Il fallait bien que ça arrive un jour ! L’aventure mobile s’est terminée hier, avec notre arrivée devant le comité d’accueil qui nous attendait sur les quais de Seine.
On nous demande « alors, qu’est-ce que ça fait ? », et nous sommes bien embêtés, parce que pour de vrai, nous avons l’impression d’être partis deux semaines.
A première vue, rien n’a changé, ni vous, ni nous (« oh le petit chat… »). La Seine coule toujours sous les ponts parisiens, les parisiens sont toujours aussi lookés et de sortie aux premiers rayons de soleil, le soleil est toujours aussi capricieux et la météo reste le principal sujet de conversation avec la gastronomie, la gastronomie de France et d’ailleurs nous ravit toujours autant, même si on ne trouve rien de tel qu’un bon plat de pâtes pour garder la forme et la forme prend toujours beaucoup plus de place que le fond. Au fond, nous sommes rentrés à la maison, comme si on ne l’avait pas quittée si longtemps !
Oui, mais les gens ! Ben oui, pour ça, nous sommes encore plus heureux. Nous pouvons croiser le regard des gens auxquels nous avons pensé pendant tout le voyage, ce regard qui en dit tellement plus qu’un mail ou qu’un post de blog. Nous pouvons serrer des paluches, embrasser, rire, méditer, réfléchir, ne rien dire et tout comprendre.
Le voyage est un régénérateur de sens. S’il inhibe peut-être les expressions des émotions, il exacerbe sûrement la sensibilité. Alors non, pas de larmes d’émotions à l’arrivée, pas non plus de « we did it !« , ni de « c’est fini ! ». Nous continuons notre chemin, nous sommes sereins, nous sommes partis sans objectifs définis et nous en avons atteints beaucoup plus !
Peut-être que nous n’avons pas encore atterri. Nous espérons juste rester capables d’être détachés de certaines réalités encombrantes de la vie comme : la CAF, la CPAM, le RSA, l’IR, le RER et autres acronymes (je n’ai pas très bien révisé, alors il en manque…) et planer toujours un peu !
Et pour ceux qui voudraient prendre l’air avec nous dans un avenir proche, nous serons en Alsace sous peu ! L’invitation est lancée !
Mes plus ardentes félicitations, Eglantine et Guilhem,
C’est mon cousin Jean-Pierre Viellard qui m’a informé de votre extraordinaire aventure.
Après votre retour (on a dîné ensemble mardi dernier, le 18 juin).
Je prendrai le temps et mobiliserai toute mon attention pour suivre rétrospectivement votre périple.
Votre site est très bien fait.
Avec mes sentiments cordiaux et affectueux,
Yvon Viellard
Félicitations pour cette ligne d’arrivée franchie avec brio.
Suite à mon premier contact, vous m’avez répondu avec gentillesse. Mon propos suivant avec une invitation en Vendée a dû se perdre dans le flot des félicitations. Je me doute que vous devez être très sollicités pour l’été. Je vous propose donc une autre solution. Si vous pouviez me donner un système de contact (une adresse mail m’irait très bien) je pourrais vous envoyer un premier chapitre du livre assorti de quelques commentaires.