Choix de la route : D-110, 230 km avant Istanbul, où petites routes dans tous les sens à travers la Turquie inconnue : le choix est vite fait, puis nous passerons comme cela par Ipsala pour y tirer un peu d’argent.

//hors chronologie, nous avions lu dans notre Lonely Planet que la monnaie turque était la Livre Turque, d’une valeur de 1,6 millions de livres pour 1€… Heureusement, Eglantine a été habitué dans son boulot à parler en millions, ça sera plus pratique…

Des cormorans le long de la route ! Bon, vous me direz, rien de très extraordinaire… certes, mais comme nous traquons tout ce qui peut-être différent dans ce nouveau pays, tout ce qui peut l’être nous interpelle !

Premiers tours de roues hors d’Europe : nous n’y retournerons pas avant 2013 !

Le nouveau tampon est acquis rapidement, et la police ne nous demande pas non plus de nous arrêter ! Les 2×2 arrêts de la frontière passés, je range donc mon passeport. Et non, pas de chance, il y a encore un arrêt surprise, où un type motivé vérifie qu’on a bien le tampon sur le passeport, on sait jamais… Il faut tout ressortir… A noter, pour la prochaine fois, le garder en poche jusqu’à être vraiment, mais vraiment sûr qu’on est bien sorti de la zone « tampon ». Eglantine propose que nous filmions le prochain passage de frontière. A méditer, l’Iran appréciera sans doute !

Passage du pont/frontière. Des militaires se promènent dessus, face à face avec l’autre camp, cherchant à savoir qui a la plus grosse (de mitraillette, bien sûr). Les grecs nous filment avec leur smartphone, puis les turques nous font des sourires quand on passe. C’est plutôt détendu, alors pourquoi diable ai-je l’impression de passer la frontière de deux pays en guerre ?

Douane en vue ! On nous a prévenu que c’était un peu plus long que d’autres frontières, alors on n’est pas trop pressé, puis les 20 minutes de vélo nous ont un peu réchauffés. On montre les passeports une première fois, côté douane grecque : un rapide coup d’oeil et circulez ! Déjà ? Pas fâchés qu’on se barre, les Grecs ! Pour la police grecque, encore mieux, le mec nous fait signe de passer sans sortir de sa boîte, c’est rapide !

Le compteur est réinitialisé, les GPS branché sur la dynamo, plus aucune trace de notre passage derrière nous : nous sommes prêts à partir ! J’enlève mon bonnet au dernier moment avant de mettre ma capuche et mon casque : pas question de perdre un degré !