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Un petit aperçu des chemins traversés !

Bonjour à tous !

Un petit peu de news après une semaine de grande aventure pedalistique (si je puis dire !).
Nous avons parcouru 550 km et nous nous trouvons du côté de Niort ce soir.

Nous avons traversé des régions très différentes déjà, passant des grandes collines de Bretagne (si si, on fait pas des pointes à 61,5km/h sur du plat !), aux différents marais (Brière, Vendée, Poitevin), et finalement nous voilà dans des paysages très agréables avec des collines avec des pentes un peu plus douces qu’en Bretagne (ou alors c’est que nos jambes se sont déjà bien habituées !)

Nous avons pu parcourir de nombreux kilomètres peinards sur des chemins cyclables (Cyclocéan et « Vendée à vélo« ), c’est pas la foule en ce moment dans ces régions pleines de campings vides…

Une petite vidéo pour illustrer les chemins traversés :

On mettra quelques photos des marais dans un autre post !

Ici c’est comme ça !

Inauguration d’une rubrique récurrente (et il y en aura d’autres !), histoire d’agrémenter un peu le blog avec autre chose que notre blabla quotidien !

Vous pourrez retrouver les rubriques dans le menu à droite.
Voici donc la première… Et qué s’apelorio : « Içi c’est comme ça !« 

C’est un peu le jeu des 7 différences avec ce à quoi nous sommes habitués et ce que nous pourrons voir pendant notre voyage. Mais rien de tel qu’un exemple pour expliquer la chose !

On commence soft, car on n’est pas encore bien loin et la France reste la France… Nous avons donc :

Un petit goût de déjà vu pour les parisiens, mais à Iffendic, on ne trouve pas  de fontaine, ni de souvenir shop (car les seuls touristes sont… nous !), mais juste des maisons… pas glop !

Enfin voilà, c’était la rubrique « Ici c’est comme ça« , épisode 1 !

WTF : profession, pilote !

Dans la rubrique What The Fuck, il fallait nous dire qu’on ne partait pas en vélo couchés mais en avions de chasse !

Parfois à plus de 60 km/h en descente, on s’y croit trop ! On a nos joysticks bien en main, prêts à dégommer les méchants avec nos leviers de vitesse !
En plus, on a à peu près le même casque que la dame !
Souvent, on a aussi le réflexe « ceinture de sécurité », confortablement installés dans nos sièges baquets…
Contents 🙂 !

Un départ en fanfare !

Ben, on ne sait pas trop quoi dire (à part qu’il paraît qu’au retour, je peux me reconvertir en journaliste chez Libé pour mes titres accrocheurs ! ;-).

Ça y est, nous sommes partis depuis trois jours, et tous les moments de ce week-end nous donnent du courage dans les montées ! MERCI !

Repas un peu serré pendant le week end !

Parce que non, la Bretagne n’est pas un pays plat ! Plus jamais nous nous moquerons du « Massif Armoricain » !

Notre premier passage de frontière !

Enfin, nous sommes consolés par les personnes que nous rencontrons en chemin : curieuses, généreuses et accueillantes, c’est top !

Chacun son truc !

Pendant que Guilhem invente des nouvelles figures bientôt primées aux X Games, je continue mes activités de détente, tranquillou à l’appart !

Alors voilà, vous en reconnaîtrez certains, mais il y a beaucoup de petits nouveaux dans la classe des Bricol’Girls.

D’autres classes ont même ouvert ! Celle des Drôles d’Oiseaux (merci à Benoît, Mélanie et Maman pour leur contribution en matériaux), et celles des Tout Venant.

Je ne dévoile pas tout, ce n’est pas l’envie qui me manque, mais plutôt la technique et le talent photographique. Alors, en attendant que ces derniers reviennent, voilà un petit aperçu !

Nouvelle figure en vélo couché : 180° tabletop ground scratching (Part1)

Bonjour à tous !

Un petit post pour relater mes aventures récentes, qui augurent bien pour la suite (en fait le début d’ailleurs) de notre voyage…

Comme un peu tout le monde en France (désolé pour les autres !), je suis actuellement en vacances. Après quelques jours passés à Paris pour terminer deux trois préparations de voyage, je vais me rendre dans ma famille en Bretagne (Bretagne sud, précision pour les puristes de cette région).

