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WTF : Montagne de maisons en Turquie

Du point de vue de l’urbanisme, on en a vu des vertes et des pas mûres, mais on ne va pas vous spammer de trop de photos de maisons moches. On vous garde les meilleures, et celle-ci mérite bien un petit post :

Ils ont choisi une montagne, pour la remplir de clones de maisons préfabriquées…

Éviter de rentrer saoul sous peine de ne plus retrouver sa propre maisons parmi le flot !

Sud Turquie, pays de la tomate sous serre !

Depuis un certain temps,les plaines que nous rencontrons sont entièrement recouvertes de magnifiques… serres en plastiques ! Cela donne des paysages assez… particuliers :

Difficile d’imaginer le nombre de tomates produites dans cette seule plaine !
Nous avons eu l’occasion de visiter une de ces serres, avec l’une de nos hôtes d’un soir :

Une centaine de mètres de pieds, espacés bien régulièrement
Chauffage au bois pour les nuits très fraîches !
Une petite ruche en carton, pour que les abeilles viennent polliniser les tomates

 

Après la visite,  nous avons le droit à des cadeaux, et devinez ce que c’était !


 Nous remercions nos hôtes d’un jour pour leur gentillesse !



La tête dans les nuages !

L’autre soir, avec Luc et Valéryne, nous avons campé dans un espèce d’espace mi-aire de repos mi-décharge, comme on en trouve souvent en Turquie.

Nous avons passé une bonne soirée autour du feu…

Eglantine

Luc

Valeryne

…jusqu’à ce que deux pick-up débarquent dans notre « spot« , avec 4 ou 5 hommes dans chacun d’eux… Nous n’avons pas bien compris ce qu’ils voulaient, c’était un peu confus. Les stickers sur leur pick up expliquait sans doute aux initiés la nature de leur organisation…
L’un deux, un vieil homme apparemment en pyjama sous son manteau, n’avait pas du tout l’air content de notre présence ici, ainsi que de notre feu. Il voulait qu’on parte immédiatement. « yök ates » (pas de feu), « yök chadir » (pas de tente) et même « yök bisiklet » (pas de vélo). Alors pour le premier OK, le 2e, on était pas très chaud pour partir en pleine nuit, mais le dernier, incompréhensible ! Les vélos ils sont là, on peut pas trop faire autrement…

Finalement, ils sont partis aussi vite qu’ils sont arrivés, nous laissant cois. Deux d’entre aux sont revenus à pied quelques secondes plus tard, pour nous dire « yök problem » ! On préfère celui là !

L’histoire ne dit pas ce qu’il est advenu du vieux grincheux qui voulait nous voir partir, les autres ont sans doute réussi à le calmer, ou bien ils l’ont enfermé pour la nuit… En tout cas il n’est pas revenu !

Le lendemain, nous nous sommes réveillés dans un nuage…

Une descente plus loin et nous en sortions !

Xanthos, Olympos et le père Noël !


 Ce petit morceau de côte turque est un vrai bonheur pour qui aime se balader au milieu des vieilles pierres !
Nous apercevons des tombeaux lyciens depuis la route, alors hop ! on s’approche un peu plus de ces vestiges qui nous projettent des milliers d’années plus tôt.

Haïdi au pays des Lyciens !

La Lycie est une région de la Turquie, où ont vécu une civilisation à part entière.

L’histoire de celle-ci est assez complexe, et ça va être dur de vous faire un résumé…

On se demande comment ils ont réussi à empiler ça si haut !

Tombeau Lycien, avec sa forme si particulière.

A Xanthos, le site a fait l’objet de recherches archéologiques plus approfondies. Beaucoup d’éléments sont au British Museum et on admire ici des répliques en plâtre.

Les écritures lyciennes ou « spaghetti »

Luc parcourt le théâtre de Xanthos

Combien de Valérynes pour faire un gros poteau ?

Maison !

 A Olympos, c’est la découverte. Enfin, seulement après avoir passé une vallée pleine de guest houses en bardage en bois et un grand portique avec tourniquets.
Sur ce site, plusieurs époques se superposent : hellénique, romaine, Moyen-Âge, et puis plus rien.

Il fallait leur dire que le tombeau lycien ne passait pas !
Olympos, entre plage et montagnes

Combien d’Eglantines pour une porte de temple ?

Château médiéval au dessus de la plage d’Olympos

Le site est entièrement recouvert de végétation, et on peut à peut près se balader partout, en marchant parfois sur des colonnes monumentales encore enfouies dans les chemins…
On s’imagine revenir ici dans quelques années, après des fouilles archéologiques poussées… Ce ne sera certainement pas aussi vaste qu’Éphèse, mais on y verra sans doute autant de touristes !

Et puis, du côté de Myra, une joyeuse surprise, le musée du Père Noël. Nous apprenons vite que Myra était la ville de Saint-Nicolas, c’est donc ça !

Papa Noël à 1 km !

Dangereux d’être cyclo !

