Flashback Grèce : église orthodoxe jolie, avec des prêtres sympas !

Il était une fois… une église orthodoxe en plein milieu de la mer… pour ceux qui veulent voir où c’est (c’est assez intéressant comme endroit, voici le lien google maps)
Avec plein d’oiseaux autour !
Il faut dire qu’il y a la place !
Dont des pélicans !

des goëlands

et des grues (ou hérons d’après Eglantine) !

Ca fait un peu cargo de transport quand ca vole c’est drôle !

Sur l’ile, il y a aussi des paons

Une belle bête qui fait de l’oeil aux prêtres !

Paon sous le bel arbre, devant l’Eglise

Petit pont qui mène à l’Eglise
Les prêtres nous ont offert des pates Napolitaines, un dessert et des fruits !
Le dessert est, comment dire…

L’image parle d’elle même !


Le prêtre fait un roupillon… euh pardon, il prie

Une deuxième église, un peu plus loin dans l’eau !


La vue de la première église depuis la 2e… difficile à suivre hein ? Oui, mais j’avais la flemme de remettre toutes les images dans l’ordre…

Terrasse parfaite pour savourer nos sandwichs, que nous avions fait avant de se faire proposer de la nourriture, et que nous avons mangé quand même du coup… on avait plus faim en partant…
Il y a aussi des chats, qui essayent de récupérer ce qu’il y a dans la poubelle quand ils n’ont pas réussi à attraper de pélican sans doute !


Meeting des gros barbus !

Bon… «  Je sais c’est un peu décousu mais moi je vous retranscris ça pèle-mêle aussi. » comme dirait notre ami Serge Karamazov !

« 5-4-3-0 et après PAF ! Pastèque.« , ça sera le mot de la fin !


La Création (pas de fausse alerte, je ne suis pas entrée dans les ordres)

[Vous êtes dans la rubrique « réflexions », parce qu’à force de pédaler, ça commence à cogiter.
Comme nous n’avons pas forcément les mêmes sujets de prédilection avec Guilhem, et surtout, comme nos réflexions prennent rarement le même chemin, j’écris cet article en mon nom.]

(tiens, j’avais les cheveux propres à cette époque !)

Alors voilà, j’aimerais aborder le sujet de la création, parce que, même si je ne m’y attendais pas avant le départ (enfin, pas à ce point là!), ça me manque terriblement !
J’entends par création ces activités qui permettent de s’exprimer, de construire et d’échanger. Pour moi avant de partir, c’était danser, jouer du saxo avec les Chapoum, fabriquer des bijoux, bricoler et faire des projets pour Gievremont ou le Morimont, parler scène avec les coupines, monter des films pour le FFFG, etc. .

Je croyais pouvoir me prémunir de ce manque en emportant de quoi dessiner, tricoter et jouer de la musique, mais ça ne fonctionne pas. Je m’explique :
J’ai bien un carnet, des crayons et de l’aquarelle, mais je ne les maîtrise pas du tout, je ne sais pas dessiner. Pour le moment, je m’exerce, j’essaie de trouver toute seule le moyen de m’exprimer sur du papier en pratiquant, sans trop savoir où aller. Ce n’est pas facile, les premiers essais ne sont pas forcément très encourageant, et je ne suis pas sûre qu’au retour, je sois enfin capable de dessiner ce que j’ai dans la tête…
J’ai une flûtine et un harmonica aussi, mais c’est le même problème que pour le dessin, je ne sais pas jouer (ou juste que du reggae…), j’apprends doucement. Et puis, Guilhem a beau garder son calme olympien à la sortie de ces instruments, c’est quand même plus énervant que les coups de crayons sur du papier…
J’avais de la laine, je me suis fait un bonnet, cool! mais il ne m’en reste presque plus. Et en plus, je n’ai pas emporté le lot d’aiguilles qui permettrait de tricoter n’importe quoi. Je ne peux faire que des trucs tout petits.
Je pourrais danser aussi, il n’y a besoin d’aucun outil pour ça (à part un corps en forme, ce qui, heureusement, est le cas !), et en plus, je sais faire (il paraît) ! Mais, sans partenaire, ni prof, ni public (voire les 3 en même temps, pour certain), ça devient un simple entraînement et l’aspect créatif disparaît.
Il y a le film, ça, ça fonctionne, vous en avez la preuve ! Mais faire du montage sur un i-Phone avec des séquences qui bougent de partout, sans son digne de ce nom, ni effets, on ne peut pas appeler ça de la création. Quant à filmer de bonnes séquences avec l’appareil photo en vue d’un film de maboule, on le fait, mais attendre le bon PC du retour capable de monter ces images, avec du bon son, des bruitages et tout le toutim, c’est un peu frustrant…

Voilà, je me suis donc rendu compte que la création qui me manque, c’est celle qui demande du temps. C’est celle qui demande des essais, puis des critiques, des reprises et à nouveau une confrontation à un « public », jusqu’à trouver le bon agencement, la bonne transmission de pensée, le bon geste qui fait que ce qu’on a au fond de soi peut sortir et trouver un écho chez quelqu’un d’autre.