Pour le déplacement, petit joueur, je décide de prendre un train (on va déjà en chier deux ans, alors profitons encore un peu des technologies avancées de la civilisation !)

Je pars tout de même avec mon vélo couché, et chargé comme une mule avec plus d’affaires qu’on en aura sûrement lors du voyage (genre la quasi totalité du matos commun, plus un ordi bien lourd, et quelques babioles inutiles) – sacoches remplies, et un sac à dos bien dense sur le haut du porte bagage, le tout ficelé tel un rôti avec la cordelette de 6m.

L’heure du train approchant, le départ se précipite un peu : Églantine m’accompagne en Vélib’ pour cette première sortie « en charge », et nous partons en zigzagant un peu pour parvenir à Montparnasse. « Ca va être chaud, faut se grouiller ! ». Histoire de rajouter un peu de piment, un maillon de chaîne s’ouvre, comme la dernière fois (certainement sous l’effet de ma puissance colossale) : tous les tours de chaîne, heureusement assez peu fréquents du fait de sa longueur, le maillon se coince a un endroit, ce qui m’oblige à arrêter de pédaler pour qu’il passe le point dur…

On arrive finalement devant la gare, et au milieu de la fourmilière de touristes, on porte sacoches, sacs et vélos dans le hall puis dans les escalators ‘anti-vélos’ (avec des poteaux devant l’entrée..), pour finalement trouver une borne de retrait de billet libre… sauvé ! Avec dix minutes d’avance, ça valait bien la peine de se presser !

En arrivant sur le quai, confiants, rassurés, les contrôleurs nous stoppent. « Vous avez une réservation pour le vélo ? »
moi : « Sur le train c’était marqué accessible au vélo, j’ai vérifié oui »
eux : « Il faut prendre une réservation vélo au guichet, c’est obligatoire, pour des questions de sécurité et de respon[…] blablabla[…] C’est bien indiqué sur le site vous savez [NDLR : après vérification, sûrement dans les petites lignes du « j’ai lu et j’accepte les 10 000 000 petites lignes à faire défiler« .
Il faut aller au guichet pour prendre la réservation, eux ne peuvent (ne veulent ?) pas le faire…
Églantine garde les sacs pendant que je courre aux guichets. J’ai un peu peur qu’elle réduise les contrôleurs en purée pendant mon absence, mais c’est un risque à prendre.

Au guichet, pas de réservation possible sur ce train, ni d’ailleurs sur aucun autre direct aujourd’hui… Ça sera pour demain… Pratique.

Après ce petit entraînement aux futures formalités de passage de douanes aux frontières, nous rentrons donc au bercail, tant qu’on en a un. Le retour se passe relativement bien, le maillon pète et on doit rentrer à pied, parce que j’ai rien pour le réparer au milieu de la rue de Rennes… on est plus à cela près !

Lendemain matin, réveil 7h45 pour le train de 9h. Je vais pas pouvoir compter sur Églantine aujourd’hui, rentrée tard dans la nuit… Le temps est à la tempête dehors, quoi de mieux pour tester les vêtements de pluie ? Je bois presque la tasse avec la vitesse, mais tant que ça roule… Les redémarrages sont plus durs, et je me vautre lamentablement lors d’un démarrage raté. Mon sac a touché un taxi qui me mettait le pression 20cm derrière moi au feu rouge. Le chauffeur sort, vérifie sous la pluie battante qu’il n’y a pas de micro rayure sur sa merco, tout en maugréant sans discontinuer.
moi, au bout de 30s : « ca va peut être aller là ?!« 
lui : « [blablabla…] c’est pas le moment de faire ça » – pas le moment d’avoir un train quand il pleut dehors, oui effectivement !
Je galère à accrocher à nouveau le sac , puis je repars. Je vais arriver à l’heure inch hallah !

Cette fois, je prend une autre entrée à Montparnasse, tout se passe bien (mieux tout du moins:) . J’ai bien 2 minutes d’avance cette fois, nickel. Je monte dans le train, qui démarre. Je me demande pourquoi ça à l’air de bien se passer…

La suite au prochain épisode… qui s’annonce sanglant !