Il était une fois… une église orthodoxe en plein milieu de la mer… pour ceux qui veulent voir où c’est (c’est assez intéressant comme endroit, voici le lien google maps)
Avec plein d’oiseaux autour !
Il faut dire qu’il y a la place !
Dont des pélicans !
des goëlands
et des grues (ou hérons d’après Eglantine) !
Ca fait un peu cargo de transport quand ca vole c’est drôle !
Sur l’ile, il y a aussi des paons
Une belle bête qui fait de l’oeil aux prêtres !
Paon sous le bel arbre, devant l’Eglise
Petit pont qui mène à l’Eglise
Les prêtres nous ont offert des pates Napolitaines, un dessert et des fruits !
Le dessert est, comment dire…
L’image parle d’elle même !
Le prêtre fait un roupillon… euh pardon, il prie
Une deuxième église, un peu plus loin dans l’eau !
La vue de la première église depuis la 2e… difficile à suivre hein ? Oui, mais j’avais la flemme de remettre toutes les images dans l’ordre…
Terrasse parfaite pour savourer nos sandwichs, que nous avions fait avant de se faire proposer de la nourriture, et que nous avons mangé quand même du coup… on avait plus faim en partant…
Il y a aussi des chats, qui essayent de récupérer ce qu’il y a dans la poubelle quand ils n’ont pas réussi à attraper de pélican sans doute !
Meeting des gros barbus !
Bon… « Je sais c’est un peu décousu mais moi je vous retranscris ça pèle-mêle aussi. » comme dirait notre ami Serge Karamazov !
« 5-4-3-0 et après PAF ! Pastèque.« , ça sera le mot de la fin !
Premier du genre : un article (f)utile. Il y en aura d’autres, l’idée est de montrer un peu ce qui faisait partie de notre quotidien avant de partir et dont on se passe plus ou moins bien.
Ici, on vous parle de douche ! Enfin, Eglantine parle de douche, parce que Guilhem met à profit son auto-wash surpuissant !
Alors voilà, à ce moment là, nous sommes au pied de la frontière turque, et nous n’avons pas pris de douche depuis Thessalonique, soit depuis environ une semaine. Nous avons des vêtements anti qui-pue, nous avons un gant de toilette, pour le plus important, mais restent les cheveux et ça commence à gratter la tête entre les mèches de cheveux collées au crâne…
Alors voilà, il a fallu laver tout ça. Ça se passe en pleine cambrousse grecque, sous le petit filet d’eau qui sort de la gourde 6L accrochée à un arbre sous le soleil couchant. Alors bon, j’avais l’habitude des douches froides à Morvillars et de la douche extérieure à Rothéneuf, mais les deux en même temps, c’est encore plus taré !
La preuve en image ET vidéo !!
Ça vaut presque la douche de Rothéneuf sur le plan du panorama !
Le visage, c’est facile !
Les cheveux et le crâne, c’est plus dur !
Ouf, c’est terminé !
Je n’aurais jamais dû faire ce sondage qui me condamne à me laisser pousser les cheveux jusqu’à la fin du voyage pour avoir « une natte à la Pocahontas parce que c’est trop mignon ». La douche à l’eau froide par 2 degrés me le fait regretter !!
On y aura passé du temps, on aura fait des rencontres marquantes, on y aura apprécié le calme et la charcuterie, qu’on ne retrouvera pas forcément avant un bon moment ! Alors voilà, pour vous, nos derniers tours de roues en Gréce : la côte Est !
Ce matin là, nous partons tôt. Nous n’avons pas très bien dormi parce que le terrain trouvé hier soir de nuit était doublement en pente (7% dans le sens de la longueur et 3% en largeur ! Pas étonnant que j’ai fait des rêves d’escaliers toute la nuit et que Guilhem ait glissé pour se retrouver blotti dans le fond de la tente !) En plus, nous n’avons pas de petit-déjeuner, c’est terrible… Heureusement, nous nous sommes postés stratégiquement juste à côté d’un Carrouf ! Nous garons nos bolides à l’entrée. Je vais faire les courses pendant que Guilhem profite du Wi-Fi. Et en revenant, surprise, un tandem français garé à côté de nous et un petit mot de « bon voyage ! » sur mon vélo !
Hé ! Hé ! On les attend de pied ferme ces deux-là, ce hasard est trop incroyable !! En attendant qu’ils terminent leurs courses, on se pose déjà mille questions. On espère secrètement avoir trouvé des compagnons de route vers Istanbul, mais on apprend vite que nous ne ferons que nous croiser… Alors voilà, nous avons beaucoup de choses à nous raconter, du coup, la matinée se passe, debout dans le hall surchauffé du Carrouf, à faire connaissance avec Hélène et Olivier et leur « migration », de Paris à Bordeaux en passant par … toute l’Europe ! C’est vraiment surréaliste cette rencontre ! Heureusement, nos estomacs de sportifs nous rappellent à la raison et nous allons nous installer confortablement dans le champ en face pour pic-niquer.
Nous échangeons nos expériences de rencontres, de cuisine et de bivouac, et nous nous rendons compte que nous vivons plus ou moins les mêmes choses. Enfin des gens qui nous comprennent dans ce périple !!
Il y a des anecdotes à la pelle, de quoi voir le soleil décliner et nous décider à installer notre campement ensemble.
Voilà, nous nous installons donc au « camping Carrefour », avec toutes les commodités : toilettes, lavabos pour la vaisselle et la lessive, wi-fi et « petit » supermarché. Nous observons les habitudes bien réglées de ces voyageurs expérimentés (cela fait déjà 9 mois qu’ils sont partis !), ça nous donne des idées pour la suite, même si je ne suis pas sûre que nous mettions notre réveil à 5h50 tous les mains désormais !!
Le matin, après des tests plus ou moins concluant des destriers des autres (vous retrouverez sans doute les vidéos tournées sur leur site, lamigration.com), nous reprenons notre route. On est à bloc, riche d’une expérience partagée, de conversations dignes de ce nom et d’une bonne adresse dans le bassin d’Arcachon pour notre retour ! Merci les amis !
Voici une petite vidéo de nous en guest stars, que nous n’avons même pas eu à filmer/monter ! Notre équipe (David, un espagnol) s’en est chargé avec brio (un espagnol aussi !)
Décidément, on en voit des vertes et des pas mûres par ici. Après les bidonvilles de plage (voir article précédent), nous observons un phénomène qui nous paraît étrange, en bon français habitués aux mesures de protection du littoral : Un type, peut-être agriculteur ou autre, arrive avec son tracteur pendant notre petit dej sur la plage, et commence à labourer la dune derrière nous…
Labourage de dune en bonne et due forme
En France, on ne peut pas marcher sur les dunes en dehors de chemins aménagés, ici ils retournent tout au tracteur ! Et ce n’est pas tout :
Allumage de départs de feu pour le reste de la dune !
Pour être sûr de bien tout dégommer, le type met le feu pour faire du brûlis avec le reste de la dune !
Efficace !
On avait déjà vu la technique pour les bas-côtés, mais pour les dunes… Au moins c’est efficace, il ne reste pas grand chose !
Si quelqu’un a une explication pour ce phénomène étrange, nous sommes preneurs !