Alors voilà, je ne suis pas douée en écriture. Parmi les modes d’expression, c’est sûrement le plus délicat : si puissant par son universalité, et si banal et fade lorsqu’on ne le maîtrise pas. Il demande une rigueur d’esprit et une clarté de pensée que je n’ai pas, mais écrire et avoir des réponses est peut-être justement le meilleur moyen pour acquérir ces qualités, c’est comme pour l’aquarelle, j’essaie, sans arriver à exprimer complètement ce que j’ai dans les tripes !

Enfin, même si vous trouvez ça fade et banal, vous connaissez maintenant ma situation actuelle et ma recherche de moyens de pallier à ce manque que rien ne comble en voyage. Il n’y a sûrement pas de solution à cela, et peut-être que ce n’est pas plus mal. Finalement, nous voyageons sans contrainte, même pas celles d’un projet créatif, et c’est très bien comme cela. La création demande une routine, un matériel et un travail qu’on ne peut pas mettre en place dans ce voyage tel qu’on le réalise.


C’est juste un constat surprenant : je suis créato-dépendante, maintenant j’en suis sûre ! (Peut-être est-ce un éclairage pour une direction professionnelle à prendre au retour ? C’est un autre débat qui nous travaille également, même s’il est loin). Il faut juste que j’apprenne à vivre sans ma drogue ! En attendant, je prends du recul, les idées s’entassent, ça gamberge dans ma caboche, bref, quand l’occasion se présentera – sûrement au retour, ça va exploser !!

En exclu pour vous, quelques échantillons de la deuxième série du Labo de Loby, créés et vendus (quasi en totalité) avant notre départ !

 

Une des seules pièces qui ont échappé à la rafle d’avant départ, avis aux amateurs !

Censure du net, les effets commencent déjà à se faire sentir !

La censure du net… On en parle pour la Chine et certains autres pays, on dit que ce n’est pas bien, etc…

En France, la question se pose aussi. En politique, on préfère cacher cela dans la notion de « Neutralité du net« , qui, en comportant aussi d’autres aspects, permet de camoufler un peu des mesures qui pourraient (et qui devraient) être interprétées comme de la censure. Je pense notamment à la loi LOPPSI (Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure – si c’est pas du camouflage ça !), dont il est question ici ou . Les mesures que cette loi veut faire appliquer ne sont pas simplement un petit pas vers la censure : avec cela, c’est plutôt le passage d’une barrière qui est fait, car ensuite, le système en place, il n’y aura rien de plus facile que de faire évoluer la loi au fil des faits divers qui se produiront.

Ainsi, on ne nous parle aujourd’hui que de filtrer les sites pédophiles, et ceux-là seulement. La pédophilie est un sujet en vogue, dont, de plus, personne ne se targue d’en être un défenseur. Cependant, à la première occasion, le gouvernement pourra ajouter des critère pour filtrer (comprendre censurer) le net : exemple, si un policier meurt à cause d’un cocktail Molotov, alors pourquoi ne pas filtrer ce mot pour empêcher à d’autres personnes d’en trouver le mode de fabrication ? On peut ensuite enchaîner avec une secte un peu dangereuse, puis pourquoi pas parti ayant des idées un peu extrémistes, ou tout simplement un parti ayant des idées différentes ?

Ce n’est malheureusement pas une vision pessimiste de l’avenir d’internet en France, c’est une constatation de ce qui s’est passé dans d’autres pays, de manière analogue.

Cela étant, nous sommes sur un site de voyage, pas un site d’activisme n’est-ce pas ? Alors ? En fait, cet article fait suite à deux événements distincts, ayant une origine commune, vue précédemment :

  • Le premier, un mail d’un ami habitant la Chine, et qui ne peut visualiser correctement ni le site ni le blog, et qui n’a pas eu connaissance des mises à jour car Facebook, Twitter et consorts sont tout simplement totalement censurés
  • Le deuxième, c’est que nous sommes actuellement en Turquie, donc je souhaite mettre à jour la page d’accueil de notre site, qui indique que nous sommes encore en Grèce… Mais cela est impossible, les Google Sites sont semble-t-ils censurés ici… entre autre ! Un article sur la censure que je voulais lire semble lui aussi affecté :

Nous avions fait le choix du Pack Google pour la partie réseau du voyage : Google maps, Google Sites, GMail, Blogger, etc… (Ce choix est bien sûr sujet à une autre polémique, qui ne sera pas abordée cette fois-ci !) Cela fonctionnait plutôt bien jusqu’à présent : site fait rapidement, mises à jour sont pratiques et rapides, fonctionnalités intéressantes et nombreuses…

