véhicule réglementaire entre le marché et le parking à camions : attention, il ont priorité aboslu sur tout le monde, mieux vaut être attentifs !
-
-
Petit chargement pour celui-ci !
-
-
Le coutelier se frotte les mains : le marché des couteaux se porte aussi bien que celui du poisson !
-
-
Particularité de ce marché : de nombreuses pièces de thon arrivent congelées, et sont traitées de suite ! Merci la scie à ruban, et attention aux doigts !
-
-
Au rayon des trucs bizarres !
-
-
Les morceaux découpés sont pesés puis emballés, et en vitesse !
-
-
Dix heures passées, le temps de souffler un peu avant le grand nettoyage !
-
-
Pour ceux qui arriveraient au marché après 10h, ils auraient un peu l’impression de visiter le marché aux têtes de poisson ! Voyez un peu la taille de celle-ci !
-
-
Pour le reste, il fallait arriver avant !
-
-
Autre partie du marché : la vente au détail, qui n’est en fait qu’une partie de ce qui a été acquis au gros un peu plus tôt. Les petits restaurateurs viennent plutôt ici.
-
-
Coquillages gigantesques !
-
-
Au menu ce soir, on partage une moule japonaise à cinq !
-
-
Les morceaux de thon semblent aussi gros qu’une vache parfois c’est impressionnant ! Il ne s’agit ici que d’un quart de thon, à négocier avec les deux derrière !
-
-
Une fois acheté, le thon frais est découpé par des spécialistes, et leurs couteaux ressemblent à des katanas ! Celui-ci démontre son savoir faire à une foule de confrères !
-
-
-
La magasin de sushi s’apprête à ouvrir ses portes, tout parait calme, mais parce qu’on est passé par derrière ! Devant, une queue de 10 mètres est peut-être déjà impatiente !
-
-
Les sushis du marché au poisson sont très réputés, et le prix s’en fait ressentir… 500 yens LE sushi, il faut pas l’avaler de travers !
Sur le marché, nous avons un peu l’impression de gêner : on imagine l’effervescence à l’heure de pointe à six heures du mat’ ! On comprend pourquoi le nombre de touristes est limité, on ne sert strictement à rien dans un endroit pareil à part empêcher les poissonniers de se déplacer avec leur butin du jour !
Ping : Edito : les Cyclorêveurs actuellement à Tokyo ! | Cyclorêveurs : Récits