Depuis notre départ, nous en croisons quasiment quotidiennement !
Tout le monde les connait, presque tout le monde en a déjà vue une de (très) près, tout le monde a déjà discuté de l’esthétique de la chose, mais en fait, ce n’est vraiment pas le débat.
Moi, je ne trouve pas ça beau, mais surtout – sans être une experte en la matière comme d’autres personnes qui liront se post – je me demande d’où vient cette folie de la construction des champs d’éoliennes, ce que cela va devenir dans plusieurs dizaines d’années, pourquoi est-ce qu’on cherche des moyens de produire de l’énergie avant de trouver une façon de vivre en en consommant moins…
On nous parle de « champs d’éoliennes citoyen », c’est vraiment trop fort de se rendre compte des moyens mis en œuvre pour manipuler les (vrais) citoyens.
Alors, oui, nous petits vadrouilleurs pourris-gâtés, on se révolte devant une telle propagande !
(Je vais parler en mon nom, ce sera plus juste).
Alors, oui, moi, Eglantine, pseudo-aventurière révoltée, je mets des grands mots pour tenter d’exprimer mon incompréhension face à un système où les décisions sont prises par et pour une minorité et où elles sont le seul résultat de conflits d’intérêts à court terme, cachés derrière un discours complaisant et démagogique.
Il n’y a pas de prétention de solution derrière ce post, juste un coup de gueule contre les faux-débats : celui de l’esthétique ou pas d’un champs d’éoliennes dans les vallons charentais, alors que le débat est purement industriel et financier.
Celui du bienfait de la variété des sources d’énergie, alors qu’elles sont toutes plus polluantes les unes que les autres, et qu’aujourd’hui en France, et pour un moment, on est dans le nucléaire; alors que le débat devrait être la diminution de notre consommation d’énergie tout court.
J’écris ça sur un PC qui consomme un max, en écoutant de la musique, après m’être baignée dans une piscine « touillée » et pris une douche chaude « juste » pour me rincer. Peut-être qu’aujourd’hui, j’ai consommé plus d’énergie qu’une centaine de personnes ailleurs dans le monde.
C’est un peu pour cela aussi que nous faisons ce voyage, pour voir comment ça se passe ailleurs, sans éoliennes, sans nucléaire, sans énergie…