Archives de catégorie : Turquie

Cappadoce, petit coin de paradis !

Un site extraordinaire, des gens géniaux, de la bonne bouffe et des balades rigolotes dans les vallées, what else ?
C’était le programme de notre semaine en Cappadoce ! Et quel bonheur de se retrouver dans ce genre d’endroit sans l’afflux de trop de touristes !

Nous en avons bien profité et nous vous faisons partager tout ça en images !

Le château d’Ucisar à notre arrivée : nuit !

Jour !

De l’autre côté !

Ce chien n’a peur de rien, sauf des passages vertigineux dans les cheminées de fées !

Pigeonnier

Ucisar depuis le bas, ville troglodyte.

C’est grand !

Hey baby !

Ruche old school !

Voilà la célèbre Love Valley (enfin presque !)

Encore une fois, c’est énorme !

Entre deux

Barbeuk improvisé de saucisson !

Hassan nous a emmenés faire de l’alpinisme !

Side, adieu la mer !

Side est, comme on le croit à ce moment là, la dernière fois qu’on voit la mer avant un moment.
C’est une ville touristique, avec site archéologique, guitounes de souvenirs et restaurants ottomans, le tout traduit en allemand.

On vous laisse découvrir en images !

A la Turca, côté homme !

Tandis qu’Églantine pars avec les femmes et les baklavas, je reste avec les hommes. Nous sommes donc quatre, Hassan, Mustafa, Tuna et moi. Nous restons dans le salon, sans but apparent pour la journée…
Nous discutons un peu, grâce à un guide Anglais/Turc. Ils sélectionnent une question, me la posent avec un accent très approximatif (je suis souvent obligé de lire la phrase en question dans le guide) puis je tente de répondre avec des gestes. Ils ont appris l’anglais à l’école normalement, mais il ne reste pas grand chose…
Ce n’est pas facile de comprendre ce qu’ils veulent. De plus, les questions sélectionnées sont parfois assez bizarres, par exemple : « How tall are you ? ». Et bien, un peu comme vous en fait…
D’autres sont beaucoup plus compréhensibles : « what is the car of your father ? » ; « how much a peugeot cost in France ? » ; « how much does your bike cost ? » ; « how much does your phone cost ? » ; « how much does a computer cost in France ? »
Tout y passe, à part Eglantine, que je n’ai pas du coup pu échanger contre quelques chameaux…

Nous « discutons » deux bonnes heures comme cela, et la neige n’en fini pas de tomber dehors…Hassan est d’ailleurs sorti faire un tour au pire moment !

Tempête de neige à l’extérieur !

Les questions continuent, sur la bouffe cette fois. Qu’est-ce que je mange ? Est-ce que j’aime le saucisson ? (Question piège : j’aime le saucisson, mais eux sûrement pas, donc ils doivent parler du leur, qui n’est pas vraiment bon… je répond donc par la négative).Est-ce que je mange des œufs ? Je répond que non (on en prend en effet pas souvent parce qu’ils se cassent sur le vélo…). Ils font une moue bizarre à mes réponses, et je comprend ensuite pourquoi, au retour d’Hassan… Celui-ci était parti acheter du saucisson turque et des oeufs ! Je les rassure, en leur disant que j’en mangeait volontiers, mais que pendant le voyage ce n’était pas facile… J’arrive à rattraper le coup tant bien que mal !

Hassan nous prépare une omelette au saucisson, et je comprend alors pourquoi on l’a trouvé mauvais quand on y avait goûté… Il faut le cuire !

Plateau posé sur la nappe, le tout par terre : ici c’est comme ça !

Dans l’après midi, la neige se calme, et nous en profitons pour sortir dans la ville recouverte de neige. Je suis leur photographe officiel, et ils m’emmènent à des endroits divers et variés pour prendre des clichés d’eux. Nous montons même en haut de la colline qui domine la ville pour prendre celle-ci en plongée !

Le village où nous avons été hébergés
Une trentaine de centimètre de neige st tombée !

