Voilà ce qu’il manquait à nos récits japonais, un petit topo sur la gastronomie de ce pays !
(en image de présentation, une vitrine de restaurant avec les plats en plastique, un classique !)
Vous sortez tout juste du marché au poisson, alors oui, nous avons mangé des sushis ! Mais ce n’est pas le plat le plus populaire. Il y a bien les sushis-bars, ces endroits où l’on fait circuler les mets par paires dans une petite assiette de couleur sur un tapis roulant (certains d’entre vous on déjà dû tester, il y en a même à Paris), mais tous ne se valent pas forcément, il vaut mieux y aller avec quelqu’un qui connait.
Non, notre plat favori, c’est le katsudon, une espèce d’escalope de porc panée avec des oignons, posée sur un bol de riz et surmontée d’un œuf pas trop cuit. Ca c’est du costaud ! Ca remplit un cyclo sans lui vider sa tirelire.
Avec le udon, cette soupe de grosses nouilles typique de Shikoku mais qu’on trouve dans tout le pays, c’est surement le plat le plus pratiqué du voyage !
Ce qu’on aime bien avec le udon, c’est qu’il y en a de toutes sortes ! Et dans plein de restaurants différents. Parfois, c’est en libre service, on peut choisir le type de pâte, la quantité et l’accompagnement. Dans d’autres endroits, c’est carrément la restauration rapide : il faut prépayer le plat en prenant un ticket à l’entrée et c’est à celui qui englouti le plus rapidement possible sa soupe !
Le udon se marie très bien avec les tempuras, beignets à la panure légère. A l’intérieur, ce sont des fruits de mer ou des légumes (crevette pour Guilhem et combo oignons, courge et carottes pour moi !). Les tempuras, on trouve ça très bon quand c’est tout frais, encore un peu croustillant.
On ne fait pas comme la plupart des japonais qui les trempent dans la soupe pour que ça devienne molasse !
On a même eu droit à une leçon de cuisine par Naoko (pâtissière prêt de Himeji, qu’on a rencontrée en plantant notre tente devant sa petite boutique toute mignonne qui avait un bon petit goût de France). Elle nous a invitée chez elle (c’est suffisamment rare pour être noté !) et nous avons cuisiné des tempuras bien frais, trop bon !
Dans le genre des soupes toujours, il y a aussi le ramen, c’est très populaire. C’est une soupe avec de nouilles aussi, mais avec un bouillon de viande et nous en avons rarement gouté de très bons. On n’a pas très bien compris la subtilité entre les différentes variétés de nouilles entre le udon et le ramen sachant qu’on parle de soba et de udon pour les fines ou les grosses pâtes, mais que les deux vont dans les deux, bref, après trois mois, on ne sait toujours pas…
Pour rester du côté des plats qui calent bien, il faut vous parler de l’okonomiyaki ou la pizza japonaise. En fait, ça n’a rien à voir avec une pizza. C’est un mélange de chou et d’une espèce de pâte à crêpe, agrémentée d’ingrédients différents selon la région. Le tout est préparé sur une plaque chauffante type plancha, souvent intégrée à la table, sous forme de grosse galette qu’on badigeonne à la fin d’une épaisse sauce brune et qu’on recouvre de mayonnaise industrielle, allez bon ap’ !
Côté bidoche, c’est le moment de vous l’avouer, mais ce voyage nous a rendus un peu végétariens. Nous nous en sommes rendus compte à Kobe, quand nous avons gouté le fameux boeuf de Kobe. Yoshi nous a emmenés dans un superbe restaurant, mais malgré tout, nous nous sommes sentis écœurés après toute cette viande, même si le gout est très bon en lui-même… Il faut dire qu’au Japon, ils aiment leur viande bien grasse, bien moelleuse (un peu comme les tempuras trempés dans le bouillon !). Et sur les étals des marchés, ce qui se vend le mieux sont les steaks striés de blanc !
Pour continuer dans le thème, nous avons expérimenté pas mal de barbecues différents. Rarement à notre initiative, mais on s’adapte toujours et c’est visiblement très à la mode par ici !
Normalement, c’est plutôt coréen, mais on en trouve dans tous les quartiers des villes qui bougent.
Dans la catégorie des « comestibles mais bizarres », nous avons testé plusieurs trucs nouveaux. D’abord les espèces de haricots fermentés au vinaigre dont ils raffolent au petit déjeuner en accompagnement du riz. Il faut bien mélanger et ça fait des fils comme du fromage. Le gout est donc fermenté et vinaigré, Guilhem n’a pas accroché !
Dans les supermarchés, il y a parfois des champignons plus que suspects. Certains gonflent quand on les mets dans la soupe, d’autres sont tout visqueux, gros ou petits… on a testé avec parcimonie !
Enfin, côté sucré, en dehors des pâtisseries à la française qui font un tabac, le Japon a son lot de spécialités. En vrac et sans être exhaustive, le azuki (la pâte de haricot rouge), tout ce qui peut s’aromatiser au matcha, ce thé en poudre très particulier, les biscuits de riz soufflés à demi salés et les boules de pâte de riz. Notre coup de cœur, ce sont des boules de pâte de riz, fourrées au azuki et avec une fraise à l’intérieur !
Et puis, on ne peut pas parler gastronomie sans parler boisson ! Du côté potion, il y a toute une variété de sodas à tous les parfums possibles et imaginables, mais on n’a pas beaucoup testé. On ne peut pas trop vous parler de saké non plus, nous ne sommes pas assez allés dans les bars. En revanche, nous connaissons l’Asahi et la Kirin (deux grandes marques de bière), et cette espèce de bière de citron qu’il serait fort judicieux d’importer chez nous !
Quoiqu’il en soit, nous nous sommes régalés ! C’est aussi dans ce pays que nous nous sommes accordés les petits déjeuners les plus gargantuesques du voyage !
Voilà, vous pouvez voir qu’il n’y a pas à s’inquiéter pour notre alimentation !
A votre retour vous nous faites une grande soirée avec un buffet par pays? Pas certaine de choisir le japonais pour ma part….