Nous commençons malheureusement à voir les effets indésirables de ce choix : d’une part, le géant américain n’a pas que des amis, surtout vers là où nous dirigeons, et d’autre part, le nombre d’utilisateurs de ses services est tel que dans le tas, certains correspondent aux critères de censure, qui est alors appliquée bêtement : blocage basique du sous domaine xxxxxx.google.com (sites.google.com dans notre cas), ou tout simplement du domaine lui-même (google.com)…

Nous préparons des moyens de tenir le blog à jour, mais cela nuira à la convivialité de l’outil et de son contenu, et donc à son intérêt premier…


Bref, pour sauver le blog, sauvons le respect de « la neutralité du web » ! 😉

Informez-vous, notamment via le principal site à ce sujet, la quadrature du web (http://www.laquadrature.net), qui milite pour informer les gens grâce à des actions que vous avez probablement vu (par exemple, black out du net en France, au moment d’HADOPI, avec cette bannière (ci-dessous) qui apparaissaient sur de nombreux sites)

HADOPI - Le Net en France : black-out

The douche !

Premier du genre : un article (f)utile.
Il y en aura d’autres, l’idée est de montrer un peu ce qui faisait partie de notre quotidien avant de partir et dont on se passe plus ou moins bien.

Ici, on vous parle de douche ! Enfin, Eglantine parle de douche, parce que Guilhem met à profit son auto-wash surpuissant !

Alors voilà, à ce moment là, nous sommes au pied de la frontière turque, et nous n’avons pas pris de douche depuis Thessalonique, soit depuis environ une semaine.
Nous avons des vêtements anti qui-pue, nous avons un gant de toilette, pour le plus important, mais restent les cheveux et ça commence à gratter la tête entre les mèches de cheveux collées au crâne…

Alors voilà, il a fallu laver tout ça. Ça se passe en pleine cambrousse grecque, sous le petit filet d’eau qui sort de la gourde 6L accrochée à un arbre sous le soleil couchant. Alors bon, j’avais l’habitude des douches froides à Morvillars et de la douche extérieure à Rothéneuf, mais les deux en même temps, c’est encore plus taré !

La preuve en image ET vidéo !!

Ça vaut presque la douche de Rothéneuf sur le plan du panorama !

Le visage, c’est facile !

Les cheveux et le crâne, c’est plus dur !

Ouf, c’est terminé !

Je n’aurais jamais dû faire ce sondage qui me condamne à me laisser pousser les cheveux jusqu’à la fin du voyage pour avoir « une natte à la Pocahontas parce que c’est trop mignon ». La douche à l’eau froide par 2 degrés me le fait regretter !!

18h00 et autre…

Désolé pour tous ceux qui suivaient assiduement les post d’aujourd’hui, mais je n’ai pas eu le temps d’écrire le reste ! Il y avait pourtant des anecdotes rigolotes, mais le temps m’a manqué quand à 4h du matin j’ai eu finalement sommeil. Et oui, j’ai écrit tous ces bouts d’articles en pleine nuit, les deux cafés que j’avais bu m’ayant empêché de m’endormir…

Pour vous consoler, quelques photos, puis nous raconterons la suite une autre fois peut-être !

Le petit fils, qui se fait éclater par son grand père aux billes (à la tic pour être exact!) sur le tapis du salon.

Les grands parents, avec leur fille et son mari, et les petits enfants.

Le mari de la fille, avec un ‘petit’ kangal gentil, mais qu’il faut tenir quand même quand on passe…

Les chèvres doivent pouvoir passer en dessous, pratique !

Tchok ! (ca veut dire beaucoup), il y en a en effet un paquet dans ce petit espace ! Il en est très fier en tout cas !

17h00

L’homme revient, il s’est changé. Il enfile des chaussettes et sur chaussettes à même le sol devant nous (ils font beaucoup de choses par terre, du coup ils sont très souples !), puis s’installe à côté de nous sur le canapé. Il fait très chaud dans la pièce, mais ça n’a pas l’air de le déranger malgré ses 5 ou 6 couches de vêtements…

Monsieur et madame !

Commence alors le concours de mimes. Lui est assez bon, on comprend pas trop trop mal. Enfin surtout Églantine, qui commence un petit lexique avec les mots compris, utile pour la suite ! Moi je galère un peu au jeu des devinettes, et ça doit se voir car petit à petit il s’adresse directement à Églantine, puis finalement quasi exclusivement à elle ! Nous discutons de choses et d’autres, mais certains sujet restent mystérieux pour nous, malgré les efforts fournis par l’homme pour répéter 20 fois la même chose…
Nous apprenons qu’il a deux enfants et une fille (c’est un peu comme cela qu’il nous les présente). Les deux garçons font l’armée, et la fille habite la maison d’à côté. Nous y passerons d’ailleurs un moment dans la soirée. Il a aussi beaucoup de vaches, ou de chèvres, ou les deux. Le lait est très bon (répété 10x !).