Shikoku est une grande île, et si nous avons été heureux d’y retrouver la mer, l’océan et toutes leurs conséquences, nous avons aussi exploré l’intérieur des terres de l’île !
En plus de rassembler parmi les meilleurs spots de surf du Japon, Shikoku permet aussi de faire du ski. On a un peu expérimenté la neige les premiers jours, quand nous nous amusions encore à grimper les collines pour atteindre les temples du pèlerinage.
On ne le sait que trop, le Japon est sous la menace constante des éventuels tsunamis, et lorsqu’on arrive dans le pays, on s’en rend bien compte.
Pas la peine d’aller jusqu’à la plage pour remarquer les zones de sécurité prévues en cas de catastrophe. Même à plusieurs kilomètres du bord de mer, nous avons pu observer des panneaux de signalisation ! D’une part, il y a des zones de refuges, et d’autre part, il y a partout des indications de l’altitude. Comme ça, si une vague de 5 mètres est annoncée et que sur le lampadaire d’à côté, c’est marqué 2,5 mètre, il faut vite courir sur le haut de la colline voisine, sauf s’il y a une rivière entre les deux…
Les infrastructures sont aussi prévues pour gérer au mieux les grosses vagues. En plus des gros bidules en béton qui jallonnent les plages (voir article les rois du béton), les bâtiments et les stations services ont l’air d’être conçus anti-tsunami.
On a révisé le scénario, et on s’est mis d’accord qu’en cas d’annonce, on laisse les vélos et on prend nos sacoches pour aller en haut de la montagne, comme ça, s’il faut camper quelques jours en attendant que ça se calme, on a tout ce qu’il faut ! (la stratégie d’action a été débattue avec nos comparses cyclos qui eux, décideraient de garder le vélo et de laisser leurs affaires… à vous de nous dire ce que vous en pensez !)
Et bien, nous traînons à Belle Île en océan ! Ca faisait tellement longtemps que nous n’avions pas vu la Grande Bleue, là, on en profite à fond !
Nous n’irons pas jusqu’à nous baigner, nous avons déjà du mal à enlever notre doudoune, mais un petit feu sur la plage, ça donne un air de vacances 😉 !
J-7 ça y est, j’ai pris mes billets, direction Hiroshima !
J-2 Rien n’est prêt !
J-1 Achat du vélo+sac de voyage
J-1 Recupération d’un duvet, d’une tente, d’un matelas de sol, d’un “sac à vélo”, de chaussures de rando… merci les amis !
Jour J (tôt le matin) réservation d’une nuit dans une auberge de jeunesse a Hiroshima.
Arrivée au Japon le soir, sans argent ni même de quoi retirer dans le petit aéroport…
J+1 tram-speedboat-marche-Matsuyama ; retrouvailles avec les cyclos au pied d’un Onsen, le voyage peut enfin commencer !
Chez nous, lorsqu’il faut faire un aménagement provisoire de la circulation, la direction de l’équipement installe parfois des barrières de sécurité. S’il y a des installations en métal gris, c’est déjà pas mal, on a parfois des plaques de tôle rouillée ou de la guirlande blanche et rouge…
Ici, tout est fait pour que nous nous sentions en sécurité. Plutôt qu’une lourde barricade, c’est un petit lapin rose qui nous barre la route !
Il y a des variantes, parfois, ce sont des bonhommes qui sourient ou des poussins, c’est sympathique (et un peu kitsh, c’est ça qu’est bon) !
Ah quand les barrières Hello Kitty ?
David, qui habite à Shanghai et qui nous avait aidé à découvrir la ville pendant le mois que nous avons passé là-bas, nous rend à présent visite au Japon pendant 15 jours, et à vélo s’il vous plait !
Débarquant avec son vélo tout neuf à Matsuyama sur l’île de Shikoku, il fera partie de l’aventure jusqu’à Okayama environ ! Voici le premier des articles qu’il ne manquera pas d’écrire (sous la contrainte !).
Disclaimer : les sujets des articles ne sont pas définis sous la contrainte, eux !
On avait oublié de vous raconter quelques petites anecdotes marrantes, alors on se permet de remonter un peu le temps pour conter nos premières heures au Japon !