Les maisons à toit plat doivent être déneigées très rapidement semble-t-il… Les femmes s’en chargent, pliées en 2 comme d’habitude !

Hassan et Mustafa, qui posent fièrement devant leur village enneigé
Bataille de boules de neige !
Dois-je me sentir visé ?

Finalement, nous retournons dans la maison pour nous sécher les pieds et passer le temps.

Au bout d’un moment, nous entendons du bruit dans le couloir, et alors Mustafa et Tuna se lèvent brusquement, un air de panique dans les yeux. Je me lève aussi du coup, quand entrent dans la pièce le grand père accompagné de deux hommes. L’un d’eux est l’imam du village, et cela semble être très important de recevoir l’imam chez soi. Celui-ci s’assit sur la banquette tandis que les autres se mettent par terre. L’imam me fait signe de m’asseoir sur la banquette aussi. Ils discutent un moment, puis l’imam me montre le minaret et me mime la question « Y-a-t’il des minarets en France ? ». Je lui répond que oui, il y en a parfois, mais qu’il n’y a pas d’appel à la prière.  Le « dialogue » avec lui est un peu plus facile, non pas qu’il parle anglais ou français, mais simplement parce qu’il est assez bon en mimes (bon à part au tout début, où je pensai qu’il me demandait si je voulais monter en haut du minaret…) ! Il a même commencé un appel à la prière pour me faire comprendre de quoi il parlait. J’aurai bien aimé qu’il continue un peu mais bon, je sais pas si cela se fait trop…

Ensuite, Hassan m’a fait signe et nous avons quitté la pièce pour rejoindre Eglantine dans une autre pièce de la maison, où les femmes attendaient, ne pouvant pas être dans la même pièce que l’imam !

Eglantine, sous une pile de couvertures ? Journée intense pour elle aussi semble-t-il !





WTF : Antalya – Side, un petit bout de côte désastreux !

Antalya, c’est ben chouette, mais la côte qui suit…
Sans trop de commentaires, on vous laisse constater les dégâts !

Les fortifications d’Antalya, sur fond de belles montagnes.

La vieille ville donne sur les falaises et les barres d’immeubles

Canon !

Resort qui ouvre en 2012, ça va donner !

Petit porche et grand vélos couchés

Prétentieux ??

Une spéciale Side à venir, paradis pour touristes allemands, ou pas.

WTF : Comment qu’on fait maintenant ?

Notre GPS et ses cartes bien précises nous permet de prendre des petites routes, ce qui nous fait voir du pays, mais nous amène dans des situations un peu particulières parfois… Vous avez eu les exemples avec la boue, les routes rivières, mais ce n’est pas tout :

Route barrée !

Dans ce cas, même avec la meilleure volonté du monde, on fait demi-tour…

A la Turca

Ici, les hommes et les femmes ne passent pas la journée ensemble, c’est comme ça !

Nous sommes accueillis une journée complète chez Hassan. Après un trajet en camion stop, nous arrivons chez lui, ou plutôt chez son père, Ömer. Nous ne sommes pas à Konya comme indiquait notre panneau de stop, mais Hassan va se démener pour nous y amener !

Mais tout d’abord, nous partageons un repas le soir de l’arrivée. Après avoir étalé la nappe par terre, dans la seule pièce chauffée de la maison, Seher, la femme d’Hassan, apporte un grand plateau plein de plats différents qu’elle pose sur un support lui-même sur la nappe.
Nous nous approchons pour tremper notre pain sorti du poêle dans la soupe de lentilles, le riz pilaf et la salade. Une fois terminé, nous enlevons tout ça pour faire place au thé.
Jusqu’ici, rien de très nouveau pour nous, ce n’est pas la première fois que nous sommes accueillis par les sourires d’une famille turque !

Repas du soir

Les pains réchauffés au poêle !

Notre chambre, chauffée pour l’occasion !