On roulait tranquillement sur les routes de Turquie quand soudain…

Un Extraterrestre nous tombe dessus !

 Ce phasme est tombé sur l’épaule de Luc et a voyagé un peu avec nous, jusqu’à ce qu’on le laisse sur un rocher lors d’une pause.

Vu de face !

Un petit coup d’oeil sur Wikipédia ne nous a pas permis de trouver son nom exact, mais nous a par contre appris des choses très intéressantes à son sujet, comme par exemple, dans le désordre :

  • Les phasmes adultes pondent 2 à 3 œufs par jour, un peu n’importe où, en espérant que l’un d’eux survivra pendant les 3 mois nécessaires au développement du bébé phasme… C’est une technique !
  • Certaines espèces ont une reproduction dite par parthénogenèse, c’est à dire qu’elle est asexuée et que cela ne produit que des femelles, avec le même génotype. Les mâles ne sont pas nécessaires !
  • Le phasme utilise une défense passive contre ses agresseurs, par mimétisme de la nature : couleur, forme, et même déplacements sont calqués sur son environnement.

Le notre se balançait légèrement de gauche à droite, comme poussé par le vent ; par contre il ne bougeait pas du tout quand on secouait la manche sur laquelle il se trouvait !

Appel aux connaisseurs de ces petites bestioles, connaissez-vous le nom de cette espèce ?

Les pattes avant sont dignes des mantes religieuses, leur prédateur. Eux ne sont pourtant que végétariens !



Sommet international des cyclovoyageurs !

Contre toute attente, nous croisons une foultitude de cyclovoyageurs depuis notre départ !!

Il y a eu Hélène et Olivier, que nous avions rencontrés en Grèce www.lamigration.com, mais la Turquie semble être « the place to be » pour les cyclos en hiver ! Istanbul en était la plaque tournante.

Nous suivons Emily, la courrier londonienne qui roule seule vers le Pakistan (thatemilychapell.com);
Félix, qui roule seul aussi vers l’est et qui nous a montré que nos dérailleurs pourris ne sont pas forcément moins bien qu’un Rohloff (www.verbal-trail.blogspot.com);
Trois suédois en vadrouille vers l’Iran;
Un belge qui passe l’hiver à Istanbul, de squat en squat;
Sylvain, qui voyage lentement, il pourra peut-être traverser la Syrie, le temps d’y arriver, la guerre sera terminée !
Erika et Albert, qui grimpent un peu entre Berlin et le Japon (drahtesel-riders.blogspot.com) (et qui ont le même arrière plan que nous, on sait).

Ensuite, nous avons quitté Istanbul, nous avons d’abord croisé un couple de suisse qui allaient dans l’autre sens, puis Léna et Markus, avec qui nous avons passé quelques jours (et que nous vous avons présentés dans un article précédent).
Nous avons roulé ensuite un petit bout avec Valéryne et Luc (avelo.info), jusqu’à Antalya, et nous allons sans doute les retrouver en Cappadoce pour une partie de Citadelle !

Nous sommes tous là !

4 vélos sur une route à grande vitesse…

Avec ces suisses francophones, nous avons célébré le sommet de la francophonie à vélo à Kas, lorsque nous avons retrouvé Sabrina et Olivier de Belgique, bientôt en route pour la panaméricaine !

Retrouvailles avec Sabrina et Olivier

Avant de faire un meeting suisse avec Phillip et Pascalina, qui vont vers l’est mais qui retournent vers Istanbul !


Rencontre à un feu tricolore !

Et enfin, Christian, du Tessin, qui roule depuis 5 ans, 65 000 bornes au compteur, il avait des conseils à nous donner !!

Christian à gauche et Ömer, un hôte warmshower et bien plus à Antalya !

Nous ne sommes pas seuls !

Ca roule !

Nous avons franchi les 6 000 « kil » comme diraient nos amis helvètes !


La traditionnelle photo des multiples de 1000

Puis surtout, nous sommes arrivés à Antalya, genre d’étape clef de notre voyage parce qu’après, on ne sait pas trop où on va…

Club Med Antalya


Nous avons des contraintes : validité du tampon turque de 3 mois, passage par Trabzon pour faire les visas pour l’Iran, et climat froid dans le centre et l’est du pays entre autre.

Et puis nous avons des envies : prendre le temps de se balader en Cappadoce, rouler au maximum et éviter les complications pratiques liées aux transports en commun.

Du coup, entre toutes les alternatives qui se présentaient, nous avons opté pour la suivante : nous allons sortir d’Antalya pour aller faire du camion stop direction la Cappadoce. Là-bas, nous retrouverons Valéryne et Luc pour quelques jours de balades. Ensuite, selon le climat, nous reprendrons la route et nous nous arrêterons en route pour faire un aller-retour en bus jusqu’à Trabzon quelques jours en laissant nos vélos quelque part. Et une fois les visas iraniens en poche, on peut poursuivre à vélo.