Nous sommes enfin complètement remis tous les deux lorsque nous entamons la fin de notre virée touristique vers Shiraz.
Cette ville est surprenante, et nous en découvrons plusieurs facettes.
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Dans les rues |
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Les bulbes si spécifiques de Shiraz |
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La mosquée du vendredi de nuit |
D’abord, le « bain de foule des temps anciens ! »:
Il faut le savoir, Shiraz est la ville d’où l’on peut visiter Persépolis. C’est la première chose que nous décidons de faire en arrivant à la gare routière après une bonne nuit de bus !
Et comme le site est très important, il fera l’objet d’un prochain article, suspens…
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Moustache de compèt’ ! |
Ensuite, la « baffe d’un accueil contraire à l’hospitalité » :
Nous rentrons de cette belle visite mais il nous faut peu de temps pour déchanter.
D’abord, nous nous apercevons de l’arnaque organisée par les taxis, qui nous met soudain mal à l’aise.
Ensuite, nous nous dirigeons vers un endroit que tout le monde nous avait conseillé : l’hostel Niaresh. Mais à peine arrivés, nous nous faisons rembarrer. Et oui, il y a déjà des iraniens dans les dortoirs, nous ne pouvons pas loger ici. Nous insistons, pour comprendre, parce qu’il y a de la place. Mais la seule réponse que nous obtenons, c’est que nous pouvons payer 70$ pour un dortoir complet, les iraniens n’auront qu’à trouver un autre endroit…
C’est donc l’esprit rempli d’incompréhension et le ventre vide que nous poursuivons notre recherche de gîte. Nous arpentons la ville, nous visitons une petite dizaine d’hôtels qui nous tiennent un discours similaire, voire pas de discours mais des gestes suffisamment explicites. Bref, nous comprenons que nous ne sommes pas les bienvenus. « Quelle idée de venir ici pendant Nourouz !? » comme dirait l’un des réceptionnistes que nous avons vu.
Nous ne savons plus où chercher jusqu’à ce que quelqu’un nous indique un endroit « convenable » pour nous, une rue dans laquelle nous trouverons sûrement notre bonheur. Chouette, enfin quelqu’un qui veut nous aider !
Mais la rue en question est la rue des hôtels de luxe et des palaces. Décidément, il semble que nous n’ayons pas notre place ailleurs qu’avec les riches dans notre genre, mais ils nous ont vu ou quoi ?
Alors bon, nous sommes très agacés, mais finalement, on cède et on profite de cet hôtel tout confort jusqu’à la dernière minute avant le check out, avec buffet de petit déjeuner gargantuesque, douche et internet (payant, la blague !!!).
Et puis, ce n’est pas tous les jours qu’on se paye une chambre à 1 400 000 !! (1€ = 25 000 Rials, à bon entendeur).
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Maison abandonnée… |
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Pourtant belle la vieille ! |
Viens ensuite la phase « renouvellement de visas » :
Nous sommes venus dans cette ville en partie pour obtenir quelques jours supplémentaires sur notre visa iranien.
Nous accomplissons cette mission avec succès : en une matinée, c’est réglé. Alors, il faut passer sans pitié devant la file d’Afghans qui souhaitent la même chose que nous, puis passer d’une salle d’administration à l’autre, mais finalement, nous avons bien obtenus 30 jours de plus que nos 21 jours d’origines sans problème et pour quelques dizaines de milliers de rials seulement !
Et enfin, « une sorte d’apesanteur au pays des merveilles »:
Le temps qui nous reste à nous promener dans la ville finit de nous réconcilier avec Shiraz !
On y découvre des endroits magiques, et surtout, nous sommes pénétrés d’une ambiance sereine et authentique à travers les rues pourtant beaucoup moins charmantes que celles de Yazd.
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Voilà un hôtel beaucoup plus simple ! |
Avec notre camp de base établi dans un hôtel beaucoup plus accessible que le précédent (ça existe finalement !), nous pouvons vadrouiller sans sac au dos.
Nous partons donc à la découverte des bains Qajars, du château Zand et de la mosquée ancienne avec ses colonnes torsadées. Par contre, nous ne pouvons pas entrer dans la mosquée du vendredi (une des plus grandes d’Iran) tellement la foule se presse à l’entrée, hommes et femmes séparés.
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L’entrée du château |
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Prière en famille ! |
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Dans la cour de la mosquée |
Dans le bazar, il y a beaucoup de monde, mais nous sommes contents de voir un artisanat un peu plus développé que ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. Les cours du bazar sont aussi très accueillantes, manque plus qu’une petite terrasse pour savourez un petit tchai !
Mon vœux est presque exhaussé : c’est à Shiraz que nous découvrons des salons de thé sympas pour la première fois !
Non, vraiment, on se sent bien dans cette ville finalement ! Mais il est temps de retrouver nos chers petits vélos !