Par contre, le lendemain, Hassan nous dit que le bus ne prend pas les vélos. Nous essayons de lui dire que nous pouvons prendre nos vélos et partir d’ici en pédalant, comme ce qu’on a fait jusqu’à présent, mais ce n’est pas une option, il nous emmènera jusqu’à Konya coûte que coûte !
Mais demain, du coup, nous passons une journée à Karaali, petit village entre Ankara, Konya et Antalya.

Ömer, Eren, Seher, Fatma et Hassan, nos bienfaiteurs !

Les femmes de la maison !
Eren et Ali

Le grand-père gâteau

La grand-mère

Ömer et la théière
La bouille d’Ali !

C’est là que c’est marrant !

Nous nous réjouissons de passer la journée ici, on se dit que ça nous laissera le temps de se promener dans la neige, de régler quelques problèmes de vélo, de rattraper mon retard sur le journal de bord, mais il n’en est rien.

Voilà la version d’Eglantine :
Après notre super petit dej et une dizaine de thés, je sors mon tricot, pour montrer à Seher et Fatma que moi aussi, je peux faire des petits chaussons ! Peu après, Seher m’offre un voile qu’elle s’empresse de me mettre sur la tête. Guilhem ne me reconnaît pas, mais il n’est pas au bout de ses surprises, j’enfile ensuite un de ces sarouels en pane de velours et un gilet à perles, une vraie turque !
D’ailleurs, en vraie turque, on m’embarque avec d’autres femmes pour fêter les fiançailles d’une jeune fille dans une autre maison. Au programme, quelques heures de crochet, à genoux par terre, sous les regards intrigués d’une quinzaine de femmes (sont inclus dans « femmes » les hommes de moins de 16 ans ou de plus de 60 ans).
Et puis nous mangeons, toujours à genoux, puis le thé, puis ça discute, toujours à genoux, puis je sors pour me dégourdir les jambes et me rafraîchir un peu, c’est une vraie shtouffe là-dedans ! Et c’est reparti pour quelques heures de crochet, toujours à genoux. J’ai chaud, j’ai les yeux qui commencent à faire des tours à force d’observer ces petites aiguilles qui transforment un petit fil en jolie fleur en deux temps trois mouvements, et malgré ma grande maîtrise du turc, je ne parviens ni à comprendre ni à me faire comprendre, du coup j’observe, et je suis contente !

Première étape, le voile.

Changement de voile.

Turque de la tête aux pieds !

Tenue de mariage et bébé dans les bras !

Regard concentré, regard découragé : le crochet !
Seher, me montre ses travaux

Fait main ! Je n’ai pas encore le niveau je crois…

La version de Guilhem au prochain épisode !


Visite guidée de Tlos

Nous étions avec Valeryne et Luc ce jour-là. Nous nous sommes arrêtés dans un petit village pour camper, en demandant à dormir dans une sorte de local commercial. Les locaux étaient à la terrasse du la tchaïerie, et nous ont invité à boire un coup (comme souvent !).

Un peu plus tard, nous mettons nos affaires dans le local, quand l’un des hommes de la terrasse (celui qui a payé nos thés) nous propose de nous emmener à Tlos, le site archéologique où nous avions prévu de passer le lendemain selon le temps. Nous acceptons cette offre avec grand plaisir, car cela nous évite tout de même environ 300m de montée !

Nous montons donc dans le minibus de l’homme en question (appelons le Ali), et c’est parti pour l’aventure !

Lorsque nous arrivons sur le site, il commence à faire nuit et le temps se fait un peu menaçant…

Sécurité à la turque : pas de sécurité ! Un pas de trop et c’est 20m de chute !

Vue panoramix !

La nuit tombe, photo avec effet zombie !

Tlos est une cité Lycienne comme les autres que nous avons visitées dans la région, et est un des centres religieux les plus importants. Pour plus d’infos pour les intéressés, voici le lien de la page wikipédia en anglais (il n’y a pas d’article en français !)

Ali nous a accompagné pendant la visite, mais nos difficultés de compréhension mutuelle ne lui ont pas permis de nous faire un visite guidée digne de ce nom… En tout cas c’était joli !